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Habitations des mégalitheurs

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Feliz cumpleaños a Mário Carvalho du Ebora Megalithica qui ici prend la photo de Manuel Calado et Marco Pla en pause dans la construction d'une habitation de mégalitheurs au Centro Interpretativo dos Almendres - Arqueologia e Natureza (y)
Buon compleanno a Tonino Meloni avec sa photo près du cercle mégalithique du Monte Baranta Olmedo (y) Le complexe mégalithique de Monte Baranta est daté de la période chalcolithique. Il se compose d'un mur mégalithique protégeant la colonie du nord et de ce qu'on appelle "Torre" ("tour"), l'enceinte. Paolo Melis spécule que les nuraghi de l'Âge du Bronze pourraient provenir de ce type de construction. Monte Baranta est l'un des établissements fortifiés chalcolithiques les mieux conservés de Sardaigne, les autres étant Punta de S'Arrocu et Monte Ossoni : infos de The Megalithic Portal dans https://www.megalithic.co.uk/article.php?sid=6336264
Buon compleanno a Flavia Busatta avec sa photo des habitats sur pilotis, de l'Âge du Bronze, reconstitué au nord-ouest du lac de Constance ou Bodan (Bodensee en allemand), un ensemble de plusieurs plans d'eau (le lac Supérieur est appelé Lacus Venetus :-o , encore ces Vénètes de la Mairie de Vannes et de Venise :-) ) situés au nord des Alpes, à la frontière entre l'Allemagne (Bayern Tourismus Marketing GmbH / Visit Bavaria, Urlaubsland Baden-Württemberg), la Suisse (St.Gallen-Bodensee et Thurgau Bodensee) et l'Autriche (Urlaubsland Vorarlberg), alimenté principalement par le Rhin (y) 
La colonisation des rives du lac de Constance remonte au Mésolithique (-IXe millénaire). Les stations littorales du Néolithique et de l'Âge du Bronze (-Ive /-IIe millénaire), telles Arbon (à la Bleiche : au moins deux horizons d'habitat de la 1re moitié du -IVe millénaire, civilisation de Pfyn, et un village datant de -3384/-3370, période de transition, encore mal connue, entre les civilisations de Pfyn et de Horgen; le site du Bronze ancien est aussi d'une très grande importance scientifique car deux à quatre phases d'habitat s'y sont succédé entre -1 700 et -1 500 : on pense aujourd'hui que les maisons, d'une surface moyenne de 23 m2, sont des constructions à poteaux porteurs, posées à même le sol), Steckborn (au moins trois stations littorales néolithiques : à la Schanz, la principale période d'occupation est datée entre -3766 et -3576, civilisation de Pfyn, tandis que dans la baie de Turgi elle s'étend de -3838 à -2694, couvrant ainsi les civilisations de Pfyn, de Horgen et de la céramique cordée), Eschenz (sur la double île de Werd, située dans la zone de transition entre le lac et le Rhin, qui doit son existence à des dépôts calcaires postglaciaires, la présence de gués naturels sur le Rhin favorisa une occupation du site à presque toutes les époques préhistoriques. L'île fut colonisée pour la première fois peu après -4 000, civilisation de Pfyn, colonisation des régions humides de l'avant-pays alpin au début du Néolithique tardif ; après une assez longue interruption, une deuxième phase débuta avant le milieu du -IVe millénaire, Pfyn tardif ; après une troisième phase, civilisation de Horgen dans la seconde moitié du -IVe millénaire, les eaux montèrent et recouvrirent l'île ; les derniers habitats néolithiques datent de la première moitié du -IIIe millénaire, civilisation de la céramique cordée. On ne retrouvera des traces de colonisation qu'au milieu, -XIe s., et à la fin, -IXe s., du Bronze tardif ; ces deux phases sont séparées dans la stratigraphie par une couche d'inondation. L'île, grâce à sa situation favorable à proximité des axes de communication, était devenue un point de rupture de charge. Depuis 2011, elle fait partie des « Sites palafittiques préhistoriques autour des Alpes » inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco : https://palafittes.org), Wangen (D), Hornstaad (D) et Unteruhldingen (D), remarquablement conservées en milieu humide, sont d'un grand intérêt pour la recherche préhistorique en Europe. Dès l'Âge du Bronze ancien, toute la région du lac de Constance fut colonisée : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/008655/2007-06-11
Bon anniversaire à Ismael Yahemdi du Musée départemental des Arts asiatiques (à ne pas confondre avec le Musée national des arts asiatiques - Guimet : bah oui les blaireaux de communicants à 2 balles du Département des Alpes-Maritimes, si vous lui faisiez  en 5 mn une page fb gratuite y aurait pas confusion avec celui qui vous avez éhontément copié :-o … et même pas vous lui offrez un site dédié, juste un pauvre sous-domaine dans https://maa.departement06.fr/musee-des-arts-asiatiques-13422.html, quelle bande de radasses ces bourges de la Côte d'Azur France ... et même le branding de la page vous le plantez car VisitCotedAzur c'était très bien, et on se doute que c'est pas en Espagne ou je sais pas où :-( ) avec sa photo d'habitats du Village Lacustre de Gletterens, un archéosite qui présente une reconstitution de l'habitat palafittique du Néolithique, en FRIBOURG REGION en Suisse. Outre les reconstitutions d'habitats, l'archéosite met en œuvre diverses animations et organise des stages de formation aux différents artisanats et techniques préhistoriques et au mode de vie dans les Lacustres : https://fr.wikipedia.org/wiki/Village_lacustre_de_Gletterens
