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Les Grands Anciens des mégalitheurs : les premiers "Néolithiques"

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Happy birthday to Ajdar Minigulov avec sa photo très intéressante de poteries vieilles de 15 à 12 000 ans, issue de … ??? From where did you take this illustration please ? :-) Toujours est-il qu'en tentant de remonter à la source j'ai trouvé ça : « En discutant de la question de l'origine de la poterie dans un contexte mondial, on constate que l'Asie de l'Est a remplacé la pensée séculaire établie depuis longtemps selon laquelle la domestication des plantes est antérieure à la poterie. Les dates radio-métriques suggèrent l'émergence de la technologie de fabrication de poterie en Asie de l'Est vers 14 000 BP et 13 000 BP. De nombreux chercheurs travaillant en Extrême-Orient ont constaté la fabrication de poterie artisanale d'au moins 20 000 ans BeforePresent à partir d'un site connu sous le nom de grotte Xianrendong dans la province chinoise du Jiangxi. En ce qui concerne l'origine de la poterie, toute la région, en commençant par le sud de la Chine, le Japon, l'Extrême-Orient russe et la Sibérie orientale, a fourni une séquence chronologique pour la plus ancienne poterie du monde, due à la nécessité de cuisiner des céréales alimentaires. L'étude expérimentale et les données fauniques des coquillages suggèrent une autre possibilité de cuisson des coquillages comme stimulus pour l'invention de la fabrication de poterie dans la partie sud de la Chine. La chasse et la pêche étaient les activités économiques possibles des premiers potiers de l'Extrême-Orient russe et la poterie devait être utilisée pour la cuisson de la viande et du poisson et spécialement pour l'extraction de la graisse des salmonidés anadromes dans le fleuve Amour. L'émergence de la poterie n'a pas été associée aux activités agricoles car les preuves de l'agriculture sont assez tardives par rapport à la fabrication de poterie. Le passage de la tradition lithique à l'émergence de la céramique au Japon a été corrélé aux changements climatiques de la période post-glaciaire et à l'évolution du mode de subsistance. Une comparaison de la technique de fabrication, du traitement de surface et des styles d'ornementation de la poterie ancienne trouvée en Extrême-Orient russe et au Japon suggère un développement similaire des cultures préhistoriques tout au long du Pléistocène final. La large distribution de la fabrication de poterie ancienne en Asie de l'Est a été expliquée comme le résultat d'interactions intersociétales de personnes vivant dans des conditions environnementales indifférenciées, éventuellement avec d'autres idées et technologies. Compte tenu des données récentes, plusieurs centres indépendants pour l'origine en Asie de l'Est ont été suggérés. Sur la base d'un examen critique des premières dates radio-carbone pour l'émergence de la poterie dans différentes régions d'Asie de l'Est et des conceptions, formes et autres caractéristiques technologiques des premières poteries, on suggère une apparition presque simultanée de la technologie de la poterie dans différentes parties de l'Asie de l'Est, ce qui ouvre la possibilité de trois "centres" indépendants d'origine de la poterie, situés dans le sud de la Chine, au Japon et dans l'Extrême-Orient russe, le rythme du début de la poterie dans différentes parties du monde était un processus asynchrone et lent » : https://www.academia.edu/3642635/The_Earliest_Pottery_in_East_Asia_A_Review_Puratattva_42_227_237 de K.N. DIKSHIT de Archaeological Survey of India et Manjil Hazarika de l'Universität Bern
« Il y a de bonnes raisons de supposer que trois traditions céramiques distinctes se sont formées en Asie de l'Est dans le Pléistocène terminal : le Bas-Amour (ou Osipovka), le Jomon Incipient et la Transbaïkalie sur le Moyen-Amour. Ils sont clairement différents dans l'ensemble des caractéristiques stylistiques et technologiques et ont leur propre zone d'occupation plus ou moins compacte. Le cas des premières céramiques du sud de la Chine est moins clair. A en juger par certaines spécificités, elle se rapproche surtout de la céramique de Transbaïkalie et de l'Amour moyen. Tous les complexes céramiques du continent comparés dans cet article sont réunis par une série de caractéristiques technologiques. C'est surtout la pratique de la construction en deux couches des parois des vaisselles et de leur rainurage ; ces deux traits pourraient être interdépendants. D'autres caractéristiques courantes sont les trous traversants le long de l'embouchure des récipients et la pratique de l'encoche sur le bord qui pourrait empêcher la fissuration des récipients au stade du séchage. À l'heure actuelle, il est impossible de relier les attributs énumérés ci-dessus à la diffusion de l'une des trois traditions céramiques. Il n'est pas encore clair si ces idées ont été principalement formées en tant que tradition "prédécesseuse". Les matériaux disponibles ne répondent pas à cette question. La poterie Jomon naissante a clairement suivi son propre cours unique. Mais selon les données actuelles, nous ne pouvons pas donner de réponse définitive quant à savoir si l'origine de la poterie Incipient Jomon était indépendante. Il convient de noter la similitude des motifs d'ornement observé principalement entre les assemblages de céramiques russes et japonaises. Il est encore difficile de juger ce qui se cache derrière cette similitude stylistique. Tous les sites céramifères d'Asie de l'Est peuvent être regroupés également en deux groupes différents quant à la place qu'ils prennent dans la transition du Paléolithique au Néolithique. D'un côté, nous avons des céramiques dans des assemblages qui sont de caractères entièrement paléolithiques supérieurs, et la céramique apparaît comme la seule innovation néolithique ici. C'est le cas de la Chine méridionale et de la Transbaïkalie. De l'autre côté, on voit des céramiques en assemblages avec nombre d'autres innovations néolithiques : pointes bifaciales, haches et herminettes, rejet des microlames, témoignages de comportements rituels, etc. C'est le cas des sites Osipovka et Incipient Jomon qui apparaissent comme des représentants déjà bien cristallisés de la culture néolithique. Coïncidence ou non, mais les anciens sites sont peu nombreux et ils possèdent aussi peu de tessons, alors que les tardifs, au contraire, sont nombreux et ont beaucoup de céramiques dans les assemblages. Cette observation donne le sentiment d'une certaine covariation dans le développement des cultures Osipovka et Jomon naissantes. Un autre résultat intéressant de cette recherche comparative est l'ouverture d'un grand potentiel des premières céramiques d'Asie de l'Est pour l'étude de la diversité culturelle. Ainsi, il est devenu évident à travers cette recherche qu'à son aube la poterie manifestait sa principale qualité d'être la marque de processus ethniques ou culturels. Ainsi, les chercheurs disposent désormais d'un excellent outil qui leur permet de rechercher les origines de cultures néolithiques locales très diverses parmi les archives du Pléistocène terminal » : https://www.academia.edu/33389621/The_earliest_pottery_of_the_eastern_part_of_Asia_Similarities_and_differences de O.V. Yanshina
