Polissoirs, pierres futées à affûter

$Bon anniversaire à Gilles Gay avec le Polissoir dit la Pierre Saint-Martin, polissoir de 1,20 m sur 0,80 m, déplacé sur le parvis de l'église, après avoir été trouvé en 1975 lors de travaux de comblement d'un chemin, au lieu dit Le Pas de Saint-Martin de Penin, mon Village, rattaché à l'Office de Tourisme des Campagnes de l'Artois ! Une légende est attachée à cette pierre : le cheval du saint aurait fait un faux pas sur une grosse pierre et y aurait laissé l'empreinte de sa glissade. La pierre fut découverte par un fermier du village labourant son champ. Le cultivateur, voulant débarrasser son terrain de cet encombrant témoin, le ramena à la ferme de Doffines. Dès ce jour, ses animaux commencèrent à dépérir, puis à mourir. Il attribua la cause du désastre à la pierre qu'on soupçonna douée d'un pouvoir surnaturel. Il la ramena à son point de départ. Une chapelle à la dévotion de Saint-Martin fut édifiée à son emplacement et notre grès placé au milieu. Cet édifice fut rasé en 1685, nous dit-on dans le terrier de 1698. Seul subsistait le grès : http://t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?Projet=France&IDSite=POSAI5-3 {Photo d'Olivier Malsy dans https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Polissoir_de_la_Pierre_de_Saint-Martin_Penin.jpg}$

Bon anniversaire à Fabrice Marti de l'Inrap avec le Polissoir de Créteil :-) J'allais presque dire bravo à la Ville de Créteil pour sa page dédiée à l'archéologie (https://www.ville-creteil.fr/le-passe-archeologique), mais quand j'ai lu « Le sous-sol de Créteil est riche d’une histoire humaine plusieurs fois millénaire. C’est à partir du XIXe siècle que l’intérêt pour l’archéologie s’est développé. Des vestiges ont ainsi été conservés, dont le plus connu est le polissoir néolithique exposé square P. Hervy » avec une pauvre photo des années 2000 j'ai cru que j'allais m'étrangler (et c'est pas à moi de chercher votre page fb : les communicants institutionnels franciliens sont aussi un con pétant que leurs homologues provinciaux :-( !!!)
Donc, encore une fois, heureusement que les Citoyens sont là pour rattraper la nullité institutionnelle : « Quelques rares silex du Paléolithique sont encore mis au jour au début du XXe siècle sur le territoire communal. Le Néolithique a laissé plus de traces tel le polissoir qui fait la fierté préhistorique de Créteil (ah bon :-o ?!?!?! ça se voit pas des masses !!!). Ce bloc de plus de deux tonnes servait à l'affûtage des pierres. Au moins deux haches néolithiques ont également été découvertes dans la zone du Mont-Mesly. L'une d'elles (hache de jadéite) est exposée au Musée d'Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye. En draguant la Seine au XIXe siècle, plusieurs armes de l'Âge de Bronze furent découvertes. Elles sont exposées au British Museum : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9teil#Histoire
Voilà juste pour Wikipédia, passons aux choses encore plus sérieuses juste en demandant gentiment à Mister Gogole : « L'abbé Dambrine signale la découverte faite en 1887, au 195 de la grande rue de Créteil, au cours de terrassements, d'un coup- de-poing acheuléen. Plus récemment, en octobre 1902, presque en face, à droite de la même rue, des ouvriers qui creusaient les fondations d'un perron, découvrirent une hache de pierre encore emmanchée. Les ouvriers s'empressèrent de se dessaisir de cet outil étrange pour eux en faveur d'un passant qui leur en offrait une somme sérieuse.
Enfin, M. l'abbé Dambrine a signalé, le premier, l'existence d'un polissoir à Créteil. Il se trouve dans une propriété particulière, 33, rue du Moulin, désignée en 1908, sous le nom de propriété Bariquand. Cette propriété depuis les inondations de 1910, dont elle eut à souffrir à cause de son voisinage de la Marne, fut abandonnée et mise en vente. Le dimanche 17 octobre 1915, la Société d'Excursions scientifiques visita le polissoir de Créteil. Certainement il n'était pas en place ; il a été transporté là pour l'agrément du site en même temps que d'autres pierres, moins volumineuses, destinées à maintenir les terres du labyrinthe.
Il est constitué par une roche de grès qui mesure 1m80 de long, 1m25 de large avec une épaisseur variant de 0m40 à 0m60. Sa surface présente sept rainures variant de 0m30 à 0m70 de longueur et une partie légèrement polie où se dessinent deux cuvettes, peu accentuées, ayant 0m40 et 0m70 de long. Sur un côté de la roche qui a à cet endroit 0m40 d'épaisseur, existe une cuvette ayant 0m35de long, 0m15 de large et une rainure ayant 0m35 de longueur.
Sa roche, m'a-t-on dit, n'ayant pas été jugée bonne à faire du moellon était la cause qui l'avait empêché de subir le sort des autres pierres, ses voisines. Je fis remarquer, de mon mieux, à Mme Fléchon qui m'accompagnait, l'intérêt qu'avait cette pierre comme antiquité locale et que, si elle gênait à l'endroit où elle se trouvait, il serait facile de la transporter dans une autre partie du jardin. J'avais pris congé de Mme Fléchon, lorsqu'elle me rappela pour me dire : Si mon mari voulait s'en défaire, connaîtriez-vous quelqu'un ou une société qui voudrait l'acheter? Je répondis que l'acheteur tout désigné devait être à mon avis la commune de Créteil » : https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1920_num_17_6_7546

