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Violences préhistoriques

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Feliz cumpleaños a Alberto San Juan :-) J'aurai bien aimé savoir si c'est bien un dolmen qui se cache derrière ses potos de sa photo de couverture (??? what/who is it please ? :-) ) mais à défaut il me semble que son compte twitter a re-posté une chose dont je voulais vous parler donc ça tombe bien (y) Le post original de Alfredo González-Ruibal (https://es.wikipedia.org/wiki/Alfredo_Gonz%C3%A1lez-Ruibal) disait que « La découverte d'un massacre néolithique en Slovaquie vient d'être annoncée (ES dans https://historia.nationalgeographic.com.es/a/descubierta-una-fosa-comun-de-hace-7000-anos-que-contiene-esqueletos-decapitados_18999 d'Historia National Geographic). Et elle vient confirmer ce que nous savions déjà : qu'il y a quelques 7 000 ans éclatait un conflit brutal et sans limite en Europe centrale » : https://twitter.com/GuerraenlaUni/status/1617215117594165249 :-o / :-(
Les archéologues du Centre de recherche collaborative (CRC) 1266 de Christian-Albrechts-Universität zu Kiel et de l'Archeologický ústav de la Slovenská akadémia vied (Nitra) ont découvert un site de fosse commune contenant 38 personnes décapitées dans une colonie néolithique à Vráble, en Slovaquie. Leurs squelettes bien conservés étaient pêle-mêle et il leur manquait tous la tête, à l'exception d'un jeune enfant : https://www.uni-kiel.de/en/details/news/003-headless-skeletons (DE / EN)
« Nous avons supposé trouver plus de squelettes humains, mais cela a dépassé toutes les imaginations », rapporte le chef de projet, le professeur Dr. Martin Furholt. Il existe trois colonies de culture de poterie linéaire sur le site de Vráble-Ve'lke Lehemby (-5 250/-4 950). Une étude géophysique a trouvé 313 maisons à l'intérieur des périmètres des trois villages, qui étaient habités vers -5110. Cela fait de Vráble l'un des plus grands établissements néolithiques anciens d'Europe centrale. Toutes les maisons n'étaient pas occupées en même temps. À son apogée, il y avait environ 600 personnes vivant dans 80 maisons, ce qui en fait une très grande communauté pour le Néolithique ancien. Lors des fouilles de l'été 2022, l'équipe slovaque-allemande a mis au jour les vestiges, répartis sur une superficie d'environ 15 mètres carrés. Les uns sur les autres, côte à côte, allongés sur le ventre, accroupis sur le flanc, sur le dos, les membres écartés, la position des squelettes n'indique pas que les morts aient été soigneusement enterrés. Au contraire, les positions suggèrent que la plupart d'entre eux ont été jetés ou roulés dans le fossé. Tous, à l'exception d'un bébé, n'ont plus la tête, y compris la mâchoire inférieure. 
Plusieurs os déplacés suggèrent que les corps déjà squelettés ont été poussés au centre de la tranchée pour faire place à de nouveaux. Certains squelettes ont également la première vertèbre cervicale préservée, indiquant que la tête a été retirée avec soin plutôt que lors d'une action violente et irréfléchie. « Il peut sembler évident de supposer un massacre avec des sacrifices humains, peut-être même en rapport avec des idées magiques ou religieuses. Des conflits guerriers peuvent également jouer un rôle, par exemple des conflits entre communautés villageoises, voire au sein de cette grande agglomération. Ces personnes ont-elles été victimes de chasseurs de têtes ou leurs concitoyens pratiquaient-ils un culte spécial de la mort qui n'avait rien à voir avec la violence interpersonnelle ? » demande la cheffe de projet, la Dr Maria Wunderlich. Une partie importante des recherches futures consiste à en savoir plus sur les morts. Une équipe interdisciplinaire de chercheurs examinera les squelettes à l'aide d'analyses archéologiques de l'ADN, de la datation au radiocarbone et de l'analyse des isotopes stables pour faire la lumière sur l'âge des morts au moment de leur décès, l'endroit où ils ont été élevés, s'ils venaient d'ailleurs, s'ils avaient des liens familiaux étroits, ce qu'ils ont mangé, les maladies qu'ils ont pu avoir et quelles ont pu être leurs causes de décès : https://arkeonews.net/headless-skeletons-discovered-in-prehistoric-mass-grave d'Arkeonews 
Voir aussi https://www.maxisciences.com/archeologie/une-quarantaine-de-squelettes-decapites-decouverts-dans-une-tranchee-de-7000-ans_art47872.html de Gentside (s'ils veulent Gentside Savoir des choses sur les mégalithes, ils savent où j'habite ;-) )