Feliz cumpleaños a David Gallego Valle de l'Universidad de Castilla-La Mancha mais comme y a rien de mégalithique vers Montiel dans la Diputación de Ciudad Real / Ciudad Real Turismo, j'ai du pousser jusqu'à l'Ayuntamiento de Tobarra y Pedanías du Turismo en Albacete pour rester dans la Junta de Comunidades de Castilla-La Mancha / Turismo Castilla-La Mancha :-) L'une des grottes espagnoles classées au patrimoine mondial de l'Unesco, dans le Parque Arqueológico Tolmo de Minateda : découverte par Juan Jimenez Llamas en 1914, il y a 5 grottes avec une archéologie d'il y a 8 à 3 000 ans (Néolithique ancien à la fin de l'Âge du Bronze). Voyez https://www.iealbacetenses.com/getfile.php?fr=documentos/portalcontenidos/adjuntos/LESROCHESPEINTESDEMINATEDA-.pdf de l'Institut de Paléontologie Humaine avec le soutien de l'ancêtre de la Fondation Prince Albert II de Monaco, sur le site de l'Instituto de Estudios Albacetenses (y) :-) <3
{Photo de The Megalithic Portal dans https://www.megalithic.co.uk/article.php?sid=32838}
Bon anniversaire à Pierre Emmanuel Dequest avec sa superbe illustration de vœux qui s'appliquent aussi bien à -20 020 qu'à -5 420 quand les Danubiens sont arrivés, non pas à pieds par la Chine (contrepèterie en dédicace à Pierre Felettig ;-) ), mais en remontant le Danube comme leur nom l'indique puis en arrivant en Alsace par le Rhin, qui coule à quelques dizaines de kilomètres de la source du Danube, et en descendant vers le Sud par la Vallée du Rhône, fleuve qui prend sa source dans les Alpes suisses à quelques dizaines de kilomètres de celle du Rhin : le monde fluvial est petit n'est-ce pas ??? :-o Ils sont tout de même arrivés un demi-siècle après les Cardiaux/Impressa qui après avoir caboté en Méditerranée ont mis pieds à terre dans La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, dans la Ville de Portiragnes ... qui a un musée super mal valorisé par rapport à l'importance de Peiro Signado et la Réserve Naturelle de Roque-Haute :-( : cf. https://www.archeodyssee-heraultmediterranee.com/sites_archeologiques/peiro-signado du Service Archéologique de la Communauté d'Agglomération Hérault Méditerranée
Feliz cumpleaños a Daniel Herrera Maldonado avec l'illustration de pochoirisation de mains négatives dans la grotte de Fuente del Salin (Muñorrodero, Val del San Vicent) par Prehistoric Creatures (https://www.facebook.com/prehistoricreatures/photos/a.101154092624637/104804905592889) car les Néos n'ont pas fresqué comme les Paléos mais ont tout de même peinturluré comme leurs prédécesseurs … non des grottes mais des pierres de leurs dolmens (y) :-) <3
Bon anniversaire à Régis Billon avec ses photos d'une ancienne habitante de la Ville Verneuil d'Avre et d'Iton en Normandie Sud Tourisme - Office de tourisme qui vivait là il y a une dizaine de milliers d'années du coté de l'avenue de la gare et qui a utilisé cette molette en grès poli pour nourrir sa famille. Merci et bravo à David Ashworth pour cette superbe trouvaille qui vient enrichir la collection de La Tour Grise : https://www.facebook.com/regis.billon.1/posts/pfbid02UqBSVyFf2DDf27zazhT14og4frFidLQBqndAkdiowJCCq8EpSkNHisCXtYjZLgo2l
Bon anniversaire à Jean-Yves Le Lan :-) Histoire de bien commencer la semaine, Destination Cap Sizun - Pointe du Raz car Tout commence en Finistère : Menez Dregan est un site préhistorique de la commune de Plouhinec, près de la Ville Audierne Esquibien (https://www.plouhinec.bzh/loisirs/culture/menez-dregan), grotte marine effondrée qui a livré des niveaux d'habitat du Paléolithique inférieur datant de 350 à 500 000 ans BP et des indices de feux entretenus découverts dans les niveaux inférieurs comptent parmi les plus anciens connus dans le monde : seuls quatre autres sites connus possèdent des foyers aussi anciens à Terra Amata (Alpes-Maritimes), Bilzingsleben (Allemagne), Vértesszőlős (Hongrie) et Zhoukoudian (Chine) ... sans oublier, hein Wiki, les grottes du Mas des Caves dans la Ville de Lunel-Viel non loin de l'Office de tourisme du Pays de Lunel en Plaisirs d'Hérault : https://web.archive.org/web/20150414203719/http://atraverslesages.over-blog.com/lunel-viel-et-l%E2%80%99un-des-plus-vieils-am%C3%A9nagements-de-foyer-de-pr%C3%A9-n%C3%A9andertaliens-homo-heidelbergensis !!!
Elle fait partie d'un ensemble archéologique préhistorique comprenant la nécropole mégalithique de la pointe du Souc'h et l'allée couverte de Porz Poul'han : https://fr.wikipedia.org/wiki/Menez_Dregan
La nécropole mégalithique de la pointe du Souc'h est un ensemble de sépultures néolithiques (une tombe en fosse et cinq dolmens). Cette nécropole est constituée d'un cairn de 42 m de long sur 11 m de large qui résulte de l'ajout de constructions mégalithiques successives durant tout le Néolithique moyen jusqu'au Néolithique final. À l'origine, une tombe en fosse, d'une longueur de 2,15 m et d'une largeur de 1,20 m, fut creusée dans le sol sur 0,20 à 0,30 m de profondeur jusqu'au gneiss sous-jacent. Cette tombe est orientée est-nord-ouest/sud-ouest. Les bords intérieurs étaient plaqués de pierres plates. Elle renfermait deux vases attribués à la culture de Cerny,«  dont l'un de grande dimension à ouverture ovale et l'autre en forme de bouteille, cinq armatures de flèches tranchantes, un briquet de silex comportant encore accolé son fragment de pyrite de fer et une lame de hache polie en éclogite ». L’ensemble était recouvert d'une couche limoneuse recouverte de plaquettes en gneiss, dessinant un tertre de 8 m sur au moins 26 m de longueur. La datation au radiocarbone indique une période comprise entre -4530 et -4360, « ce qui en fait la sépulture du Néolithique moyen I la mieux conservée de toute la Basse-Bretagne ». 
