Big & Old StoneS

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3. Entre -5 000 et -4 500 : Néolithique Moyen I

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Bon anniversaire à Jean-Sébastien Steyer du CNRS et Muséum national d'Histoire naturelle :-)
Alors que Patricia Kenny avait présenté lors de l'International Meeting: Megaliths of the World - FanPage « Secrets in the Stones : Examiner la présence de pierres avec inclusions dans les tombes à couloir de l’Europe atlantique » (https://www.facebook.com/FanPageIMMW2019/posts/359036885051787), vlà t'y pas que j'avais shooté lors de la visite du mercredi au Musée des Tumulus de Bougon deux ammonites fossilisées dans une des pierres à l'entrée du couloir du tumulus E de droite, restitué en 3D par Antoine Laurent : https://sketchfab.com/3d-models/tumulus-e-bougon-79-4d06ea2e72bb45c8bd533354af70244e
C'est à se demander si certains pétroglyphes spiralés s'en sont pas inspirés 🧐 ?!?!?!

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Feliz cumpleaños a Lucas Navareño avec sa très belle photo d'une partie du Cromlech des Almendres à Ebora Megalithica : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cromlech_des_Almendres
Bon anniversaire à Jacques Lefebvre (photographe qui peut Partager ses photos méga avec la Communauté des Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths :-) ) qui me permet de poster la seule statue-menhir de La Drôme Tourisme en Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme (découverte fortuitement en 1992 dans la Ville de Die, en Pays Diois Tourisme de la Communauté des Communes du Diois), haute de 4 mètres et avec la face principale gravée :-o Une copie est visible à la Grotte de Choranche : https://www.masdubarret.com/?p=2614
En 1992, lors de travaux d'agrandissement de la cave coopérative de la Clairette de Die et Vins du Diois, un ensemble de six dalles couchées à une profondeur de 0,60 m fut mis au jour. Les dalles étaient disposées les unes contre les autres. Serge Durand et Daniel Orand y ayant reconnu des gravures sur la plus grande d'entre elles, la statue-menhir et deux stèles furent transférées au Musée de Die et du Diois, montrant sans la présenter :-( (heureusement que le Musée de la Préhistoire du Vercors, lui aussi en Région Auvergne-Rhône-Alpes, est là avec https://facebook.com/MuseePrehistoireVercors/photos/la-statue-menhir-de-dieun-ensemble-de-st%C3%A8les-n%C3%A9olithiques-dont-la-statue-menhir-/946813029069740 (y) :-) <3 ) cette statue-menhir néolithique monumentale unique pour tout le quart sud-est de la France dans https://www.museededie.org/les-collections :-o / :-(
Le lieu de la découverte correspond à une terrasse alluviale de la Drôme. Le menhir est constitué d'une dalle de calcaire gréseux dont les affleurements les plus proches se situent à 20 km. Il est désormais brisé en quatre parties, à l'origine il devait mesurer environ 4 m de hauteur pour un poids total d'environ 2 tonnes. La dalle a été soigneusement bouchardée sur une face et les côtés. L'autre face comporte plusieurs cupules d'origine naturelle. La face bouchardée comporte plusieurs gravures. Dans la partie supérieure, quatre arcs de cercle dessinent un collier ou un pectoral. Plus bas, on peut voir deux autres arceaux associés à un motif quadrangulaire. Un dernier signe non identifié orne la base du menhir. 
Les deux stèles mesurent 1 m de hauteur. Elles sont constituées du même matériau que le menhir. Ce sont des blocs quadrangulaires d'une quarantaine de centimètres d’épaisseur aux angles légèrement arrondis et au sommet pratiquement plat. Elles ne comportent aucune gravure. 
