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4. Entre -4 500 et -3 500 : Néolithique Moyen II

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Bon anniversaire à Fabrice De Icco, dont je repartage le très bon post qui partageait déjà celui du Patrimoine Nord vaudois ;-) : https://www.facebook.com/AssociationExtraMuros/posts/pfbid0kEAAMbStZvd1od4WovvjaC8fK5eKzyQEET6gfmrBY8UjzEcrmrWuq8wrH7Dctzo8l
Je rajoute au post original qu'on trouve dans un triangle de quelques centaines de mètres (ou petits kilomètres), le menhir de la Vernette (voir http://www.archeoplus.ch/fr/archeo/corcelles-co/corcelles-co-fr-index.htm de Sylvain Gailloud) et le dolmen de Praz Berthoud à Onnens, Vaud, Suisse (https://www.onnens.ch/notre-commune/dolmen) :-o
Un temps considéré comme monument rappelant l'emplacement de la tente du Téméraire à Grandson, puis comme "monument druidique" et autres, les menhirs de Corcelles-près-Concise, situés dans MyVaud, sont en fait constitué de trois menhirs d'origine et d'un faux. Celui-ci a été placé, disent les sources, à son emplacement actuel autour de 1842, en replacement du 4è menhir qui aurait été déplacé, et là les sources divergent, dans un muret ou ailleurs ou encore sous le sol pour remblayer la place.
Les fouilles menées en 1994 dans le cadre des travaux de l'A5 ont montré que la dernière hypothèse était sans doute la bonne. Dans un empierrement de galets, les fouilleurs découvrirent un menhir scindé en deux, de 2,20 m environ pour chaque partie.
La fouille permit d'identifier les fossés d'implantation et les couches de travail. De même que de proposer une reconstitution du site, avec un grand menhir central et trois satellites. L'alignement, daté du -Vè millénaire, a encore été fréquenté au Campaniforme de la seconde moitié du -IIIè millénaire, quand un habitat s'était développé à proximité.
Source : Elena Wyser (dir.), « Destins des mégalithes vaudois », in CAR 159, Lausanne, 2016.
Bon anniversaire à Emmanuel D'Erceville Coëvrons de la Communauté de communes des Coëvrons avec ma photo (https://flickr.com/photos/photograffeurs12singes/29629984817/in/album-72157671064351047, voir aussi avant/après) et vidéo du dolmen des Erves (https://www.youtube.com/watch?v=DxAW3JCRqfI&list=PLB3ZRzAiRNTvFAOZ0Y-55zLl_9rBi5o_M&index=65), qui est le plus ancien monument du Département de la Mayenne (~ -4 500 / -3 800) : Aime comme Mayenne <3 L'édifice a été construit avec des dalles de grès dit de Sainte-Suzanne, alors que le substrat rocheux local est en calcaire. Le dolmen s'apparente à un dolmen angevin : la chambre quadrangulaire (4,54 m de long sur 2,80 m de large) est précédée d'un portique. Il se démarque du dolmen angevin par l'existence de deux tables de couverture et un fort espacement entre les orthostates. Ces espaces entre les piliers étaient comblés à l'origine par des murets en pierres sèches. Le sol était recouvert de pierrailles sur une épaisseur de 0,15 m à 0,20 m. 
Ce type original d'architecture rattache le dolmen aux chambres à couloir à chambre rectangulaire et pourrait correspondre à une transition entre les dolmens angevins et les dolmens armoricains. Le cairn était composé de trois étages et l'ensemble mesurait environ 10 m de long sur 6 m de large, pour une élévation minimale de 6,50 m. 