Au Néolithique moyen II (-4 000 / -3 500), un premier dolmen de plan quadrangulaire est construit à la proximité de la tombe et contribuant à la destruction de la partie nord de son tertre. Il est délimité par de petits orthostates et des murets en pierre sèche. Il est inclus dans un cairn à parements multiples. L'accès à la chambre s'effectue par un couloir qui ouvre au sud-est. Ultérieurement, ce couloir fut condamné par un empilement de pierres parmi lesquelles fut découvert un récipient, de type louche, comportant une languette percée de quatre trous, probablement destinée à la fixation d'un manche. Un second dolmen a été construit à environ 6 m au nord du premier, peut-être peu de temps après. Son architecture est différente du premier bien que les modes de construction soient similaires : deux cabinets latéraux de petite dimension (2,80 m sur 1,80 m) sont disposés autour d'un couloir central, formé de petits orthostates et de murets en pierre sèche. L'ensemble est inclus dans un cairn comportant plusieurs parements emboîtés. Puis un troisième dolmen vient s'accoler au nord du deuxième. Il comporte quatre compartiments distribués autour du couloir central. 
Dans le vide existant entre le premier dolmen et le groupe constitué par les dolmens 2 et 3, un nouveau dolmen, le quatrième, à chambre compartimentée, est construit vers -3310/-2910. Enfin, au Néolithique final (vers -3 500/-2 200), un cinquième dolmen, de type sépulture à entrée latérale, est édifié à peu près au centre du cairn existant qui est déjà en partie ruiné. Il comprend un couloir débouchant sur une chatière constituée de deux dalles échancrées et d'un seuil. La chambre terminale était encore recouverte d'une table de couverture. 
Les pierres utilisées pour la construction des cairns ont été extraites de deux carrières situées à l'ouest de la nécropole. Le sous-sol rocheux local, un orthogneiss parcouru d'un réseau de diaclases, a été disloqué avec de gros galets prélevés sur la côte, dont certains atteignent 50 kg, utilisés comme percuteurs et masses. 
Dans son compte-rendu de fouille, Alexis Grenot ne décrit pas toujours très précisément le lieu de découverte de l'abondant mobilier funéraire mis à jour. Le mobilier lithique en silex comprend deux haches, une pointe de lance complète et deux autres tronquées, des pointes de flèche et surtout de très nombreux éclats (plus de deux mille) dont plus de deux cents qu'il nomme « éclats-couteaux » en raison de la qualité de leur facture. Le reste du mobilier lithique est composé de galets (quartz, grès, schiste) dont Grenot s'abstient de préciser la fonction (grattoirs, perçoirs) car il admet lui-même ne pas être en mesure de la déterminer. Les éléments de parure comprennent un grain de collier en quartz rouge, deux galets polis et percés d'un trou permettant leur suspension, deux pendeloques en silex. Un petit mobilier métallique a aussi été recueilli : un bracelet et un anneau pour un enfant et divers fragments métalliques. Grenot découvrit aussi de nombreuses poteries, une trentaine à l'état de tessons et deux vase entiers. Il distingue deux types de pâte : une première assez grossière, à gros dégraissant et surtout une seconde « à pâte fine, fond rond, lèvre finement éversée et moyens de préhension à percement funiculaire, dite poterie de Souc'h, ce qui fait de ces dolmens un site éponyme ». Le cinquième dolmen, le plus récent, n'avait pas été fouillé au XIXe siècle de peur que la table de couverture ne s'effondre. Michel Le Goffic y recueillit 104 perles (78 en schiste ardoisier, 26 en clinochlore) de moins de 5 mm de diamètre, des tessons de poterie type Kerugou et d'autres de type campaniforme confirmant le caractère tardif de cette tombe fréquentée jusqu'au Chalcolithique : https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9cropole_m%C3%A9galithique_de_la_pointe_du_Souc%27h
Bon anniversaire à Isabelle Sidéra du CNRS et de l'Universitat Autònoma de Barcelona avec sa photo d'un puits néolithique, de -5 300, donc peu après l'arrivée des migrants colonisateurs agriculteurs-éleveurs venus du Proche-Orient :-p . Il se trouvait au niveau de marais, avec un cuvelage de planches assemblées et, moins habituel, des planches verticales : il pouvait servir à la récupération d’eau douce, en tout cas il était probablement lié à l’exploitation du sel (y) Des infos complémentaires stp ?, zone de découverte et surtout culture bâtisseuse ??, voire proximité avec des structures de travail ou même d'habitats ???
عيد ميلاد سعيد ل 
Abd El Basset Cheurfi :-) Ça faisait longtemps que je voulais en poster, eh bien ce sera ce soir, même si c'est loin de chez lui, mais ça reste en Algérie, dans le Tassili ! Peintures et gravures rupestres couvrent la séquence saharienne du Paléolithique à l'Âge du Bronze. Les peintures comprennent des animaux sauvages et domestiques, des figures humaines et des chars. Situé dans le massif reculé et accidenté du sud-est algérien, l'emplacement donné pour les peintures rupestres est Tin Tazarift. 
Il y a des milliers d'années, lorsque le Sahara était vert et fertile, un artiste inconnu a peint cette femme agenouillée dans une position rituelle. La peinture est sur le mur d'un abri troglodytique dans le massif reculé et accidenté du Tassili n'Ajjer dans le sud-est de l'Algérie. La peinture mesure plus de 6 pieds de haut et date d'une époque où le bétail était parqué, les batailles menées dans des chars et des lions, des girafes et des antilopes erraient librement et étaient abondantes. Le changement climatique n'est pas nouveau :-(
{Peinture acrylique de Peter Herring basée sur l'art ancien, via The Megalithic Portal dans https://www.megalithic.co.uk/article.php?sid=11418}
Alors que Grégor Marchand de l'Université de Rennes 1 annonce la 1ère diffusion télé de « Meurtre au Mésolithique » (production Vivement Lundi, en coproduction avec France Télévisions et avec la participation de TVR La chaîne, Tébéo & Tébésud, avec le soutien de la Région Bretagne, du CNC - Centre national du cinéma et de l'image animée, du Prix du producteur français de télévision et de l’Angoa) sur France 3 Bretagne jeudi 08/12 à 23h05, je communique sur le [BEAU LIVRE CADEAU] « Zacharie Le Rouzic : Archéologue et photographe à Carnac », ZLR étant un pionnier de l'archéo et de la photo appliquée, qui a formé les fouilleurs de Téviec (y) Pour en savoir plus, lisez https://www.unidivers.fr/teviec-meurtre-au-mesolithique de Unidivers Mag Rennes Bretagne
{Photo d'un article d'Ouest France sur son musée : https://infolocale.ouest-france.fr/equipements-publics/-41736/article-carnac-les-collections-du-musee-de-prehistoire-de-carnac-8723}
Buon compleanno a Duilio Della Libera :-) La Marmotta (en vidéo dans https://www.youtube.com/watch?v=9IxMSuDPsUQ), un lieu condensé dans le temps depuis plus de 7 000 ans, préservé sous 12 mètres d'eau sur le lit du lac de Bracciano à Anguillara Sabazia (que ce stronzo d'Angelo Pizzigallo -  Sindaco di Anguillara Sabazia confond avec sa propre page fb :-( ), est un site néolithique qui peut contenir de nombreuses réponses sur le développement technologique et sa transmission entre les communautés néolithiques et les sociétés indigènes avec lesquelles elles ont interagi, ou sur l'environnement dans lequel elles se sont développées. Un projet conjoint entre le CSIC et le Museo delle Civiltà (https://museocivilta.cultura.gov.it/il-villaggio-neolitico-la-marmotta doesn't work :-( ) vise à appliquer les techniques d'analyse les plus innovantes du moment à ce site exceptionnel. 