Le style des gravures a été daté du Néolithique moyen à final, soit entre -5 000 et -3 000 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Statue-menhir_de_Die
Les quatre fragments de la stèle ont été mis au jour à Chandillon accompagnés de deux petites stèles aniconiques (en calcaire du Vercors et d’environ un mètre de hauteur chacune). L’ensemble était regroupé à 60 cm de profondeur, dans un périmètre vaguement circulaire. En 1997, alors que les fragments se voyaient remployés comme bac à fleur et dans l’aménagement d’une piscine, ils furent identifiés par Serge Durand et Daniel Orand. En 2013, à la suite d’un premier diagnostic de l’Inrap de La Drôme, le Département (sous la direction de Frédérique Thiercelin-Ferber), une fouille préventive (Paléotime, dirigée par Julia Patouret) a été menée sur la parcelle voisine de celle de la découverte de 1992. Elle a conduit à la mise en évidence d’une occupation presque continue du Néolithique moyen au Néolithique final. La grande stèle et les deux petites stèles aniconiques pourraient être rattachées à un alignement de structures à pierres chauffées et de possibles fosses d’implantation mis en place lors d’un Néolithique moyen indéterminé (Saint-Uze ?), au milieu du -Vème millénaire (dates radiocarbones autour de -4 600) : MERCI à Jules Masson Mourey de l'Université Toulouse - Jean Jaurès dans https://www.academia.edu/72487753/MASSON_MOUREY_J_2021_Images_du_corps_en_M%C3%A9diterran%C3%A9e_occidentale_Les_st%C3%A8les_anthropomorphes_n%C3%A9olithiques_du_sud_est_de_la_France_V%C3%A8me_III%C3%A8me_mill%C3%A9naire_avant_J_C_Th%C3%A8se_de_Doctorat_Aix_Marseille_Universit%C3%A9_748_p (y) :-) <3 )
L’opération de fouille préventive du site « Chandillon et Cocause » à Die (Drôme) a été réalisée du 7 octobre au 15 novembre 2013 par Paléotime. Une première tranche d’environ 2010 m² a été traitée sur l’emprise de la future extension d’unité de production de clairette de l’entreprise Jaillance. Lors de la construction du bâtiment précédent, un menhir monumental gravé et quatre stèles avaient été mis au jour, attribués à la fin du Néolithique en l’absence de contexte archéologique plus précis. 
Le décapage mécanique a permis de mettre en évidence la présence d’un milieu géologique complexe, constitué par la terrasse pléniglaciaire de la Drôme qui est incisée par plusieurs paléoreliefs (paléovallon, paléothalweg et ruissellements de moindre ampleur). Au Néolithique moyen 1, les vestiges d’occupations sont localisés dans la moitié nord du terrain et comprennent des aménagements en creux, un alignement de six à huit structures de combustion, ainsi qu’un niveau de mobilier associé à ces dernières. La phase la plus ancienne (alignement et niveau de mobilier) est rattachée à un Néolithique moyen indéterminé, compris entre les -48ème et -45ème siècles d’après les restes charbonneux provenant de trois structures et le type de mobilier lithique associé. Quelques éléments anachroniques sont recensés au sein de ce dernier (nucléus de type mésolithique). La présence humaine se rattache lors de cette phase à des activités artisanales et/ou sociales en lien avec les dispositifs particuliers que constituent les alignements de structures de combustion.
Une seconde période d’occupation au Néolithique moyen est perceptible à travers la présence de fosses, d’empierrements et de deux structures de combustion isolées. Les rares éléments céramiques déterminables se raccordent à une phase récente du Chasséen (D1-D2), les vestiges lithiques indiquant une chronologie légèrement antérieure (Chasséen ancien à moyen). Les datations au radiocarbone donnent des résultats compris entre le -41ème et le -37ème siècles. L’occupation de l’espace est attestée lors de cette phase d’activités artisanales, ou peut-être domestiques, par des fosses à caractère détritique et des structures de combustion dont l’architecture interne diffère de celles de l’alignement antérieur.
Le Néolithique récent-final est représenté sur le site par le biais de deux structures empierrées et d’un niveau de mobilier conservé au sein du paléovallon. Les datations au radiocarbone et les éléments siliceux permettent de situer cette phase entre le -27ème et le -23ème siècles. Le type des occupations renvoie à des restes d’activités artisanales et/ou domestiques, dont la plus grande densité pourrait être localisée au voisinage de l’emprise fouillée.