Bon anniversaire à Thomas Laval avec ses photos des polissoirs de la Trompetterie dans le Village de Condat sur Vézère, si la Communauté de Communes Terrassonnais Haut Périgord Noir a des infos complémentaires je suis preneur :-) .
Destination Vézère-Périgord Noir avec ces étonnants blocs de gré rouge qui ont été utilisés au Néolithique pour polir les fameuses haches en silex ou roches dures : https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=pfbid02BezUfLwYooJHU99T5Hi2qDh1dCKXeHtDqHvECFqxfM4pyKdsWcKoLhXAbvDt4Vd1l&id=100010419738139 (y) :-) <3

Bon anniversaire à Martin Thimothé avec le Polissoir dit le Pas de Saint-Martin, non loin d'Aumerval en fête, dans les Vallées d'Opale :-)
Voici ce qu'en dit Nord Découverte dans https://nord-decouverte.fr/pas-saint-martin-aumerval : « En suivant la route qui mène de la Mairie de Pernes à Aumerval, dans l’Arras Pays d'Artois Tourisme, arrêtez-vous un instant sur le bas-côté… Un panneau vous indique l’emplacement de la pierre Saint-Martin qui se trouve juste à côté, entourée d’herbes. Vous remarquerez immédiatement sa forme allongée faisant penser à une tête de cheval. Sur une face, il y a comme l’empreinte profonde d’un sabot, sur une autre celle d’ une empreinte humaine. Usure du temps, facétie ou traces surnaturelles ? Nous avons rendez-vous avec une de ces pierres insolites de notre région qui nous font parcourir bien des légendes…
On raconte que cette empreinte dans la pierre fut laissée par le sabot du cheval de Saint-Martin. Le futur évêque de la Ville de Tours / Tours Val de Loire Tourisme. Pourchassé par des Romains, il essayait d’échapper à ses poursuivants. Son cheval prit alors son élan et s’élança d’un bond en direction de l'As Bellimont (nom sans doute d'origine celte, associé au dieu Bélénos : https://fr.wikipedia.org/wiki/Belenos), distant de quelques kilomètres. Un saut si prodigieux qu’il laissa cette marque dans le grès… Mais, dans son élan, il fit tomber le clocher de l’église de Pernes distante de 3 km. Clocher qui ne fut jamais reconstruit. Depuis lors, voyageurs et marcheurs ont coutume de mettre un pied dans la cavité pour voir s’envoler toute trace de fatigue…
Il faut dire que Saint-Martin et son cheval – ou son âne – sont de grands pourvoyeurs de lieux légendaires… Y compris dans notre région. Il n’y a pas jusqu’aux fesses de la brave monture qui n’ait laissé d’insignes souvenirs à la surface des grès. On recense ainsi plus d’une vingtaine d’exemples de pied de la mule, de l’âne ou du cheval de Saint-Martin. Elles ont souvent pour point commun la présence de cupules, de stries ou de cuvettes. On ne compte plus également les fontaines miraculeuses qui portent son vocable. Paradoxe, le saint évêque combattit impétueusement toute sa vie ces « croyances païennes » qui vénéraient les eaux des sources, les arbres, les pierres dressées… Peine perdue, son nom et sa légende habillent désormais nombre d’entre elles. La christianisation des anciens lieux de culte a parfaitement fonctionné… Superposant croyances, légendes et folklore. Ce saint très populaire en France est d’ailleurs encore traditionnellement fêté en Flandre autour du 10 novembre. Des réjouissances qui donnent lieu à des cortèges comme celui de Visit Dunkerque notamment.
Les pierres à cupules, ces trous creusés en surface qui retiennent l’eau ont toujours été l’objet de croyances. On n’hésitait pas d’ailleurs autrefois à en creuser de nouvelles ou élargir les existantes. Boire l’eau recueillie, s’y asseoir, y déposer une offrande, une pièce de monnaie, une épingle, un objet personnel… Faisait partie des rituels les plus courants. Et l’est encore.
Cette usure de la pierre est-elle liée à un passage fréquent, servait-elle de point d’appui pour enjamber un fossé ? C’est tout à fait possible. On retrouve en effet un grand nombre de ces « pas » servant de marches naturelles creusées par les voyageurs, les paysans et les marins au fil des siècles. Creusées peu à peu par les passages, elles ont souvent été aussi l’objet d’une retaille pour les rendre plus profondes et plus stables… Sans oublier la facétie de certains villageois. C’est ainsi que la nature fut quelquefois aidée pour dessiner ces pas, mains, empreintes de pieds ou d’équidés et même augustes fessiers… Des diables, fées, saints et saintes, animaux qui leur font cortège hantant encore les bosquets et les sous-bois pour notre plus grand bonheur ».
Voir aussi ce qu'en dit Mikerynos Touraine Insolite dans https://touraine-insolite.clicforum.fr/t822-Polissoir-fixe-Les-Pas-de-Saint-Martin.htm (y)

Bon anniversaire à Louis De Weyer avec le Polissoir des Augères dans la Commune de Palluau-sur-Indre de la Communauté de communes Châtillonnais en Berry (dont je veux bien svp une photo à Partager avec la Communauté des Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths :-) ), grand polissoir comportant de nombreuses cuvettes devant une maison non loin de l'Office de Tourisme du Châtillonnais en Berry. Il comporte également un trou de mine : polissoir ré-enterré après l'échec de sa tentative de destruction.Une haie a été plantée dessus, mais on peut encore en apercevoir le dessus : http://t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?Projet=France&IDSite=POAUGR-4 et http://gerardcoulon.chez-alice.fr/martyrologe/martyro.htm

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