Happy birthday to Stuart Prior de l'University of Bristol avec sa photo (parmi https://www.facebook.com/Doc.Stu/posts/pfbid0YmkoZxyWVZ335RM34wk6RMWC27MWdmbYWU8kpmAEdH9dt7jMgHPM3RZsGXoifTfkl) d'habitats de Butser Ancient Farm, un musée archéologique en plein air et un site d'archéologie expérimentale de renommée mondiale situé près de Petersfield dans le Hampshire, dans le sud de l'Angleterre. Butser présente des reconstitutions expérimentales d'habitations néolithiques, des rotondes de l'Âge du Fer, une villa romano-britannique et une ancienne maison saxonne sont exposés. Le site sert à la fois d'attraction touristique et de site pour l'entreprise d'archéologie expérimentale. Fondé en 1970 par le Council for British Archaeology, ils ont recruté en 1972 l'archéologue expérimental Peter J. Reynolds pour diriger le site en tant que directeur de projet. Il était initialement situé sur le site d'une ferme de l'âge du bronze et du fer sur Butser Hill, mais en 1989, il a été transféré à Hillscombe Down et en 1991 à Bascombe Copse sur les pentes de Windmill Hill (nom du gisement et d'une culture néolithique, cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_de_Windmill_Hill)
Je vous laisse lire le reste de https://en.wikipedia.org/wiki/Butser_Ancient_Farm, mais voici pour le Néo : la zone de l'âge de pierre comprend deux structures basées sur les fouilles des murs de Durrington près de Stonehenge ; Durrington 851 et son bâtiment annexe. Ce sont à la fois des constructions en clayonnage et en torchis couvertes de chaume avec de la paille de blé. Durrington 851 présente un mobilier néolithique simple correspondant aux traces de meubles trouvés lors des fouilles archéologiques à Durrington. En 2019, la construction de la première maison néolithique Horton a commencé, en remplacement de l'ancienne maison Llandygai. Cette maison est basée sur les fouilles de Kingsmead Quarry (Horton, Berkshire) et la maison a été construite en collaboration avec l'équipe de fouilles d'origine de Wessex Archaeology. Comme ce bâtiment présentait peu de preuves de poteaux internes, il a été construit de manière à ce que les chevrons du toit soient fixés au sol, afin de fournir une résistance supplémentaire à la grande structure. Le pin sylvestre, largement répandu dans le paysage néolithique, a été utilisé dans la charpente principale. Le frêne et le noisetier constituent le pilier de la charpente du toit sur laquelle le chaume de roseau a été posé. Les caractéristiques notables du bâtiment sont les pignons, l'un représentant une caractéristique typique d'acacia et de torchis, et l'autre étant fait de planches de chêne fendues.
Buon compleanno a Matteo Tatti de Itzokor Onlus, dont je reprends ici le très bon texte explicatif et la photo :-)
« Un incendie a détruit l'une des huttes qui composaient le village nuragique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_nuragique) de S'Urbale, à TETI (https://comune.teti.nu.it/amministrazione/luoghi/aree-archeologiche/5903-villaggio-nuragico-di-s-urbale), vers le -IXe siècle. Une fois l'incendie éteint, la maison n'a jamais été reconstruite, et ses ruines et décombres y sont restés, jusqu'à ce qu'ils soient complètement recouverts par des couches de terre qui se sont déposées au cours des millénaires, pour ensuite disparaître de la vue. Jusqu'aux années 1980, lorsque les vestiges de cette structure ont été mis au jour lors d'une campagne de fouilles menée par le Dr Maria Ausilia Fadda, pour la Soprintendenza Sassari e Nuoro. Sous les premières couches de terre, et une fois l'effondrement du toit et les murs effondrés enlevés, en dessous d'un niveau constitué de gros morceaux d'enduit d'argile cuite au feu (qui avaient été étalés sur les murs de la case et sur l'intérieur du toit conique), tous les objets d'usage quotidien utilisés par les propriétaires de cette maison gisaient encore sur le sol et dans leur position d'origine. Une centaine d'objets dont beaucoup intacts, certains détruits par l'effondrement de la maçonnerie mais parfaitement remontés : bols encore empilés les uns dans les autres, cruches, bols, grands bols de cuisson encore sur leurs fourneaux à côté du foyer central, grands récipients pour liquides à côté des murs puis encore de nombreux fusaïoles en terre cuite et une réserve d'argile (également cuite au feu, mais pas encore utilisée) soigneusement disposée dans une armoire, faite de dalles de granit fixées verticalement dans le sol. Une image parfaite de la vie quotidienne. 