Quelques indices dénotent une présence ponctuelle au début de l’Age du Bronze et à la période protohistorique au sens large (céramique principalement), sans que des aménagements y soient clairement rattachables : http://www.paleotime.fr/chandillon-et-cocause-die-drome (y) :-) <3
Feliz cumpleaños a Itziar Merino Matas mais comme il n'y a rien de mégalithique en Visit Dubai, j'en profite pour traiter d'une découverte en breaking news grâce à Pete Missingham qui m'a transmis l'info (y) Do not hesitate to Share your photos with the Community of the Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths, and pros infos with the International MegalithicFriend's Association :-)
Visit Saudi : l'excavation d'un énigmatique monument de pierre à AIUIa, en Arabie saoudite, offre un nouvel aperçu des rituels et de la culture des peuples de l'ère néolithique. Appelée "mustatil", cette structure est l'un des quelque 1 600 monuments rectangulaires de ce type recensés dans le nord de l'Arabie. Dans le cadre d'un projet quinquennal de The University of Western Australia et de la The Royal Commission for AlUla, les chercheurs étudient un mustatil particulier, datant de -5 000, avec de grandes dalles de grès encerclant une longue cour intérieure.
Dans ce complexe de 140 mètres de long, les archéologues ont identifié 260 fragments de restes d'animaux, à savoir des crânes, des cornes et des dents de bovins domestiques tels que des chèvres et des gazelles. Ces dépôts d'os crâniens supérieurs ont été trouvés groupés autour d'une pierre centrale verticale, appelée "bétyle" (ou "maison du dieu"), ce qui a conduit les chercheurs à penser que la structure avait des fonctions rituelles ou cultuelles. 
« Il semble que des bovins, des chèvres et des gazelles aient été amenés sur le site, éventuellement abattus sur place, puis présentés à ce qui est probablement une représentation en pierre d'une divinité inconnue », a déclaré Melissa Kennedy, archéologue en chef de l'Université d'Australie occidentale, à Archaeology & Arts. 
Selon une étude publiée par l'équipe de recherche, les restes découverts dans le mustatil excavé ne représentent pas seulement la première preuve de la domestication d'animaux dans le nord-ouest de l'Arabie, mais aussi les premiers exemples connus de sacrifices d'animaux dans la région, précédant de près de 900 ans les preuves publiées précédemment.
Bien que toutes les mustatils ne contiennent pas de bétyles, l'équipe a noté que la religion de l'Arabie préislamique a été caractérisée comme un "culte des bétyles", ces pierres représentant un médiateur entre les vivants et le divin. Outre les sacrifices de sang, la tradition comprenait également des chasses et des festins ritualisés.
Une étude au sol de 80 autres mustatils a également révélé des restes d'animaux à peu près contemporains, ce qui suggère que cette même croyance était partagée par les populations néolithiques de toute la région. Les mustatils qui parsèment la zone située entre le nord de l'Arabie et le Rub' al-Khali dénotent donc ce que l'équipe a appelé « l'un des plus anciens et des plus vastes paysages rituels du monde ».
« L'ensemble de ces monuments suggère qu'une grande partie de l'Arabie septentrionale était marquée par des croyances cultuelles et des constructions rituelles similaires, ainsi que par des activités de pèlerinage - un paysage plus connecté qu'à l'accoutumée pour cette période », a déclaré Kennedy. « Cela suggère que notre compréhension de la période néolithique dans la péninsule arabique doit encore être révisée », a-t-elle ajouté : https://news.artnet.com/art-world/mustatil-excavation-alula-saudi-arabia-2271897 de artnet
Bon anniversaire à Yves Billaud du Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines (https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9partement_des_recherches_arch%C3%A9ologiques_subaquatiques_et_sous-marines ; cf. https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Archeologie/Acteurs-formations/Les-services-de-l-archeologie-au-ministere-de-la-Culture/Le-departement-des-recherches-archeologiques-subaquatiques-et-sous-marines du Ministère de la Culture). N'hésitez pas à Partager vos photos avec la Communauté des Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths, et vos infos pros avec l'International MegalithicFriend's Association (y)
Sur la presqu’île de la Baie de Quiberon Tourisme, l’alignement de Saint-Pierre-Quiberon compte une quinzaine de menhirs. Sous l’eau, les chercheurs ont montré qu’une cinquantaine de menhirs (d’un mètre cinquante de haut maximum) prolongent l’alignement sur 900 m ! Ils ont été érigés il y vers -4 700. Agnès Baltzer, professeure à l’Institut de géographie et d’aménagement régional de l’Nantes Université, a publié ses recherches dans la revue scientifique Quaternaire : « Variations du niveau marin Holocène en Baie de Quiberon (Bretagne sud) : marqueurs archéologiques et sédimentologiques », https://journals.openedition.org/quaternaire/7201 chez OpenEdition
Les techniques de sédimentologie sous-marine (carottage, sonar et boomer depuis un navire, plongées) ont complété l’approche archéologique : Serge Cassen, directeur de recherche CNRS au Creaah, cosigne l’article. Cette histoire a passionné le public. Imaginez : au pied de certains menhirs, découverts à marée basse, apparaissaient parfois des haches en jadéite verte (pierre polie) :  https://www.espace-sciences.org/sciences-ouest/339/actualite/les-menhirs-engloutis-du-morbihan du Sciences Ouest chez l' Espace des sciences
Plus de 230menhirs ont été retrouvés ces dernières années, sous la mer, entre la Commune de Saint Pierre Quiberon et le CARNAC TOURISME (Golfe du Morbihan). Un grand pas pour les scientifiques qui tentent de percer le secret des mégalithes du Morbihan Tourisme.