Les fouilles ont permis de recueillir des ossements humains fragmentés, correspondant à une quatorzaine d'individus (9 adultes et 5 enfants), dont un après crémation. Le mobilier funéraire, très pauvre, comportait notamment une coupe à socle à décor incisé, une dent d'équidé percée et un coquillage marin (Purpura lapillus). Un pic en bois de cerf a été découvert dans le fond d'une fosse d'implantation d'un pilier. Une datation par mesure du C14, du pic et des ossements humains, donne un intervalle de 4 650 à 5 580 BP [+/- 130], soit au Néolithique moyen II. La décoration de la coupe la rattache au Chasséen : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dolmen_des_Erves
Sainte-Suzanne (devenue Sainte Suzanne et Chammes), classée Commune touristique par arrêté préfectoral le 27 juin 2011 pour Mayenne Tourisme / sud Mayenne tourisme / Sainte Suzanne - Les Coëvrons, destination tourisme en Mayenne, est la seule commune de France à détenir à la fois les labels : Les Plus Beaux Villages de France, Petites Cités de Caractère France / Petites Cités de Caractère - Pays de la Loire / Petites Cités de Caractère de la Mayenne, Station Verte, Commune touristique, Pays d'art et d'histoire Coëvrons-Mayenne et Villes et Villages Fleuris***. Elle a reçu par ailleurs en 2009 le diplôme de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France / Sites et Monuments, en mai 2011 le label européen des architectures de terre remarquables Terra incognita décerné par l'International Council on Monuments and Sites (ICOMOS), et en novembre 2011 le Prix régional du Patrimoine du concours des villes et villages fleuris. En 2013, la commune a été classée troisième sur vingt-deux dans l'émission de France 2 présentée par Stéphane Bern Le village parmi Les Préférés des Français, et en 2014 la réfection du moulin à papier a été distinguée par les rubans du patrimoine. Depuis la loi relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine, promulguée le 7 juillet 2016, la zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) qui couvrait depuis 2001 l'essentiel du territoire de la Cité, a été transformée en site patrimonial remarquable. 
Le Château de Sainte-Suzanne, qui abrite le CIAP (Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine) du Pays d'art et d'histoire Coëvrons-Mayenne, déjà labellisé Marque d'Etat Tourisme et Handicap pour les quatre types de handicaps, a été cofinaliste en 2011 du concours du Ministère de la Culture et de la Communication « Patrimoine pour tous, patrimoine pour chacun » relatif à l’accessibilité aux handicapés dans les musées et monuments historiques, et a reçu en 2013 le premier prix national des Trophées de l'accessibilité pour les équipements recevant du public, délivré par le Conseil National Handicap : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte-Suzanne_(Mayenne)
Destination Nord Charente : bon anniversaire à Matthieu Dorfiac de Charente Nature avec ma photo du Dolmen de la Pièce Grande (D) (https://flickr.com/photos/photograffeurs12singes/37881211016/in/album-72157665427750159 et suivantes) et ma vidéo dans https://www.facebook.com/watch/?v=1491694810886426 ! C'est un dolmen, à Chenon dans la Communauté de communes Coeur de Charente, dont il reste une grande dalle de couverture, peut-être sur une chambre ruinée qui semble construite en pierres sèches. Un couloir ruiné, encore couvert de plusieurs dalles se termine par une porte constituée par deux orthostates taillés. Des murs maçonnés ont été construits à une époque assez récente pour soutenir la grande dalle : http://t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?NumSite=32129
Buon compleanno a Giovanni Sotgiu et on reste au temps beau et chaud dans les merveilleux bois de la Comune di Orgosolo avec sa magnifique photo de la Domus de janas di Sa Lophasa où on hallucine que des millénaires auparavant des humains ont réussi à tailler du granit si dur avec une telle habileté et perfection (y) :-) <3
Voyez aussi https://www.donnanuragica.com/siti-archeologici-sardi/domus-de-janas/orgosolo-domus-de-janas-di-sa-lophasa de DN, https://www.nurnet.net/mediateca/orgosolo-domus-salhopasa-1 de Nurnet - La Rete Dei Nuraghi et https://nuraghi.net/necropoli-sa-lophasa
Bon anniversaire à Hélène Dupont avec le tumulus de la Hoguette qui a été découvert en 1896 (mais très délabré, l'édifice a été recouvert de terre et n'est plus visible actuellement, dommage pour Orne Odon Tourisme) : ça n'a rien à voir car c'est pas la même Hoguette, du Pays de Falaise - Communauté de Communes (le tumulus est à 30 km au Nord, près de la Mairie de Fontenay le Marmion), mais comme elle est de l'Inrap je suis ravi de forcer le truc et de lui offrir ce cadeau d'anniv' :-). C'est un monument funéraire du même type que son voisin, le tumulus de la Hogue situé à 500 mètres, mais de taille plus petite d'où son diminutif en -ette : il mesure 29 m de long pour 21 m de large. Le cairn renferme sept ou huit chambres funéraires aménagées dans une masse de pierres sèches couvrant 550 m2. Douze squelettes, dont deux enfants et un fœtus ont été découverts ainsi qu'un crématoire à proximité, où au moins seize individus y ont été brûlés.