Le fond naturel du terrain étant caractérisé par des pointes rocheuses, les constructeurs nuragiques ont étendu une première couche d'argile meuble, afin d'obtenir une surface horizontale facilement praticable. Sur celui-ci, ils ont étendu une série de morceaux de liège épais, capables d'assurer l'isolation thermique du sol, qui ont ensuite été recouverts d'une deuxième couche d'argile pour uniformiser le tout. Un tapis de fibres végétales tissées était ensuite étalé sur la surface, qui laissait son empreinte sur l'argile fraîche. Bref, une isolation thermique et un système d'isolation qui n'a rien à envier aux stratégies modernes. Cette hutte a été fidèlement reconstituée à l'intérieur des salles du Museo archeologico comprensoriale di Teti » (y) :-) <3
Voir aussi https://www.sardegnacultura.it/j/v/253?v=2&c=2488&t=1&s=20727 de la RAS - Regione Autonoma della Sardegna, https://www.sardegnaturismo.it/fr/explorer/musee-archeologique-regional de Visit Sardinia et https://www.cuoredellasardegna.it/notizie/notizia/Il-villaggio-nuragico-di-SUrbale-a-Teti de Cuore della Sardegna
Bon anniversaire à Francoise Hobeika avec cette photo de Tara Steimer-Herbet de l'Université de Genève d'une maison rectangulaire typique du Chalcolithique près des tombes mégalithiques de Wadi Fazaa (y)
Lire https://whc.unesco.org/fr/listesindicatives/6430 de l'UNESCO, https://www.lorientlejour.com/article/1269583/les-archeologues-a-la-recherche-des-batisseurs-des-megalithes-du-akkar.html de L'Orient-Le Jour, https://www.researchgate.net/profile/Florian-Cousseau/publication/335240484_Monuments_megalithiques_de_Menjez_Akkar_etudes_des_architectures_et_gravures_Campagne_2018/links/5e6bd1c6299bf12e23c333ec/Monuments-megalithiques-de-Menjez-Akkar-etudes-des-architectures-et-gravures-Campagne-2018.pdf, https://www.academia.edu/39742537/WALKING_TOUR_OF_THE_DOLMENS_-_CIRCUIT_P%C3%89DESTRE_AUTOUR_DES_DOLMENS_Menjez_North_Lebanon_-_AKKAR_, https://www.academia.edu/42702584/STEIMER_T._HA%C3%8FDAR-BOUSTANI_M._PORRA-KUTENI_V._COUSSEAU_F._CAMINADA_A._YOUSSEF_G._BESSE_M._2019._Memories_in_the_rock_Mankind_s_Memories_archaeological_heritage_of_Menjez_Akkar_Lebanon._Beyrouth_British_Council, https://lcf.lau.edu.lb/images/necropole-menjez.pdf de Lebanese American University - LAU et https://www.facebook.com/profile/100063529655110/search/?q=Fazaa de Florian Cousseau
Herzlichen Glückwunsch zum Geburtstag Dominik Cirelli avec sa photo, parmi d'autres, du Pfahlbauten Museum Unteruhldingen Bodensee, un village reconstitué situé sur la commune allemande d'Uhldingen-Mühlhofen, sur la rive nord-ouest du lac de Constance : https://www.facebook.com/dominik.cirelli/posts/pfbid02r2uVTbMVF5SzWNXpDJn3H6YDQtt4CiEGWMUpyGU8rkY1erN1wnuyvjeRR18rEDegl. Ce village est le lieu d'un musée en plein air qui présente des reconstitutions d'habitations sur pilotis, appelées Pfahlbauten, du Néolithique et de l'Âge du Bronze : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_des_palafittes_d%27Unteruhldingen
Feliz cumpleaños a Emilio Abad avec sa photo (visualisable à 360° dans https://www.facebook.com/cabanasprehistoricassalcedo/posts/pfbid0zP9XmKs9nQkVz4wuJpgrgsB7BnZTohUgpJswdYdTqBTtuLwtPAfftFS7WKSsTdFbl de Cabanas Prehistóricas de Salcedo) de la "Cabane Communale" du Village Préhistorique de Salcedo (Pontevedra) (y)
Buon compleanno a Cristiano Boi avec ses photos du Villaggio nuragico di Antas (panneau d'infos dans https://www.facebook.com/photo.php?fbid=2287465824746791&set=pb.100004501866387.-2207520000.&type=3)
Le temple d'Antas (pour info, Antas est le nom donné aux dolmens au Portugal :-o ) est un temple punico-romain situé à une dizaine de kilomètres au sud de la commune Fluminimaggiore, dans la province de Sardaigne du Sud, en Sardaigne. Dédié à l'adoration du dieu éponyme des Sardes Sardus Pater Babai (peut-être équivalent de Sid Addir des Carthaginois), il est érigé par les Carthaginois puis par les Romains, attirés par les riches gisements de plomb et de fer de la région : https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_d%27Antas
Pour mieux comprendre comment la Sardaigne, et en particulier la vallée d'Antas, ont été le théâtre de nombreuses colonisations par différentes civilisations au cours de plusieurs décennies, il faut remonter des millions d'années plus tôt, c'est en fait la lente séquence d'événements géologiques qui en a fait une terre très riche à bien des égards. Isolée, mais au centre du bassin méditerranéen, la Sardaigne était facilement accessible de l'est comme du nord, avec un climat idéal pendant la majeure partie de l'année, pleine de ravins et de ports naturels, de grottes karstiques servant d'abri. C'est surtout son trésor minéral qui a marqué le peuplement progressif depuis le Paléolithique où d'abord le silex mais ensuite la découverte du grandiose gisement d'obsidienne "l'or noir de la préhistoire" de Monte Arci dans la région d'Oristano, a donné lieu à l'exploitation du sous-sol. Dans la région de Fluminese, entre Fluminimaggiore et Buggerru, émergent des roches anciennes datant des premières périodes du Paléozoïque (570 millions d'années) ; enfermés dans ces gisements, en plus des minéraux, se trouvent des restes fossiles d'animaux extraordinaires tels que des trilobites, des archéocyatides, des bryozoaires, des brachiopodes, des orthocératides qui ont jeté les bases de la lente évolution qui a conduit à l'origine de l'Homme. 