Bon anniversaire à Patrick Green :-) Y a pas/plus grand-chose de mégalithique dans le Département du Var / Visit Var ou vers la Ville de Manosque en Alpes de Haute-Provence Tourisme alors j'en profite pour poster cette news ! Du coup il y aura conférence samedi 11/02 à 16h à la salle de cinéma de la Bolline :-)
« Une "mini vallée des Merveilles" a été découverte non loin du Club plaisir et loisirs Valdeblore, dans la Métropole Nice Côte d'Azur. Cette fois il ne s’agit pas de gravures mais de peintures rupestres. Tracées du bout du doigt par des hommes du néolithique... Il y a 4.000 ans! » (dîtes les journaleux de Nice-Matin, c'est un collégien qui a pondu ça ??? : on écrit HHHommes, Néolithique et si ça a 4 000 ans c'est de la Protohistoire, de l'Âge du Bronze !!!). Voir aussi https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/alpes-maritimes-des-peintures-vieilles-de-4000-ans-decouvertes-par-hasard-a-valdeblore_AN-202301290222.html de BFM Nice Côte d’azur
Il s’agit d’une découverte majeure: 120 peintures rupestres. Des motifs représentant des guerriers du néolithique et tracés du bout doigt par nos ancêtres il y a 4.000 ans. Les pigments utilisés ne présentent aucune trace de modernité. Il s’agit de Cargneule broyée, un agrégat rocheux qui constitue le socle de Valdeblore.
C’est là, entre Tinée et Vésubie, que les fresques ont été découvertes en Explore Nice Côte d'Azur. Grâce à la passion de deux enfants du pays, les judokas Marcel et Loïc Piétri. Une trouvaille authentifiée par l’Institut de Préhistoire et d’Archéologie Alpes Méditerranée dont le président, Claude Salicis, souligne le caractère exceptionnel de cette découverte.
"À vingt kilomètres à vol d’oiseau du Mont Bégo et de ses célèbres gravures. Sauf qu’il s’agit cette fois de peintures rupestres. Or il n’en avait été identifié que deux à travers tout le département. Ici nous en avons trouvé 120 d’un coup. Ce qui fait de ce site l’un des plus important de toute la Provence", insiste le président de l’IPAAM.
Et pourtant elle est passée inaperçue lorsqu’il y a quelques années des voies d’escalade ont été aménagées sur ces falaises surplombant le hameau de La Roche à Valdeblore. La paroi avait alors été en partie décroûtée, endommageant du même coup certaines représentations. Des motifs classiques du néolithique qui semblent témoigner de la violence de cette époque post-glaciaire.
Le site de Valdeblore était sans doute un lieu de recueillement, un sanctuaire pour guerriers celto-ligures. Au fond de grottes votives, comme à Levens, au sommet d’une colline comme à La Plastra, les chercheurs ont mis au jour d’autres traces de la présence de l’Homme sur la Côte d’Azur : https://www.nicematin.com/histoire/lincroyable-decouverte-dun-site-prehistorique-dans-les-alpes-maritimes-823972
Sretan rođendan Istvan Isak :-) Il y a environ 6 200 ans, 41 personnes ont été tuées et enterrées dans une fosse commune dans ce qui est aujourd'hui la Croatie, et des membres de leur propre communauté pourraient les avoir assassinées, selon une nouvelle analyse des restes :-o : https://www.livescience.com/prehistoric-massacre-croatia.html de LiveScience
Des hommes et des femmes adultes figuraient parmi les morts, mais les âges du groupe variaient de 2 ans à 50 ans, et environ la moitié des squelettes appartenaient à des enfants. La plupart des coups mortels étaient des coups au crâne par derrière, et il n'y avait aucune marque sur les os des bras indiquant que les victimes avaient tenté de se défendre contre leurs agresseurs. 
L'analyse génétique a montré qu'environ 70% des personnes décédées n'étaient pas étroitement liées à d'autres victimes, mais toutes partageaient une ascendance commune. Les chercheurs soupçonnent que le massacre a pu être provoqué par un boom démographique soudain ou un changement des conditions climatiques qui ont épuisé les ressources et conduit à des meurtres de masse aveugles.
La tombe a été découverte en 2007, lorsqu'un homme qui vivait dans un petit village des collines de Potočani, en Croatie, creusait les fondations d'un garage, et de fortes pluies ont exposé une fosse contenant des dizaines de squelettes. Des archéologues de Sveučilište u Zagrebu menaient une fouille à proximité, et ils ont pu commencer à enquêter sur la fosse commune le jour de sa découverte, a déclaré Mario Novak, auteur principal de la nouvelle étude et chef du Laboratoire d'anthropologie évolutive et bioarchéologie à l'Institut de recherche anthropologique de Zagreb.