Canoës, arcs, bols, cuillères, faucilles, paniers... tout cela émerge du fond du lac de Bracciano, préservé comme par magie depuis plus de 7 000 ans. Des pièces que nous ne pouvons qu'imaginer dans d'autres endroits sont presque dans le même état que lorsqu'elles ont été laissées là par les personnes qui les ont fabriquées et utilisées. C'est le site néolithique de La Marmotta, situé à environ 60 kilomètres de la ville de Rome, caché sous les eaux du lac. Cette fabuleuse enclave, similaire au site de La Draga (Banyoles, Gérone) par ses caractéristiques et sa chronologie, a été localisée en 1989 et étudiée par des fouilles archéologiques jusqu'en 2006. Aujourd'hui, le CSIC et le Museo delle Civiltà de Rome développent un projet là-bas pour étudier la technologie et les techniques de conservation des aliments développées par ces communautés. Juan Francisco Gibaja Bao est chercheur du CSIC à l'Institución Milá y Fontanals - CSIC et le décrit comme un « site exceptionnel », en raison de l'opportunité qu'il nous donne de découvrir des objets faits de matériaux périssables, que dans d'autres types de sites il est impensable de récupérer. Au sein de ce projet, les techniques d'analyse les plus innovantes seront appliquées au gisement, telles que la microscopie confocale, l'analyse isotopique ou l'étude des phytolithes » : photo et infos de Arqueologia Paleorama EnRed dans https://arqueologiaenred.paleorama.es/2019/07/la-marmotta-neolitico-sumergido-en-el.html
Il n’existe aucune preuve indéniable qu’une pirogue préhistorique ait reçu un système de stabilisateurs, et les indices d’accolement sont très minces : la pirogue de La Marmotta, sur le lac de Bracciano au Nord de Rome, d’âge Néolithique ancien cardial, porte deux taquets latéraux traversant le bordé, qui pourraient avoir été des supports pour cet usage ou avoir reçu un balancier : https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_2018_num_115_3_14923 de Koruc
L’établissement lacustre le plus ancien actuellement connu en Méditerranée occidentale
est le site de la Marmotta à Anguillara Sabazia (Rome) qui a été découvert par hasard lors de la pose d’une canalisation d’eau au fond du lac volcanique de Bracciano. Situé à 350 m du rivage actuel et à une profondeur de 8 m, il a fait l’objet d’une fouille subaquatique sur près de 2 000 m², ce qui semble correspondre à un dixième de son
extension maximale. De la répartition de plusieurs milliers de pieux en chêne conservés dans le limon lacustre ou correspondant à des restes de parois et de toitures effondrées, il a pu être établi que cet établissement comportait des unités d’habitation rectangulaires d’environ 6/8 m. Elles étaient disposées en file, le long d’espaces de circulation orientés
parallèlement au rivage du lac. Cet habitat était essentiellement en bois, mais il comportait aussi des empierrements formant des sortes de terrasses et des structures en argile pour les revêtements de murs et des sols. Outre les maisons, il y avait aussi des dépendances telles que des abris à pirogues et des structures de stockage. Les datations dendrochronologiques ont révélé une longue durée d’occupation de -5690 à -5230. Il est possible que le modèle de tels habitats lacustres ait été diffusé vers le midi de la France au Néolithique ancien, mais on n’a pas trouvé jusqu’à présent de site bien conservé pouvant documenter amplement ces aspects : https://journals.openedition.org/archeopages/pdf/585
La colonisation médio-tyrrhénienne semble avoir commencé au début du 7e millénaire BP (-Viè millénaire). Les datations dont on dispose actuellement (Arène Candide, Pollera, Filiestru, Corbeddu, Marmotta) se placent entre 6900 et 6200 BP avec une concentration de dates entre 6500 et 6400 BP que l'on peut corréler avec celles de la céramique imprimée de la zone médio- adriatique. Les datations les plus anciennes peuvent être corrélées avec celles du style Guadone, mais il est très difficile de pouvoir établir un rapport entre le Cardial et Guadone ou même avec Stentinello, sauf quelques analogies, très générales, pour les décorations. Des problèmes existent aussi en ce qui concerne les rapports entre les premiers Néolithiques et les Mésolithiques récents. En effet, si l'on exclue l'Italie du nord, la Toscane du nord et, au sud, la grotte 3 de Latronico, on ne connaît pas d'autres industries castelnoviennes et, par conséquent, le substrat sur lequel s'est inséré le processus de Néolithisation. En ce qui concerne le territoire toscan, nous avons de bonnes séquences du Sauveterrien et du Castelnovien dans le nord, le long de la vallée du Serchio et sur le versant oriental des Alpes Apouanes et de l'Apennin tosco-émilien. La Marmotta, sur les rives du Lac de Bracciano, est un palafitte. 