La zone archéologique d'Antas joue un rôle fondamental dans l'histoire de la région de Fluminese et de l'île : elle a été le site, à partir de l'âge nuragique, d'un sanctuaire dans lequel se déroulaient les rites et les célébrations d'un culte héroïque. Le village datant de -1 200 (Âge du bronze), n'a jamais fait l'objet de recherches approfondies mais a simplement été mis au jour lors de la campagne de fouilles de 1966/67. Les ruines de salles circulaires ont été mises en valeur, construites à l'aide de petites pierres cimentées avec du mortier et de la boue, recouvertes d'un toit conique de branchages ; des artefacts et de la poterie, des pointes et des lames de fer, du plomb fondu, des scories de transformation du verre et de l'obsidienne ont été trouvés parmi les découvertes. Le petit village, entouré d'un mur curviligne, a été partiellement adapté à la fin de l'époque romaine. Entre le mur et les maisons, quatre tombes à caissons romains ont été découvertes, actuellement recouvertes de végétation. Les cabanes bordent un chemin qui relie les zones minières de l'Iglesiente à la côte ouest, en passant par la Grotta di Su Mannau voisine, un lieu dédié au culte de l'eau et une étape fondamentale de la mer à l'arrière-pays. Dans le chemin, appelé plus tard ancienne voie romaine, les coupes de section obligatoires faites dans la roche pour permettre le passage des charrettes remorquées sont évidentes. Le chemin atteint en peu de temps (environ une heure de marche) la cavité karstique, d'un intérêt spéléologique considérable, avec un développement de plus de 8000 mètres dont 700 rendus utilisables avec une passerelle qui pénètre entre de grandes salles, des stalactites, des stalagmites et des étangs verts. La première partie de la grotte appelée la Salle Archéologique, fut pendant longtemps un véritable temple souterrain dédié au culte de l'eau, symbole de la fertilité féminine et identifiée à la Déesse Mère porteuse de vie. Des centaines de fragments de lampes votives, encore visibles, soulignent leur usage religieux : https://startuno.it/villaggio-nuragico-antas de Ufficio Turistico Fluminimaggiore - Tourist Office (y)
Voir aussi http://www.promozioneturismosardegna.it/5/turismo.html?pid=199&sid=859:Villaggio-Nuragico-di-Antas de Protusar Promozione Turismo Sardegna, https://www.nurnet.net/mediateca/119102598_2795417050690687_6274331167728873228_n de Nurnet - La Rete Dei Nuraghi, https://digilander.libero.it/fluminimaggiore/archeologia.htm de Libero Community
Feliz cumpleaños a Álvaro Sánchez Climent de la Junta de Comunidades de Castilla-La Mancha avec Cerro de La Encantada (VIDÉO dans https://www.youtube.com/watch?v=ZmHlOohwX3M), un site archéologique protohistorique de l'Âge du bronze, situé en Espagne, dans la municipalité castillane de Granátula de Calatrava, dans le Turismo Ciudad Real, alors vamos pour de la Cultura Castilla-La Mancha :-p . Bien qu'une partie seulement du site ait été fouillée jusqu'à présent, son importance pour la compréhension de l'Âge du bronze moyen et final dans la péninsule ibérique en général et de l'Âge du bronze manchego (https://es.wikipedia.org/wiki/Bronce_Manchego) en particulier est bien reconnue. Les vestiges urbains, funéraires et architecturaux des campagnes archéologiques réalisées à ce jour nous indiquent que ce site ne peut être encadré dans le contexte de la Culture Argar (https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_d%27El_Argar). Le gisement, situé au sommet d'une colline au-dessus d'une vallée et avec un contrôle visuel des environs et des pistes de bétail, appartient au type de gisement Manchego Bronze connu sous le nom de Facies Castellones. Les groupes humains installés ici avaient des contacts étroits avec les peuples de la Méditerranée orientale, qui rejoignaient le centre du plateau sud intéressés par les métaux extraits des montagnes voisines. Par conséquent, La Encantada peut être considérée comme un centre de fabrication et de distribution de ces minéraux : https://es.wikipedia.org/wiki/Cerro_de_La_Encantada_(Espa%C3%B1a)
Voir aussi https://manchaignota.blogspot.com/2020/01/cerro-de-la-encantada.html, http://www.ciudad-real.es/lugares/encantada.php, “Las comunidades de la Edad del Bronce de La Mancha desde la Arqueología y la Antropología física: el caso del cerro de La Encantada (Granátula de calatrava, Ciudad Real)” de l'Universidad de Granada et Universidad Autónoma de Madrid dans https://www.researchgate.net/publication/272352148_Las_comunidades_de_la_Edad_del_Bronce_de_La_Mancha_desde_la_Arqueologia_y_la_Antropologia_fisica_el_caso_del_cerro_de_La_Encantada_Granatula_de_calatrava_Ciudad_Real, https://www.academia.edu/42012967/LA_CRONOLOG%C3%8DA_DEL_CERRO_DE_LA_ENCANTADA_Estratigraf%C3%ADa_dataciones_radiocarb%C3%B3nicas_y_paleoclimatolog%C3%ADa et https://revistas.uam.es/acpa/article/view/ane4_ochoa2020_004 du Servicio de Publicaciones. Universidad Autónoma de Madrid
Buon compleanno a Marcello Onnis avec sa photo du nuraghe Corbos dans la Comune di Silanus (y) 
Le site se dresse sur une modeste colline, à environ 200 mètres de la rive gauche du Riu Su Frusciu, en aval des terrasses naturelles défendues en bordure par les nuraghes Sa Turra, Sililogu, Sorighes et Orreddo. À environ 300 mètres au nord-est se trouve le tombeau des géants de S'Abbaia avec des bétyles., cf. https://pleiades.stoa.org/places/907368076 de Ancient World Mapping Center et Institute for the Study of the Ancient World (y)
