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Jeudi 23 mars 2023, dans la salle d’exposition de la Biblioteca de Salobreña, a été présenté un livre contenant les conclusions d’une étude sur le site préhistorique de Monte Hacho du Salobreña Turismo. Il s’agit d’une zone où se trouvent les premières traces d’établissement humain sur la côte de Grenade.
Par son enclave privilégiée et son riche entourage, la localité a été l’établissement de nombreuses civilisations. Pendant le Néolithique, les bergers semi-nomades fréquentèrent la zone, en laissant comme trace de leur culture la Grotte du Gran Capitán près de Lobres. À cette époque, il n’y avait pas la plaine fertile actuelle, mais une baie dans laquelle la colline où se trouve aujourd’hui Salobreña était une île. Les apports du fleuve Guadalfeo ont fait disparaître progressivement la baie, qui s’est transformée en plaine fertile à l’âge du cuivre et du bronze. L’île de Salobreña fut rattachée au continent, mais le rocher de Salobreña restait un îlot. Au -IIIè millénaire, les premiers établissements stables sont apparus sur les différents promontoires de la région, principalement dédiés à l’agriculture et à l’élevage : https://es.wikipedia.org/wiki/Salobre%C3%B1a#Prehistoria_y_Antig%C3%BCedad
L’étude a débuté il y a 10 ans et a consisté à analyser les différents aspects liés à ce que l’on considère comme les premiers habitants connus de l’Ayuntamiento de Salobreña et du reste de la Costa de la Diputación de Granada, dont la datation se situe entre -5 000 et -3 000, plutôt aux environs de -3 500 ici.
Le projet a non seulement permis de localiser les vestiges de la présence humaine dans la région, mais aussi d’analyser les restes fossiles de la faune et de la flore, ce qui témoigne de la biodiversité qui existait à cette époque.
Les auteurs du livre sont José Juan Redondo, Carlos Sormpas, Iván Sánchez Marcos et Federico Martin Rodriguez, ce dernier étant le coordinateur du projet. Les premières populations de Salobreña, selon cette étude incluse dans le livre, appartenaient à des groupes dispersés et de petite taille qui se consacraient principalement à l’agriculture et à l’élevage, et qui étaient répartis autour du promontoire de la Villa, du Peñón de la playa, du Tajo de los Vados et du Monte Hacho lui-même.
Selon Martínez, les découvertes faites sur le Monte Hacho ont permis de mettre au jour des vestiges de présence humaine datant du Néolithique final et de l’âge du bronze : https://www.radiosalobrena.com/un-libro-recoge-el-estudio-del-yacimiento-prehistorico-del-monte-hacho-de-salobrena de Radio Salobreña

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