En 1983, l’archéologue Christian Jeunesse a suggéré le nom de « groupe de La Hoguette » pour caractériser l'unité temporelle et matérielle de plusieurs sites néolithiques d’Europe montrant des tessons d’une céramique noire décorée de bandes réalisées au peigne. Le tumulus de La Hoguette marque d'ailleurs, dans l'état des connaissances actuelles, l’extension extrême-ouest de cette culture. Les Hommes de La Hoguette, dont les vestiges remonteraient à -5 800/-5 500, sont les précurseurs de la céramique en Europe centrale. On trouve trace des spécificités des céramiques de La Hoguette jusqu'à la fin de la culture rubanée. L'absence de vestiges en surface différencie nettement l'art céramique des Hommes de La Hoguette et des Hommes de Limbourg de la céramique de la culture rubanée. Certains tessons de l'industrie de La Hoguette ont été retrouvés dans des sépultures de la culture rubanée, où ils ont traversé les millénaires : cela implique un contact direct entre ces deux cultures, ou une réoccupation tardive des campements de La Hoguette par des Hommes du Rubané. Tandis que sur la rive gauche du Rhin, les poteries de La Hoguette sont plutôt mêlées à des tessons du Rubané récent ou seules, dans la partie est du domaine d'influence, elles sont presque toujours associées à du Rubané stylisé plus ancien. 
Le groupe de La Hoguette est contemporain de l’expansion de l’agriculture dans l’ouest de l’Europe : tandis que la culture rubanée, nettement influencée par l’agriculture, se répandait sur l’Égée et les Balkans, les éleveurs de La Hoguette colonisaient l’Afrique du Nord et la Méditerranée Occidentale. En Europe continentale, le groupe de La Hoguette se manifeste surtout dans les plaines de Moselle et du Rhin. Plus à l'ouest, on ne trouve que deux sites archéologiques en vallée de Meuse et le site éponyme du Calvados (ouest de l’estuaire de la Seine). La Grotte du Gardon (dans l’Ain, au nord de Lyon) en marque pour l'instant la limite méridionale et le cours de la Lippe, la limite nord. 
Des Hommes de La Hoguette, on ne sait presque rien en dehors de leur art céramique, dont les couleurs, l'ornementation et les formes sont nettement distinctes des poteries de la culture rubanée : décoration au poinçon en bandes ou guirlandes, accompagnée parfois de motifs estampés. On trouve une décoration au poinçon analogue (mais sans les estampages) dans la céramique cardiale de Méditerranée occidentale ; cependant seuls les vestiges difficilement datables de Leucate-Corrège (Aude) présentent des motifs à lignes aussi parfaitement parallèles. Autre singularité, l'emploi de collagène osseux pour durcir la céramique, que l'on retrouve dans les civilisations postérieures du groupe de Limbourg, du groupe de Blicquy et du groupe de Villeneuve-Saint-Germain. La stabilisation au collagène est une technique que l'on ne retrouve dans l'espace ouest-méditerranéen que dans des groupes isolés. L'hypothèse d'une influence culturelle des Hommes de la céramique cardiale sur le groupe de La Hoguette, impliquant une origine ouest-méditerranéenne et une pénétration précoce d'idées, de techniques ou de groupes isolés, dans la vallée du Rhône, est très plausible. Les lames en éclats de silex effilées à l'arrière, lisses et sans facettes renvoient à certaines traditions mésolithiques que l'on retrouve en Suisse et en Provence.
On ne dispose à l'heure actuelle encore d'aucune sépulture ni d'aucun squelette de cette civilisation ; mais les datations récentes effectuées sur les crânes retrouvés dans la grotte de Hohlenstein dans la vallée de la Lone (aux environs d’Asselfingen, nord-est d’Ulm), montrent que les victimes ont dû s'établir dans la région au tout début de la phase de Néolithisation. Le crâne d’un homme âgé entre 20 et 30 ans, celui d'une femme de 20 ans et celui (encore non-suturé) d'un enfant de 4 ans, remontant à 7800 ans BP, montrent que ces individus ont été décapités. Les deux adultes portent des marques de coups de massue portés à l’os temporal. L'enfant a été tué d'un coup porté à la nuque. La datation seule ne permet pas de décider si ces crânes sont ceux de chasseurs-collecteurs mésolithiques ou ceux d’individus du groupe de La Hoguette. 