Le nuraghe (diamètre 11 mètres) est conservé pour une hauteur maximale de 11,70 m ; la maçonnerie est particulièrement soignée dans la disposition des pierres de basalte qui ont une forme polygonale dans les rangées inférieures, tandis que dans les anneaux moyens et hauts, elles sont de forme sous-carrée, avec des blocs terminés dans la face exposée légèrement convexe. L'entrée, orientée sud-est, est actuellement inutilisable en raison de pierres effondrées, présentes jusqu'à presque à hauteur de l'architrave équipée d'une fenêtre de déchargement ; l'accès à l'intérieur de la tour se fait par une brèche qui mène directement à l'escalier hélicoïdal, qui mène du couloir du rez-de-chaussée jusqu'au niveau actuel de la tour. Le couloir d'accès (4,70 m de long) est divisé en niche de passage, à droite, et dans l'escalier orienté à gauche ; il s'élargit progressivement vers l'entrée de la pièce. L'escalier, avec une porte lumineuse trapézoïdale, partiellement obstruée par le remplissage mais praticable jusqu'à l'étage supérieur, est éclairé par au moins trois meurtrières. La niche opposée à l'escalier présente une entrée vaguement trapézoïdale, un plan polygonal (2,50 m de profondeur) et un toit en porte-à-faux. Par une porte trapézoïdale, le couloir mène directement à la chambre centrale couverte d'une fausse coupole très élancée (diamètre 4,55 m, hauteur 9,10 m), bordée de trois niches disposées en croix. L'étage supérieur montre une chambre circulaire (3,20 m), excentrée vers l'ouest, qui n'est conservée que pour 1-2 rangées de hauteur résiduelle : https://www.donnanuragica.com/siti-archeologici-sardi/nuraghi/silanos-silanos-nuraghe-corbos de DN (y) :-) <3
Voir aussi https://idese.cultura.gov.it/place/nuraghe-corbos du Segretariato regionale del Ministero della cultura per la Sardegna / Ministero della Cultura https://sardegnaversounesco.org/10-h-nuraghe-corbos-silanus de La Sardegna verso l'Unesco, https://www.sardiniaturismo.eu/2018/05/29/nuraghe-corbos de Sardinia Turismo
Buon compleanno a Corrado Fenu, and do not hesitate to Share photos/infos with the Community of the Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths :-)
Le Nuraxi Fenu (ou Nuraghe Fenu, Fenu signifiant « foin » en italien, en VIDÉO dans https://www.youtube.com/watch?v=nrpHR_DD1-s&list=PLMT5eegD7CvFlUiHHj6lNw5hGEq4DGcfb&index=11 de Massimiliano Piras) est un nuraghe situé dans la campagne de la Comune di Pabillonis (http://www.comune.pabillonis.su.it/index.php/34-territorio/convegni/700-nuraxi-fenu-pabillonis), dans le Medio Campidano sarde, et représente avec le nuraghe Santu Sciori le deuxième nuraghe complexe de Pabillonis. Datant de l'âge du bronze moyen (-1 300/-1 150), il couvre une superficie de plus de 2000 mètres carrés.
Vittorio Angius le décrivait ainsi, avant la découverte du palais de Barumini : « ... l'autre appelé Nuraxi-Fenu, distant de près d'un mille et demi, et digne d'être considéré et compté parmi les plus grands connus, comme les voisins du territoire de Guspini, le Saureci, le Fumìu et l'Orco... ». « Et encore, en parlant de San Gavino, il fait référence au Fenu lui-même, qui est très proche : ... dans les limites du territoire du San Gavino Monreale . Net, plus de seize nuraghi ont été construits dans les temps les plus anciens, et certains étaient aussi grands que celui que l'on peut encore voir dans les environs de Pabillonis, qui est l'un des plus colossaux de l'île ».
Les vestiges du nuraghe, entièrement construits en roche basaltique, couvrent une superficie d'environ 2 000 mètres carrés et appartiennent à un grand complexe polylobé. Deux tours sont conservées, qui s'élèvent à une hauteur d'environ 1,80 m et qui, par leur épaisseur, témoignent de la grandeur qu'avait le nuraghe dans le passé.
Les fouilles archéologiques ont commencé en 1996, en différentes campagnes, et ont permis, grâce à l'étude de la stratigraphie, d'identifier l'abandon de la structure déjà à l'époque antique, suite à un incendie et à un effondrement. Ses vestiges ont ensuite été réutilisés par les peuples puniques et plus tard par les Romains. Plusieurs fragments de poterie, des lampes à huile et quelques pièces de monnaie romaines ont été mis au jour, témoignant de la fréquentation du site à l'époque impériale, qui sont conservés au Musée archéologique de la Comune di Sardara : https://it.wikipedia.org/wiki/Nuraxi_Fenu 
Voir aussi https://www.facebook.com/NURNET2013/posts/pfbid0m7gfHpZEyxynaacgVaHnnKnpHNEnGzvGrNkwWTfFkd6AFubBdJLLM9QpRFAiAdQ8l et https://www.nurnet.net/mediateca/nuraxi-fenu-pabillonis de Nurnet - La Rete Dei Nuraghi, https://www.sardegnacultura.it/j/v/258?s=38316&v=2&c=2489&t=1 de la RAS - Regione Autonoma della Sardegna, https://catalogo.beniculturali.it/detail/SARDEGNA/ArchaeologicalProperty/2000231732 de ICCD - Istituto Centrale per il Catalogo e la Documentazione, https://travel.sygic.com/en/poi/nuraghe-fenu-poi:5894898 de Sygic Travel, https://monumentiaperti.com/it/monumenti/nuraxi-fenu-e-necropoli-sena-e-su-zimini de Monumenti Aperti
Buon compleanno a Sisinnia Murgia avec le Nuraghe Succuronis (en VIDÉO dans https://www.youtube.com/watch?v=C4wy31YlLEQ&list=PLMT5eegD7CvFlUiHHj6lNw5hGEq4DGcfb&index=12 de Thesilentube83 Sardegna di Roberto Bodano). Do not hesitate to Share your photos with the Community of the Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths (y)
Le nuraghe est situé sur un affleurement trachytique dans la région de Marghine, au centre-nord de la Sardaigne. L'édifice est une tour unique qui conserve la chambre, accessible par un couloir avec un escalier et une niche, et équipée de trois pièces subsidiaires. 