Au début et pendant la première moitié du 7e millénaire BP, on assiste au développement de groupes à céramique cardiale qui, dans quelques sites comme la grotte de Settecannelle, ont des affinités très fortes avec le Cardial ancien de France, tandis qu'à Pianosa les affinités avec les groupes corses sont plus évidentes. La diffusion vers l'intérieur semble être caractérisée par l'apparition de bandes dentelées type Pienza. Ensuite le Cardial semble évoluer vers des typologies caractérisées par la diminution des décors classiques et l'apparition des décors incisés. Ce phénomène, que l'on saisit très bien en Sardaigne et dans l'ensemble de la Méditerranée occidentale, est moins clair en Toscane et dans le Latium, où les sites avec des stratigraphies claires sont très peu nombreux. Mais il est quand même possible de l'observer à La Marmotta, où cette phase évoluée du Néolithique ancien est datée vers 6300 BP. Le Cardial se termine donc avec l'apparition des complexes à lignes incisées. Ceci pose de nouveaux problèmes relatifs aux rapports entretenus entre les groupes de la fin du Cardial et la culture dénommée précédemment "Sasso - Fiorano". Sur le versant tyrrhénien, cette culture succède partout au Cardial. Dans toutes les stratigraphies connues, aussi bien dans les habitats que dans les grottes, on peut constater une continuité d'occupation. La découverte de sites comme La Marmotta et d'autres sites du massif de la Tolfa (par exemple San Pietrino), où le Cardial est suivi d'un niveau à cardial et à lignes incisées, nous oblige à considérer la possibilité d'une composante cardiale dans la formation des ensembles à lignes incisées. On constate la même chose dans les Abruzzes, où la culture de Catignano se rattache à celle de la Céramique imprimée, dont elle conserve quelques éléments typiques. La présence d'éléments communs aux deux régions, tyrrhénienne et adriatique, par exemple les grandes bouteilles avec anses en bâtonnet, indique l'existence de contacts entre la Céramique imprimée et les cultures qui lui font suite, sans que l'on connaisse pour autant les processus qui ont conduit à leur formation. La distribution des céramiques à lignes incisées est à peu près la même que celle du Cardial, avec plusieurs sites en grotte et quelques habitats. Les sites se concentrent principalement dans le nord de la Toscane, dans les environs de Sienne et dans le nord du Latium. Sur le site de la Marmotta, il semble qu’il faille cependant distinguer une première phase à céramique imprimée et peinte qui
rappelle le faciès méridional de Lagnano da Piede et une seconde phase à céramique cardiale de type tyrrhénien : https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_2001_num_98_3_12529
Lire aussi https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00721136/document et https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00721084/document
Feliz cumpleaños a Miguel Ángel Mateo Saura de l'Universidad de Murcia où il a organisé l'exposition photographique « Realidad y Mitos. (Pre) Historia en la roca », en parallèle aux visites des sites d'art rupestre de Milan, Fuente del Sabuco I et II et Abrigo de la Risca, et les expositions de la Galería Presa de la Risca et de la Sala de El Cañico (y)
Le 9 janvier 1966, Jaime Carbonell Escobar découvrait les peintures rupestres préhistoriques de la Cañaica del Calar de Moratalla. Il s'agit du premier ensemble d'art préhistorique découvert dans la commune et, par extension, dans la région du Nord-Ouest de Murcie. À cette époque, les peintures voisines de la Solana de las Covachas à Nerpio étaient déjà connues et, dans l'actuelle province de Murcie, les ensembles Cantos de Visera à Yecla et le Barranco de los Grajos à Cieza. 66 ans se sont écoulés et le travail d'un groupe de chercheurs a porté le nombre de gisements à près de 80 abris que nous connaissons aujourd'hui, ce qui fait de Moratalla la municipalité de la Région de Murcie avec le plus grand nombre d'œuvres artistiques préhistoriques et, sans aucun doute, les plus remarquables dans ce domaine de la Préhistoire, non seulement en raison du nombre de groupes d'art documenté, mais aussi en raison de la qualité du contenu de chacun d'eux. La liste des auteurs est longue : Ana Alonso, Antonio Beltrán, José Antonio Bernal, Jaime Carbonell, Antonio Carreño, Javier García del Toro, Marcial García, Alejandro Grimal, Pedro Antonio Lillo, Pedro Lucas, Miguel Ángel Mateo Saura, Concepción Pérez, Esteban Sicilia... (y)
Bon anniversaire à Marie de Bruchard de la Fondation Napoléon (beurk, le nain tyrannique fratricide en Europe, despote pas éclairé qui a rétabli l'esclavage, aboli le divorce … sauf pour lui, j'en passe et des pires en tant que fossoyeur de la Révolution :-( ) avec ses photos de petite pierre transparente et de gros cailloux exhumés sur les fouilles de l'Inrap par Aurélie BJ près de la gare des Ardoines à Vitry-sur-Seine dans le Grand-Orly Seine Bièvre (y) 
Dans le cadre du réaménagement du secteur des Ardoines à Vitry-sur-Seine, un diagnostic archéologique situé entre le « 120-130 rue du Général Malleret-Joinville » et le « 79-89-95 rue Léon-Geffroy » a été prescrit. Le service Archéologie du Département du Val-de-Marne a réalisé ce diagnostic. Le terrain présente des contextes de conservation particulièrement favorables pour le Tardiglaciaire et l’Holocène. Les épaisseurs de remblais ont protégé sur une grande moitié est les niveaux Holocènes potentiellement riches en vestiges archéologiques. Ce diagnostic a confirmé le fort potentiel archéologique de la zone. La présence de l’Homme sur l’emprise est attestée du Néolithique ancien à l’époque contemporaine, avec une occupation quasi continue entre le second âge du Fer et le second Moyen Âge. Pour le Néolithique, des vestiges d’un habitat daté du Rubané final ont été découverts avec la présence de plusieurs structures dont deux ont été identifiées comme fosses latérales de maison. Ces vestiges néolithiques sont concentrés dans la partie sud-ouest du diagnostic, présageant une probable extension du site au sud : https://journals.openedition.org/adlfi/112287
Les fosses latérales (grandes fosses oblongues) orientées est-ouest témoignent de la présence de « maisons danubiennes » appartenant aux premiers agriculteurs arrivés dans ce secteur de la vallée de la Seine il y a 7000 ans. De nombreux vestiges, moins faciles à interpréter à ce stade de la fouille – dont des fragments de récipients en céramique et des outils en pierre taillée – permettent de confirmer l’occupation humaine continue de ce secteur durant les 3 000 ans du Néolithique. Quelques structures archéologiques, moins nombreuses, ont aussi été découvertes attestant une présence humaine à l’âge du Bronze final (vers -1 400) : https://www.inrap.fr/les-fouilles-de-vitry-sur-seine-decouvrir-pendant-les-journees-europeennes-de-l-15772 avec visite lors des Journées européennes de l'archéologie.