{Illustration issue de https://www.etab.ac-caen.fr/discip/action_culturelle_academique/serviceseducatifs/pdf/revolution_neolithique.pdf ; infos de https://fr.wikipedia.org/wiki/Tumulus_de_la_Hoguette et https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_de_La_Hoguette}
Bon anniversaire à Mohamed Amine avec un des rares mégalithes de Infos Tourisme Maroc / Maroc tourisme, à savoir le cromlech de M'zora, une enceinte mégalithique, datée par comparaison du Néolithique moyen, située à proximité du village de Chouahed, à 15 kilomètres au sud-est d'Asilah au Maroc (donc à visiter en parallèle du Forum d’Assilah منتدى أصيلة). C'est l'unique monument de ce genre connu dans ce pays. Le caractère exceptionnel du site s'est encore accru par l'édification en son centre, vers le -IVe siècle, d'un tombeau attribué à un roi maure inconnu, mais dont le souvenir s'est perpétué dans les écrits des auteurs antiques qui l'ont assimilé avec celui du roi Antée. Des parentés architecturales entre le monument de M'zora et des enceintes mégalithiques étudiées dans la péninsule ibérique (Almendres, Portela de Mogos, Vila di Bispo, Amantas) incitent à penser que l'enceinte de M'zora aurait pu être édifiée au Néolithique moyen, soit la seconde moitié du -Vè et le début de la première moitié du -IVè millénaire. En ce qui concerne le tumulus, il pourrait correspondre au tombeau d'un personnage au statut social élevé, probablement un roi maure, dont le souvenir se serait indirectement transmis par les légendes évoquées dans les sources littéraires antiques.
Curieusement Pline, qui décrit pourtant abondamment dans son « Histoire Naturelle » les villes de la Maurétanie Tingitane, et notamment Tingis, dont il rappelle la fondation par le roi de Libye Antée, ne mentionne jamais le tombeau de celui-ci, mais sur la table de Peutinger le toponyme Gigantes pourrait lui correspondre1. La première mention connue figure dans des chroniques portugaises relatant un raid effectué en 1471 depuis la ville d'Arcilla par les soldats portugais qui se seraient reposés à l'ombre d'un grand menhir appelé « Pedra Alta ». 
Le voyageur britannique Arthur de Capell Brooke visite le site en 1830. Il émet l'hypothèse que le tumulus est d'origine artificielle.Il y recense 90 pierres dressées et soulignant sa similitude avec de monuments visibles en Grande-Bretagne. Le site de M'Zora étant situé à proximité de la voie romaine reliant Tingis à Banasa et Volubilis, ces voyageurs, pétris de lettres classiques, assimilent naturellement le tumulus au tombeau d'Antée, terrassé par le demi-dieu Hercule selon la tradition antique initiée par Pindare, reprise par Diodore de Sicile et Strabon, et relayée par Plutarque. Selon cette tradition, le tombeau d'Antée, qui était situé entre Tingis et Lixus, aurait été fouillé par le général romain Sertorius.
Le monument s'élève à 118 m d'altitude sur une coupe gréseuse. Il se compose d'une enceinte mégalithique délimitée par 176 pierres dressées ou renversées d'une hauteur moyenne de 1,50 m, mais cinq pierres sont de taille nettement plus grandes, dont la plus haute, surnommée El Uted (« le piquet » en arabe) atteint 5,34 m de hauteur. Au centre de l'enceinte ainsi délimitée, s'élève un tumulus circulaire d'environ 55 m de diamètre, atteignant environ 6 m de hauteur au centre, ce tumulus étant lui-même ceinturé par un parement externe constitué d'un muret en pierres équarries, en calcaire, sur cinq rangs, d'une hauteur totale de 1,50 m. Trois groupes de pierres dressées sont visibles au nord et au nord-est du monument principal dans un rayon d'environ 100 m.
Les pierres dressées dessinent une ellipse de 56 m sur 59 m dont l'axe principal est orienté est-ouest. Les pierres utilisées ont été extraites d'un banc de grès tendre affleurant à environ 150 m au sud du monument. Ces pierres sont de trois types : des blocs à section rectangulaire de 0,50 à 0,80 m d'épaisseur extraits bruts et bouchardés sur les arrêtes , des blocs de section sub-quadrangulaire de 0,70 à 1 m d'épaisseur avec une seule face plane restée brute et des blocs de section ronde ou ovale de 1 à 2 m de diamètre bouchardés sur toutes les faces. La plupart des blocs ont été étêtés de façon volontaire (au ciseau métallique) ou accidentelle, seuls 80 d'entre eux comportent encore leur partie sommitale intacte (pointue, plane ou arrondie).
Au nord, le tumulus comporte une structure de blocage interne pratiquement parallèle au parement externe. Au centre, un alignement de dallettes sur chant, trois structures tabulaires et une dépression circulaire sont désormais visibles. Cette dépression circulaire pourrait correspondre à l'emplacement de la chambre funéraire, ciste ou dolmen, découverte par Montalban, dont les éléments furent dispersés par la suite. Il est possible que l'une des deux tranchées creusées par Montalban était destinée à retrouver un hypothétique couloir d'accès à la chambre funéraire, couloir dont l'entrée extérieure aurait été signalée par El Uted. La masse du tumulus demeurée en place est constituée d'une accumulation en vrac de pierrailles (petits blocs de grès), d'argile et de sable dans laquelle on peut distinguer de nombreux silex taillés datés de l'Épipaléolithique.