La tour (diamètre 14,20 m ; hauteur 1/1,80 m) est construite dans les rangs inférieurs avec de gros blocs ; ceux-ci sont recouverts de blocs plus petits, soigneusement finis et posés en rangs horizontaux réguliers. 
Un certain nombre de prises de lumière, triangulaires ou quadrangulaires, disposées presque en spirale, sont visibles sur la maçonnerie extérieure. 
L'entrée trapézoïdale (largeur 1,10/0,90 m ; hauteur 2,50 m) - orientée vers le SE et surmontée d'une architrave (longueur 1,97 m ; épaisseur 0,80 m) avec une fenêtre de drainage - donne accès à un couloir évasé orienté vers l'intérieur (longueur 4,80 m ; largeur 1,10/1,60 m ; hauteur 3,30 m) avec un revêtement de dalles plates en bandeau. 
Sur le côté gauche du couloir se trouve l'entrée trapézoïdale (largeur 1,10/1,50 m ; hauteur 3,70 m) de l'escalier en colimaçon qui menait à l'étage supérieur. Le compartiment de liaison (largeur 0,90/1,10 m ; hauteur 3/3,30 m) conserve une dizaine de marches détectables (hauteur 0,20/0,25 m ; giron moyen 0,70 m) et comporte cinq fentes trapézoïdales disposées à intervalles réguliers. 
Face à l'escalier se trouve l'ouverture de la niche polygonale (profondeur 1,80 m ; largeur 1,30/1,60 m ; hauteur 3,45 m) dont le couvercle est formé par le prolongement d'une des dalles du couloir. 
Une entrée trapézoïdale (largeur 1,70 m ; hauteur 3 m) donne accès à la pièce centrale (diamètre 4,60/4,40 m ; hauteur 6,60 m) dont le toit est encore intact. 
Les murs, contrairement à la face extérieure de la tour, ont une texture de maçonnerie moins élaborée qui fait appel à de nombreux coins de remblai. 
La chambre présente trois niches polygonales en forme de croix (niche s. : profondeur 2 m ; largeur 1,30/0,60 m ; hauteur 2,60 m ; niche coaxiale à l'entrée de la chambre : profondeur 1,80 m ; largeur 1,20/0,50 m ; hauteur 2,75 m ; niche d. : profondeur 1,50 m ; largeur 1,30 m ; hauteur 2,80 m.). 
Les vestiges d'une chambre supérieure sont difficilement identifiables. 
Non loin du nuraghe, une domus de janas est fouillée : https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2244783865774724&id=1644921289094321&locale=zh_CN de Sardegna - Sa Terra Mia
Voir aussi https://www.facebook.com/NURNET2013/posts/3464110553667644 et https://www.nurnet.net/mediateca/nuraghe-succuronis-macomer-10-matteo-muntoni de  Nurnet - La Rete Dei Nuraghi
Tillykke med fødselsdagen til Solveig Herthoni Hansen avec ses photos (je ne sais pas si elles sont liées mais j'aime les 2 donc …) de la vie de pêcheurs, en réparation de filet et « viens t'asseoir dans la cabane du pêcheur, c'est un mauvais rêve, oublie-le » comme le chante si bien Francis Cabrel :-p : https://www.youtube.com/watch?v=6cRrepWv1rg (y) :-) <3
Do not hesitate to Share your photos with the Community of the Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths and pros infos with the International MegalithicFriend's Association :-)
Bon anniversaire à Lauer Xavier avec ses photos (uniquement pour ses amis : https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=pfbid02R35n8HUHKaXdYQYCgmQ89R2e3vaWLUByvZFxhoMUJhu3zb2x75ZbTM2cgEbJRhNvl&id=100012532127893) du Nuraghe San Pietro dans la Comune di Torpè (y) N'hésite pas à Partager avec la Communauté des Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths :-)
Situé sur un petit relief qui s'élève au milieu d'une plaine alluviale, près de la rive gauche du fleuve Posada, dans la province de Nuoro, il s'agit de l'un des monuments préhistoriques les plus importants de la sous-région de la Baronie, vaste territoire compris entre la Comune Di Siniscola et le Turismo Olbia. Sur le territoire de la Baronie, il y a de nombreux monuments des périodes pré-nuragique et nuragique. C'est surtout dans la sous-région de l'Alta Baronia que le territoire de la commune de Torpè compte le plus grand nombre de monuments. Répartis sur une superficie de 91,50 km², on y trouve pas moins de douze nuraghi, une "tomba dei giganti", deux villages nuragiques et cinq domus de janas. Le territoire de Torpè est divisé par le rio Posada, avec une partie au nord, sur la rive gauche du fleuve, et une partie au sud : presque tous les monuments préhistoriques sont situés sur le côté nord du territoire. À quelques dizaines de mètres du nuraghe se trouve le village nuragique de San Pietro. Seule une petite partie de cet ancien village, qui entourait probablement l'ensemble du nuraghe, a été fouillée. Les fouilles ont révélé une structure composée de 6-7 pièces rectangulaires construites à l'aide de petites dalles de schiste local. On pense que le village a également été habité à l'époque romaine, jusqu'aux 1er et 2e siècles de notre ère. 