A 5 km de là, à la confluence Seine-Marne vers la Ville d'Alfortville / Ville de Paris, dans la Métropole du Grand Paris, on a découvert une sépulture néolithique de la première moitié du -Ve millénaire : https://www.youtube.com/watch?v=2LY2H2AeBo4 du Musée d'Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye
Pour replacer dans son contexte le super docu « Meurtre au Mésolithique » de Vivement Lundi diffusé par France 3 Bretagne / France Télévisions <3 (https://www.facebook.com/photo/?fbid=134422636087146&set=a.132645776264832), on peut dire MERCI à ARTE pour « Quand l’Europe a émergé des glaces » (y) En -450 000, une immense calotte glaciaire recouvrait le nord de l’Europe. À la limite de cet océan blanc, entre les actuelles France et Angleterre, un gigantesque lac était délimité par une barrière rocheuse. Mais la fonte et le retrait des glaciers ont provoqué d’impressionnantes chutes d’eau qui ont érodé la roche, entraînant la disparition de ce rempart et la montée du niveau de la mer : VIDÉO dans https://www.youtube.com/watch?v=sT6KdkVXJu8 :-) Cette catastrophe naturelle a bouleversé l’écosystème de l’Europe. S'il est difficile d’imaginer la présence d’éléphants ou de rennes sur son sol, ces espèces ont pourtant bien fait partie de la faune du continent il y a 150 000 ans. Comment celle-ci a-t-elle réagi face aux glaciations successives et au réchauffement progressif du climat ? Et comment a-t-elle cohabité avec les populations humaines de la région ? En fondant ou en se retirant, les glaciers ont formé des amas de débris rocheux appelés "moraines", à l’origine de disparités géologiques, qui ont fortement influé sur la faune et la flore de l’Europe. Certains animaux, comme le bison, ont su s’adapter, quand d’autres, tel le renne, ont dû migrer. Alors que les températures remontaient et que la forêt prenait progressivement le dessus sur la glace, le continent européen a pris forme : https://www.arte.tv/fr/videos/098843-000-A/quand-l-europe-a-emerge-des-glaces
Le Doggerland était une étendue émergée (près de 47 000 km², une superficie supérieure à celle des Pays-Bas) qui se situait jadis dans la moitié sud de l'actuelle mer du Nord, reliant la Grande-Bretagne au reste de l'Europe durant les glaciations quaternaires (voir des cartes montrant son immersion progressive : https://www.facebook.com/Megalithesdumonde/photos/a.874084999314080/2245722802150286 de The Telegraph). Au lieu de la mer du Nord, il s’agissait d’une série de collines en pente douce, de marais, de vallées très boisées et de lagons marécageux. Suivant les millénaires, cette région était partiellement recouverte par les calottes glaciaires scandinave et britannique ou respectivement par un lac périglaciaire formé par les eaux des fleuves d'Europe du Nord dont l'écoulement était barré par les glaciers. Au dernier maximum glaciaire il y a un peu plus de 20 000 ans, le niveau de la mer était plus bas qu'à l'époque actuelle, d'environ 120 mètres, ce qui faisait émerger une grande partie de l'actuelle mer du Nord et la totalité de la Manche. Ensuite, la dernière glaciation prend fin et le niveau des eaux commence à monter. Cette augmentation aurait été lente (un ou deux mètres par siècle) et le niveau passe de -80 m en -15 000 au niveau actuel en -5 000 après avoir stagné à -40 m entre -12 000 et -8 000. Au fil du temps, les Mésolithiques du Doggerland ont vu leurs terrains de chasse saisonniers être lentement inondés : https://fr.wikipedia.org/wiki/Doggerland
Le Dogger Bank était un plateau encore émergé au Mésolithique. On pense qu'un dégagement d'eau d'un lac glaciaire nord-américain et des glissements de terrain sous-marin d'un large pan du plateau continental sur une zone encore sismiquement active (Storegga, au large de la Norvège : https://fr.wikipedia.org/wiki/Glissements_de_terrain_de_Storegga), ont provoqué vers -6 200 l'un des plus grands tsunamis jamais enregistré, jusqu'en Écosse. L'Ower Bank, vers -5 200, est l'un des derniers vestiges néolithiques du Doggerland.
Voyez aussi https://www.pourlascience.fr/tags/doggerland de Pour la Science et la VIDÉO de https://www.science.org/content/article/maps-now-submerged-land-help-reconstruct-lives-ancient-europeans
{Illustration de Science dans https://www.sciencemagazinedigital.org/sciencemagazine/31_january_2020 et infos de National Geographic dans https://education.nationalgeographic.org/resource/doggerland}
Feliz cumpleaños a Joan Vicens avec une photo de biche tournée vers l'arrière, cerf, chèvre sauvage peints sur les parois de la Cuevas de l'Yacimientos Arqueológicos de la Araña près de l'Ayuntamiento Bicorp, issue de The Megalithic Portal dans https://www.megalithic.co.uk/article.php?sid=32770
Mutlu Yıllar M Mustafa Çiftçioğlu :-) Mersin / Yümüktepe Höyük a été occupé par la Culture de la Céramique Lustrée Brun-Noir (Dark Faced Burnished Ware), de -6 900 et -6 400 : https://en.wikipedia.org/wiki/Dark_faced_burnished_ware
Vers -4 500, ce serait le premier lieu où une fonderie de cuivre a été utilisée, mais aussi où des fortifications furent construites : https://en.wikipedia.org/wiki/Yumuktepe
Lire https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02414219/document de l'Università del Salento, qui conclut : « La distribution généralisée de la culture matérielle d'Ubaid (https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9riode_d%27Obe%C3%AFd) a conduit à la formation d'un "style d'horizon" qui reliait toute la Mésopotamie et les zones voisines de développement, mais d'importantes différences économiques subsistaient entre les différentes régions malgré le partage de la poterie Ubaid. En particulier, dans les contreforts du sud de la Turquie, Ubaid s'est clairement mélangé aux traditions locales non halafiennes (https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_de_Halaf) pour créer une autre variante dialectique du phénomène Ubaid pan-régional. Yumuktepe Niveau XVI se présente comme l'une de ces variantes avec son architecture particulière, son répertoire de vaisselle sélectif, l'usage intensif d'obsidienne, ses outils métalliques utilitaires et sa société égalitariste, dépourvue d'objets de prestige et de matériel bureaucratique. Apparemment plus tôt que Değirmentepe, il aurait pu représenter une dissemblable et préliminaire - mais pas nécessairement chronologiquement plus ancienne - phase de l'adhésion au monde Ubaid, qui devait être achevée sous tous ses aspects en quelques générations. Ni à Tarsus proche ni sur aucun autre site au cours de l'enquête cilicienne, il n'y avait trace supplémentaire de la culture Mersin XVI. Pour l'instant, c'est cantonné à Mersin même et aux quelques liaisons septentrionales, auxquelles peut s'y ajouter le nouvel usage du métal pour l'outillage... plutôt point aux influences du plateau anatolien. Est-il alors concevable que des gens du nord (possiblement lié à l'exploitation des sources de cuivre du Taurus ?) soient venus s'installer sur un monticule vacant après la fin de l'occupation Halaf locale. Ces nouveaux arrivants auraient pu maintenir leurs propres pratiques pendant quelques siècles tout en adoptant une « appartenance » à la culture régionale répandue dont des pratiques économiques qu'ils ont lentement acquises jusqu'à ce que, quelques siècles plus tard, ils soient devenus pleinement intégrés dans le modèle social du nord d'Ubaid, comme en témoigne l'utilisation de sceaux, l'architecture tripartite et la production en masse de bols encastrables pour la distribution de nourriture dans l'immédiat suivant l'installation du niveau XV ».