La fosse est petite, mesurant environ 2 mètres de diamètre et 1 m de profondeur, et au moins 41 corps y ont été jetés sans ménagement. Il n'y avait pas d'objets contemporains dans la fosse - juste des fragments de poterie qui semblaient être préhistoriques. La datation au radiocarbone des os, du sol et des fragments de poterie a confirmé l'âge de l'enterrement, le datant d'environ -4 200.
Les chercheurs ont identifié 21 des victimes comme des enfants âgés de 2 à 17 ans et 20 comme des adultes entre 18 et 50 ans ; 21 des morts étaient des hommes et 20 des femmes. Lorsque les chercheurs ont inspecté les corps, ils ont découvert que la plupart présentaient au moins une blessure traumatique à l'arrière du crâne et que certains crânes présentaient jusqu'à quatre perforations. Le seul scénario plausible était un massacre. La répartition des hommes et des femmes, et des adultes et des enfants, était à peu près égale, et il n'y avait aucune blessure aux membres ou au visage, de sorte qu'ils n'ont probablement pas été tués dans une escarmouche pendant le combat. On ne sait pas si les victimes étaient retenues ou autrement incapables de se défendre car il n'y a aucune blessure défensive. Les données génétiques ont montré que seulement 11 des victimes étaient des parents proches, de sorte que le massacre ne visait pas un groupe familial spécifique. Cela ne ressemblait pas non plus à un meurtre discriminatoire planifié, dans lequel les ennemis avaient tendance à assassiner des hommes plus âgés tout en capturant des femmes. « Dans ce cas, il s'agissait simplement d'un meurtre au hasard, sans aucun souci de sexe et d'âge », a déclaré Novak.
Une fosse mortuaire néolithique qui a été récemment décrite en Espagne contenait également un fouillis de squelettes – hommes et femmes, jeunes et vieux. L'ADN a montré que les victimes étaient des arrivées récentes dans la région, elles ont donc peut-être été abattues par des habitants protégeant leur territoire (https://www.livescience.com/neolithic-massacre-bones-found-spanish-cave.html) . Mais les preuves génétiques du site de Potočani ont indiqué que même si la plupart des morts n'étaient pas étroitement liés, ils partageaient une ascendance commune. Cela signifie qu'ils n'étaient pas des nouveaux venus ; ils provenaient plutôt d'une population locale homogène et stable. L'explication la plus probable est celle que les archéologues et les climatologues ont suggérée pour d'autres sites de massacres anciens en Allemagne et en Autriche datant d'il y a environ 5 000 ans, dans lesquels des adultes et des enfants ont également été tués sans discrimination et jetés dans des fosses communes peu profondes. Dans ces scénarios, un changement climatique prolongé qui a provoqué des inondations ou des sécheresses - peut-être combiné à un boom démographique inattendu - aurait pu conduire à des querelles sur des ressources précieuses. Et à Potočani, une de ces luttes est devenue mortelle. « En étudiant ces massacres anciens, nous pourrions essayer d'avoir un aperçu de la psychologie de ces personnes, et peut-être essayer d'empêcher des événements similaires aujourd'hui", a déclaré Novak. "Nous avons des preuves d'anciens massacres remontant à au moins 10 000 ans. Aujourd'hui, nous avons aussi des massacres modernes - la seule chose qui a changé, c'est que nous avons maintenant des moyens et des armes plus efficaces pour faire de telles choses. Mais je ne pense pas que la nature humaine ou la psychologie humaine ait beaucoup changé » ! Les résultats ont été publiés en ligne dans https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0247332
Feliz cumpleaños a Saúl Fdez qui me permet de traiter de ce sujet super intéressant qu'est la violence préhistorique dans l'Yacimientos de la Sierra de Atapuerca, non loin de la Fundación Atapuerca ! A la Sima de los Huesos, il y a des preuves de violence inter-personnelle et le dépôt des morts en un geste funéraire est privilégié : il ne s'agit pas de guerre à proprement parler, mais de conflits entre groupes, comme le font les autres animaux pour des questions de territoire ou globalement d'accès aux ressources, alimentaires comme sexuelles : lisez https://fr.wikipedia.org/wiki/Sima_de_los_Huesos#Quelques_cr%C3%A2nes_et_l'origine_violente_des_fractures
{Illustration de Raul Martin issue de https://web.archive.org/web/20160725034103/http://www.atapuerca.tv/imagenes/rmartin.php}

Violences préhistoriques (album de mon ancienne page Facebook)

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