Le nuraghe de San Pietro est un nuraghe archaïque de type complexe, construit avec de grands blocs fraîchement taillés de trachyte et de schiste rouge, composé d'un donjon central et de quatre tours latérales. Le donjon (diamètre intérieur de 3,8 m) possède une entrée orientée vers le SSE, couverte d'une plate-forme de 1,75 m de haut. Sur le côté droit du linteau se trouve une niche (probablement une cabane de garde) de 1,2 m de large et de 2,2 m de profondeur et, sur le côté gauche, un escalier hélicoïdal (1,2 m de large) menant à l'étage supérieur. Un court couloir mène à la pièce centrale dans laquelle se trouvent trois niches disposées en forme de croix, construites avec des murs en saillie se terminant par un arc en ogive. Les niches ont toutes plus ou moins les mêmes dimensions, avec une ouverture moyenne de 0,8 m, une profondeur de 1,5 m et une hauteur de 2,1 m. La chambre centrale a une hauteur résiduelle de 3,5 m car le toit en tholos d'origine s'est effondré.
Devant l'entrée de la tour, au sud, se trouve une cour fortifiée qui témoigne des différentes phases de construction du monument puisque la pierre utilisée n'est plus du trachyte, mais du schiste travaillé en petites dalles. La cour, de forme presque rectangulaire, mesure environ 5 m de large sur 3,3 m de long. Au centre se trouve le puits, dont l'ouverture a un diamètre de 60 cm et qui, grâce à un revêtement en pierre, s'élargit en forme d'entonnoir jusqu'à une profondeur de 5,8 mètres. À l'est et à l'ouest de la cour se trouvent les entrées de deux des quatre tours extérieures.
La cour est le seul point d'accès à la tour centrale. L'accès à la cour se fait par un couloir étroit de 2,8 m de long et 0,8 m de large. Ce couloir présente une petite niche surélevée dans la partie centrale à droite et se termine par un linteau, placé à une hauteur d'environ 1 m, qui oblige le visiteur à se baisser. À l'intérieur de la cour, à côté du couloir d'entrée, à l'ouest, se trouve une fente conique et voûtée (aujourd'hui effondrée) qui a une ouverture de 0,6 m et qui, après avoir traversé le mur sur 2,5 m, s'ouvre vers l'extérieur avec une ouverture résiduelle d'environ 0,2/0,3 m.
En continuant vers l'ouest, au-delà de la fente, se trouve la tour sud-ouest, faite de blocs de schiste de petite et moyenne taille. Elle présente à sa base une section maçonnée qui pourrait avoir fait partie d'un bâtiment antérieur, sur lequel la tour a été construite plus tard. On y accède depuis la cour par un court couloir de 1,6 m de long et d'environ 0,7 m de large, surmonté d'une architrave à l'entrée de la tour, qui mesure 1,5 m de haut. Le sol de la tour est environ 0,5 m plus bas que le niveau de l'entrée. La hauteur restante de la tour à son point le plus haut est de 2,4 m. Sur le mur nord, il y a une niche d'environ un mètre de haut à partir de la base, d'une profondeur de 1,7 m et d'une ouverture de 0,7 m de large.
La tour sud-est est accessible depuis la cour par un couloir de 2 m de long et d'environ 0,7 m de large. Dans cette tour (3 m de diamètre) se trouvent deux niches surélevées par rapport au sol de la tour. La niche située à l'est de la tour, large de 0,8 m et profonde de 0,5 m seulement, semble être le résultat de la fermeture d'une ancienne ouverture vers l'extérieur, car la discontinuité de la maçonnerie est évidente et les pierres, bien que disposées horizontalement, ne sont pas reliées à la partie restante du mur et ont donc été placées à une date ultérieure. La niche du côté nord a une ouverture de 0,6 m et une profondeur de 1,5 m. Elle est en tout point semblable à celles des autres tours.
Au nord-est du donjon se trouve la troisième tour, d'un diamètre de 3,4 m, dont l'entrée est orientée vers l'est. Au centre de la tour, des couches d'argile attribuables à la présence d'un foyer central ont été trouvées. Sur une grande partie de sa circonférence, la base de la tour présente un muret d'environ 0,3 m pour former un long siège (il s'agit d'une caractéristique architecturale présente dans de nombreuses tours latérales de nuraghi ou de cabanes nuragiques, comme par exemple dans le sanctuaire nuragique de Santa Cristina in Paulilatino, dans la "cabane des chefs"). Dans cette tour également, le mur ouest présente une niche surélevée assez profonde (1,90 m), tandis que le mur sud est interrompu par un long couloir en cul-de-sac (6,8 m de long), probablement utilisé pour le stockage.