Voyez aussi https://www.archaeologs.com/w/mersin/en d'Archaeologs
{Photo de https://www.academia.edu/40428676/Caneva_%C4%B0_V_Sevin_Eds_Mersin_Yumuktepe_a_Reappraisal_Universita_degli_Studi_Lecce_Dipartimento_di_Beni_Culturali_Collana_del_Dipartimento_12_Lecce_2004}
Feliz cumpleaños a Álvaro Sánchez Guixarro et Jorge Champi F, qui a participé aux fouilles de ce site exceptionnel dont je n'avais jamais entendu parler :-( alors vamos pour une extraordinaire Catalunya Experience <3, avec Éros et Thanatos ;-) La grotte de Can Sadurní est l'un des sites préhistoriques les plus importants de Catalogne et du Levant méditerranéen. Situé dans le massif du Garraf, il est un exemple de la première grandeur du karst de ce massif, le plus grand de Catalogne, situé au point stratégique de captage de ses eaux. Dans leur environnement, deux communautés végétales caractéristiques de ce territoire se rejoignent : le maquis côtier à buisson et palmier nain et la forêt côtière de chênes verts au chêne à feuilles étroites. Sa visite est incontournable pour tout amateur de Préhistoire, d'archéologie, de spéléologie, de géologie, de botanique, de paléobotanique et d'archéozoologie (y)
À l'heure actuelle, le site possède l'une des meilleures stratigraphies archéologiques de la Méditerranée occidentale concernant la Préhistoire moderne. À ce jour, 12 000 ans de succession stratigraphique ont documenté 10 grands moments culturels et 34 épisodes spécifiques. Les quatre couches correspondant à l'Épipaléolithique (-10 000 à -6 000) représentent potentiellement la meilleure série stratigraphique épipaléolithique du Levant péninsulaire. Les 17 couches différentes du Néolithique (-5 500 à -3 000), documentant 12 épisodes différents, et en particulier les séries stratigraphiques du Néolithique ancien au Néolithique ancien moyen, constituent la stratigraphie archéologique la plus complète sur tout l'arc méditerranéen occidental.
L'Encantat de Begues est la plus ancienne statuette en céramique préhistorique de la péninsule ibérique et a 6 500 ans. Elle est une indication importante de l'importance que Can Sadurní aurait pu avoir comme lieu de rencontre pour les habitants des zones les plus proches au cours du Néolithique. Tous les éléments incitent à considérer clairement la figurine comme un élément unique à forte charge symbolique et spirituelle. En général, la bibliographie qui traite de ce type d'images les désigne comme des images aux attributs divins. Bref, toutes ses caractéristiques correspondent à ce que, dans la préhistoire, on pourrait définir comme une idole. L'ensemble des restes trouvés par les membres du Col·lectiu per la Investigació de la Prehistòria i l'Arqueologia del Garraf-Ordal (CIPAG) en collaboration avec l'Universitat de Barcelona, indique que des célébrations et des rituels auraient pu avoir lieu à Can Sadurní pour rassembler des groupes dispersés sur le territoire et qui auraient besoin de ces rencontres pour assurer leur reproduction économique, idéologique et sexuelle : https://tribunadarqueologia.blog.gencat.cat/2012/10/30/lencantat-de-begues-noves-troballes-a-la-cova-de-can-sadurni-begues-baix-llobregat de Cultura. Generalitat de Catalunya et du Centre de Restauració de Béns Mobles de Catalunya CRBMC et https://casadecoloniescanrigol.cat/national-geographic-selecciona-lencantat-de-begues-entre-les-deu-principals-troballes-arqueologiques-del-2012 de Can Rigol
Dans toute la région péninsulaire, aucune autre grotte n'est connue avec 5 épisodes funéraires préhistoriques différents. L'épisode de la sépulture (-5 400) du Néolithique cardial ancien est la seule nécropole funéraire de cette période découverte à ce jour dans le Levant péninsulaire. Les analyses ADN réalisées sur les 10 individus détectés corroborent la présence d'halotypes moyen-orientaux et confirment les théories diffusionnistes de la néolithisation de la Méditerranée occidentale.
L'épisode funéraire du début du Néolithique moyen (-4450/-4200) suppose la détermination la plus proche du modèle funéraire utilisé dans les grottes de cette période au nord-est de la péninsule. Dans le même temps, des preuves ont été trouvées démontrant le traitement, la transformation et la consommation de bière avec une date approximative de -4 300, ce qui en fait la plus vieille bière d'Europe. Toujours dans ces mêmes niveaux néolithiques (-4 500), se trouvait la plus ancienne statuette anthropomorphe de Catalogne, appelée "L'encantat de Begues".
La découverte dans la grotte de tous les outils et éléments de la chaîne d'extraction et de fabrication de la variscite au début du Néolithique moyen (-4 500/-4 000) confirme le début de l'exploitation de la variscite ou de la pierre verte au cours du deuxième quart du -Ve millénaire aux mains des pionniers du site, l'existence d'une courbe d'expérience minière qui conduira à la perforation des mines néolithiques de Can Tintorer à Gavà et explique la présence de variscites du massif du Garraf dans les gisements pyrénéens et confirme, à la parallèlement, la mise en place des premiers réseaux commerciaux au néolithique franco-péninsulaire : BRAVO et MERCI à Turisme Baix Llobregat pour ces infos si instructives dans https://www.turismebaixllobregat.com/fr/organisez-vous/nature/grotte-de-can-sadurni-site-prehistorique (y) :-) <3
*** La Strate I est constituée des couches 4 à 10 : il s'agit d'une strate où se distinguent différents moments chronologiques d'occupation, le plus récent étant la période romaine impériale tardive (couche 4) et le plus ancien le Néolithique moyen postcardial. 
*** La Strate II est composée des couches 11 et 11b : c'est une strate formée à partir de l'entrée de grandes masses d'eau avec de la terre qui ont été amenées à l'intérieur de la grotte à la suite d'une période climatique de grandes pluies. Chronologiquement, elle a été attribuée au Néolithique postcardial. 
*** La Strate III se compose des couches 12 à 18 et chronologiquement elle a été attribuée au Néolithique ancien. Dans la couche 18, un dépôt funéraire attribuable au Néolithique Cardial a été retrouvé. 
*** La Strate IV est constituée des couches 19 à 22. Chronologiquement, les couches 19 et 20 ont été attribuées au Mésolithique entaillé et denticulé ; couche 21 dans l'Épipaléolithique géométrique et couche 21 E6 dans l'Épipaléolithique microlaminaire. 