En 2007, lors d'une marée à très fort coefficient, un couple de touristes qui pêchait à pied avait découvert quatre haches du néolithique près de la plage de Petit-Rohu, à Saint-Pierre-Quiberon (Département du Morbihan). Dans les mois qui avaient suivi, des prospections menées par Serge Cassen, responsable du laboratoire de Préhistoire de l'Université de Nantes, avaient établi la présence de 45 menhirs d'1,50 m de long, dans le secteur. Poursuivant ses investigations, l'équipe scientifique avait, en 2009, localisé 150 monolithes à Kerbougnec et vingt autres au Petit-Rohu, dans une zone envahie par la mer qui, il y a des millénaires, se trouvait à plus de 500m du rivage. Ces repérages, effectués au sonar, en collaboration avec l'Ifremer et des géologues, avaient été complétés par des plongées sur les sites. Dans des conditions assez difficiles, dues à une visibilité souvent médiocre. 
« Nous sommes persuadés qu'il s'agit du prolongement sous-marin du grand site néolithique du Moulin, à Saint-Pierre-Quiberon », explique Serge Cassen. Selon le scientifique, il ne fait aucun doute que ces pierres monumentales, « très ordonnées et disposées dans des endroits stratégiques », ne présentent pas de similitudes avec le substrat minéral sur lequel elles reposent. Autres indices prouvant qu'elles ont été déplacée s: des vasques d'érosion ont été détectées. Marques indiscutables prouvant qu'elles étaient autrefois au contact de l'air et des précipitations. 
Sous l'eau, ces éléments ne forment pas une haie monumentale de pierres érigées. Car elles se sont couchées sous l'action du sable et des sédiments. « Seul un menhir est encore debout », poursuit l'archéologue du CNRS. Ces menhirs submergés devraient permettre, dans les années à venir, d'établir plus finement l'interprétation des sites mégalithiques qui gardent encore jalousement nombre de leurs secrets. Mais, d'ores et déjà, Serge Cassen avance l'hypothèse que les alignements sur lesquels il a travaillé formaient des barres de stèles. « Pas des files de menhirs entre lesquelles on déambule mais un écran minéral qui barre, qui empêche ou qui filtre le mouvement. Cette mobilité est celle du déplacement des Hommes, des esprits de la Surnature ou des objets virtuels », écrit-il dans une publication, parue il y a deux ans. 
« Dans le secteur de Kerpenhir, nous avons retrouvé une soixantaine de menhirs. Nous sommes persuadés qu'il en existe beaucoup plus. En tout cas, si on se limite aux Alignements de Carnac et autres dolmens, on fait abstraction de 80% des Mégalithes de Carnac et des Rives du Morbihan. Le phénomène est extrêmement étendu. De la ria d'Étel à la presqu'île de Rhuys en GMVagglomeration, une vingtaine de sites ont été inventoriés à terre et en mer ». C'est en les analysant dans leur globalité que l'on trouvera la clé du secret des alignements. Serge Cassen mise aussi beaucoup sur la technique du laser3D, qu'il a utilisée sur le grand cairn de Gavrinis. Elle permettrait de numériser l'image des mégalithes et de mettre en lumière des informations invisibles, jusqu'alors, à l’œil nu : https://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/morbihan-une-foret-de-menhirs-submerges-19-07-2012-1779264.php de Le Télégramme Vannes / Le Télégramme

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