La dernière des quatre tours est celle du nord-ouest et possède une entrée surélevée à l'est. Cette entrée est surmontée d'une architrave de 1,15 m de haut et de 0,7 m de large. C'est la tour dont le plus grand nombre de rangées de pierres a été conservé et c'est donc la plus haute des quatre tours (2,9 m). Elle ne comporte pas de niches et mesure 3,4 m de diamètre.
Outre les matériaux d'effondrement, le dépôt de plus de 3 m qui recouvrait les structures du monument était constitué d'un limon compact de couleur claire mélangé à des galets de rivière, matériaux probablement apportés par la fureur des eaux lors des nombreuses inondations que la plaine alluviale où se trouve le nuraghe a certainement subies au cours des millénaires.
A la base de la tour, le banc lithique bas (siège) est enfin apparu, qui s'étend sur une grande partie de sa circonférence. C'est dans cette zone qu'ont été trouvés de nombreux vases intacts et d'autres réduits en morceaux, mais encore reconstituables. C'est également lors de cette fouille qu'ont été trouvés les signes du foyer central de la tour, caractérisé par une série de pierres arrondies qui en délimitaient l'espace et plusieurs couches d'argile, de cendres et de charbon de bois qui témoignent de la longue période d'utilisation du foyer.
La fouille de la tour sud-ouest a réservé les plus grandes surprises. En effet, elle a permis d'établir qu'au moins cette partie du nuraghe a été utilisée pendant une période dépassant largement le millénaire : des phases finales de l'âge du bronze ancien (au -IIè millénaire) à l'âge impérial romain. On suppose que seule cette tour a eu une fonction réelle pendant la période de domination romaine. La stratification des découvertes permet de supposer que le grenier susmentionné a été enseveli plus tard par les effondrements : dans une couche au-dessus de celle-ci, on a trouvé d'anciennes sépultures créées à la suite des effondrements. Cela signifie que le Nuraghe San Pietro a eu différentes utilisations et fonctions au cours des siècles, jusqu'à ce qu'il devienne un lieu de sépulture.
Dans la tour sud-ouest, sous la couche de l'époque impériale, ont été trouvés : 
*** des bols de la période nuragique, dont certains ont une poignée asciforme typique de la culture Bonnannaro ;
*** des casseroles à décor de peigne appartenant à la couche inférieure. Pour tenter d'établir une datation difficile, il faut tenir compte du fait que l'on n'a pas trouvé sur le site d'objets en céramique avec des décors de bord, qui sont généralement considérés comme plus récents que les décors en peigne ;
*** de petites coupes à prise verticale, des vases sur pied, des vases tronconiques, une amphore bi-ansée, des céramiques peu communes dans le répertoire de la céramique nuragique qui semblent être liées à des cultures non insulaires de la fin de l'âge du bronze ;
*** des objets en bronze tels qu'un poignard, une petite hache et un fragment de "panella" (pièce de bronze ou de cuivre prête à être travaillée) trouvés avec un vase, une sorte de creuset, qui pourraient suggérer une fusion et un travail locaux du métal ;
*** des restes de récipients en bois et en liège, des parties de paniers en roseau tressé et des amphores contenant encore des grains de blé et des fèves ;
*** de petites idoles en argile.
Les nombreux objets retrouvés lors des fouilles du Nuraghe San Pietro sont conservés, et en partie exposés, au MuseoArcheologicoNuoro.
Le nuraghe San Pietro a eu une très longue vie : il a été habité ou utilisé pour différentes fonctions au cours de presque deux millénaires. La partie la plus ancienne du nuraghe est sans aucun doute la tour centrale construite en trachyte, avec de gros blocs de pierre qui caractérisent les constructions nuragiques les plus archaïques. Bien qu'aucune datation précise n'ait été effectuée, on peut supposer que la construction du donjon central remonte aux siècles précédant le milieu du -IIè millénaire.
Les quatre autres tours ont été construites dans un matériau différent, le schiste local, avec des blocs beaucoup plus petits. Il convient également de noter que la maçonnerie de ces tours extérieures n'est pas directement liée à la structure de la tour centrale, mais qu'elle repose sur elle sans en faire partie. Cela suggère qu'elles n'ont été construites qu'ultérieurement.
Il y eut trois phases principales de la vie :
1) première utilisation de la pièce ; 
2) moment d'intense occupation et d'abandon soudain, datable, peut-être, encore au cours du -IIè millénaire ; 
3) occupation romaine de la tour, à partir de la fin du Ier siècle et du début du IIe siècle.
Les tours extérieures ont probablement été construites au cours du -IIè millénaire, probablement pas après la quatorzième période au cours de laquelle elles ont connu leur activité d'habitation la plus intense. Selon d'Oriano, la vie résidentielle de la tour a été brusquement interrompue alors que le -IIè millénaire n'était pas encore terminé. Il est peut-être possible d'émettre l'hypothèse d'un abandon soudain du monument, peut-être à la suite d'un incendie.
Le site sur lequel a été construite la tour sud-ouest a été habité ou utilisé d'une manière ou d'une autre à une époque antérieure, car la tour et son plancher semblent reposer sur une structure plus ancienne. A l'entrée de la tour centrale, on observe des différences de construction : d'un côté, de gros blocs de trachyte et, de l'autre, des pierres de schiste de petite et moyenne taille : https://it.wikipedia.org/wiki/Nuraghe_San_Pietro_(Torp%C3%A8) 
Voir aussi https://www.donnanuragica.com/siti-archeologici-sardi/nuraghi/torpe-nuraghe-san-pietro de DN, https://www.nurnet.net/mediateca/nuraghe-san-pietro-torpe de Nurnet - La Rete Dei Nuraghi
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