Le registre archéologique de cette période est constitué de restes fauniques (92 %) constitués de lapins en grande abondance et de cervidés et capridés moins représentés ; restes lithiques taillés avec la technique microlaminaire (8%), dont la matière première est majoritairement du silex et dans une moindre mesure du quartz. Cependant, peu de restes d'outils et d'ornements ont été retrouvés (<1%). L'existence d'une structure de combustion a également été enregistrée. Cet enregistrement a été interprété comme une occupation de la grotte de récurrence encore imprécise. *** Épipaléolithique géométrique : Dans cette période, les restes de la faune continuent d'être les plus abondants (72%) avec une grande représentation des lapins et des lièvres, suivis des chèvres, des cervidés et des suidés, ainsi que des grands mammifères tels que les bovidés et les équidés. Il y a des restes de gravure lithique appartenant à l'Epipaléolithique géométrique, dont la matière première la plus abondante est le silex, suivi du quartz et de l'ardoise. Il y a une faible abondance de pièces à cortex, ce qui peut indiquer que l'étape de la chaîne opératoire de préparation du noyau pour la taille pouvait être réalisée dans un autre espace de la grotte sans fouille, ou à l'extérieur, ce qui permettrait de préciser un travail différencié. On a trouvé une grande variété d'outils lithiques tels que grattoirs, denticules, percuteurs, taille-crayons, lisseurs… D'autre part, des aiguilles faites d'os et de fragments de matériaux qui auraient la fonction de briquets. Le fait que cette grande variabilité des profits ait été enregistrée a été interprété comme de l'emploi à épisodes saisonniers, produit d'une économie diversifiée et à large spectre. 
*** Mésolithique entaillé et denticulé : Le dossier archéologique de cette période est très pauvre, composé de lithiques sculptées de type entaillé et denticulé, d'une spatule en os, d'un collier et d'une ocre. 
*** Néolithique ancien cardial : Au cours de cette période, 5 sépultures primaires ont été trouvées appartenant à un adulte robuste, un adulte, un subadulte et deux enfants. Son ajovar était composé de restes d'ovicaprins ; récipients en céramique remplis de graines d'épeautre, d'orge et de blé, la grande majorité (80%) avec un décor imprimé, bien qu'il existe également des décors enfilés (15%) et incisés (5%) ; un ensemble d'objets de décoration constitué de coquillages ; et des objets en os, comme une cuillère et un poinçon triangulaire. Quant aux vestiges lithiques retrouvés, ils sont peu précis. Il s'agit d'une industrie lithique laminaire de silex et de jaspe dans des proportions plus ou moins voisines (respectivement 46% et 43%). Cependant, il est apparu une meule en forme de barque pour le lot de céréales. 
*** Néolithique ancien cardial tardif : Les restes de la faune de cette période sont les plus abondants et des preuves d'écuries ont été trouvées. La poterie est peu représentée et les restes retrouvés sont décorés de motifs cardiaux et imprimés. Concernant l'industrie lithique, le nombre de grattoirs croît et de nouveaux outils tels que burins et forets apparaissent pour le travail des matières tendres, ce qui indique une expansion et une diversification du travail des matières premières. Cependant, des vestiges anthracologiques ont été trouvés qui montrent que la végétation de la région à cette époque était composée de chêne, margallon, aulne, lentisque, arboç et ullascle. Cette période a été interprétée comme un établissement agro-pastoral de nature stable, dans lequel des étables pour le bétail ont été construites à l'intérieur de la cavité. 
*** Néolithique postcardial : A l'intérieur de cette période, trois moments d'occupation ont été déterminés, appelés NP0, NP1 et NP2. Dans ces périodes, il y a une augmentation des outils lithiques liés aux tâches agricoles, et des outils liés au traitement du bois, du cuir et de la chasse sont trouvés. Dans le passage de NP0 à NP1 on observe une augmentation de l'utilisation du quartz comme matière première au détriment du silex. Cependant, les ardoises de schiste et de corniche sont utilisées pour la fabrication d'outils de menuiserie. D'autre part, des outils liés à l'exploitation minière ont également été trouvés, peut-être issus du traitement de la variscite des mines de Can Tintorer. Quant à la céramique, ses vestiges ont été attribués d'une part au style Molinot (décor avec arêtes appliquées de section triangulaire et pâte pouvant être réduite ou oxydée), et d'autre part au style Montboló (céramique lisse, noire, fine et bruni). Environ 300 restes humains ont également été trouvés, ce qui indique que la grotte a été utilisée à un moment donné au cours de cette période comme lieu de sépulture. Au cours du PN2, la grotte devient un véritable habitat stable, intensifiant les pratiques agricoles et d'élevage et les pratiques minières. A cette époque d'occupation, trois silos situés à l'extérieur de la grotte ont été associés, preuve qui appuie le fait de la stabilité de l'habitat. 
*** Néolithique final - Chalcolithique : À cette époque, la grotte est devenue un lieu de sépulture pour les individus qui s'étaient installés dans la plaine, de sorte que de nombreux restes humains ont été retrouvés. Le dépôt funéraire a été primaire et successif. Il semble que la grotte ait été utilisée comme une véritable nécropole. Parmi les aixovars étudiés, on distingue la présence de céramiques véraciennes à applications plastiques et de céramiques appartenant au style des Vases de Carena Alta. Cependant, il existe une multitude d'ornements personnels réalisés avec des canidés de suidés et de carnivores, des tanières callaïtes, et des pendentifs en os et malacofaune. Des objets catalogués comme prestigieux apparaissent également : les boutons de forage en forme de V. Du côté des vestiges lithiques, les pointes de flèches se distinguent. 
*** Bronze ancien : La grotte est récupérée comme habitat. Il y a des restes de céramique appartenant au style épicampaniforme. Les vestiges lithiques et osseux sont très rares, à l'exception des macroutils lithiques, parmi lesquels un fragment de hache a été retrouvé. 
*** Bronze final IIIA : Pendant cette période, on suppose que la grotte est à nouveau utilisée comme tombe funéraire. Au total, 5 urnes funéraires, pointes mailhaciennes et fragments de céramique du groupe Bora Tuna ont été retrouvés. Le groupe humain était installé dans la vallée de Beques et déposait les cendres de ses morts dans la grotte. 
*** Bronze final IIIB : De cette période, seuls deux fragments de céramique ont été retrouvés lors de fouilles. Le reste des objets a été étudié à partir de la collection du Museu Víctor Balaguer dans l'Ajuntament de Vilanova i la Geltrú. Parmi ceux-ci figurent plusieurs pointes de flèches et fragments de céramique appartenant au groupe Bora Tuna. 
*** Ibéro-romain : Enfin, dans la strate I, des pièces de monnaie ibériques datées du -IIe siècle et des fragments de céramique de terre sigillée paléochrétienne et d'autres types de céramique typiques de la période ibérique ont été trouvés : https://ca.wikipedia.org/wiki/Cova_de_Can_Sadurn%C3%AD
Les découvertes sont conservées au Museu d'Arqueologia de Catalunya. Generalitat de Catalunya et au Museu de Turisme Vilafranca del Penedès
Voir aussi https://www.begues.cat/begues/equipaments/cova-de-can-sadurni.html de l'Ajuntament de Begues et https://ipna.duw.unibas.ch/de/forschung/fg-antolin/projects/cova-de-can-sadurni de Universität Basel
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