Toutes les pierres des groupes satellites du monument principal sont renversées et leur nombre a diminué depuis les premières observations, deux groupes mentionnés au nord ont désormais totalement disparus. Les blocs utilisés sont de même nature que ceux de l'enceinte principale. Contrairement aux descriptions données par les premiers auteurs européens, leur disposition en cercles adventices au monument principal n'est pas avérée, les pierres encore visibles étant disposées selon des segments rectilignes d'une quinzaine de mètres de longueur, orientés est-ouest et nord-sud.
L'enceinte mégalithique a été installée sur l'emplacement ou à proximité d'un habitat épipaléolithique antérieur. Les pierres proviennent d'une extraction locale très proche et elles ont été plus ou moins régularisées par bouchardage avec des outils en pierre. L'utilisation conjointe du monument central et des groupes de pierre satellites dans un but astronomique n'est pas exclue mais n'est pas démontrée non plus. A tout le moins, après la construction du tumulus, tout système de visée associant l'enceinte et les pierres extérieures fut désormais impossible.
A une époque plus tardive (utilisation d'outils en métal pour régulariser les pierres de parement), un tumulus fut édifié au centre de l'enceinte. Il renfermait une tombe centrale en pierre, peut-être précédée d'un couloir d'accès. Plusieurs pierres de l'enceinte furent étêtées probablement à cette même période, peut-être pour des considérations esthétiques. Par la suite, l'ensemble ainsi constitué subit différents dommages (récupération de pierres du parement, renversement des pierres de l'enceinte, érosion du tumulus). Il n'est d'ailleurs pas exclu que les pierres des groupes satellites correspondent à d'anciens éléments internes au tumulus qui auraient été retirés lors de fouilles antérieures et entassés en périphérie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cromlech_de_M%27zora
Happy birthday to Neil Burridge :-) J'ai autant eu mal au poignet à force d'enregistrer pour plus tard sa si importante collection de belles photos mégalithiques <3 au point de vouloir que ça en finisse mais il y en avait encore et encore, c'était que le début d'accord d'accord (tu l'as le son de la grand-mère à moustache ??? Ah beh oui, faut avoir des références Radio NOSTALGIE ;-) )
Dyffryn Ardudwy (prononciation galloise) est un village, une communauté et un quartier électoral de la région d'Ardudwy à Cyngor Gwynedd / Gwynedd Live, au Pays de Galles / Wales, composé de plusieurs petits villages presque conjoints. Il y a un certain nombre de cromlechs préhistoriques dans et autour du village, et ce sont quelques-unes des premières tombes érigées sur ces îles. Datant d'environ -4 000, le cairn de Dyffryn Ardudwy possède deux chambres funéraires distinctes. L'un des mégalithes est un type connu sous le nom de dolmen portail. Une dalle plate à flanc de montagne servait de base, elle était flanquée de plusieurs autres dalles, pierres latérales et pierres de fond. Une pierre tabulaire a été placée sur le dessus et un petit cairn ovoïde de pierres a été construit autour de trois côtés. Le quatrième côté était le portail et avait un petit parvis. Ici, une fosse a été creusée et dans celle-ci ont été formellement disposés plusieurs pierres plates, divers tessons de poterie provenant d'au moins quatre pots, du charbon de bois et de la terre. La fosse a ensuite été remplie avec le matériau du cairn et le monticule terminé : https://en.wikipedia.org/wiki/Dyffryn_Ardudwy
The Megalithic Portal ajoute dans https://www.megalithic.co.uk/article.php?sid=4449 : « Deux dolmens bien conservés, distants de 8,6 mètres sur un lit de rochers blancs, restent d'une séquence structurelle en deux étapes : un dolmen portail complètement fermé dans son propre cairn rond a été construit en premier. Peu de temps après, cela a été incorporé dans un cairn en forme de wedge [https://en.wikipedia.org/wiki/Wedge_(golf)] avec une chambre plus grande près de l'extrémité est, précédée d'un parvis en forme de V. Pour plus d'informations, voir Coflein NPRN 95422 (https://coflein.gov.uk/en/site/95422 de la Royal Commission on the Ancient and Historical Monuments of Wales), qui décrit cette chambre funéraire comme « le plus beau d'un groupe de dolmens portails qui survivent sur les pentes orientées à l'ouest d'Ardudwy et incluent des exemples à Cors-y-gedol (NPRN 93724), Gwern Einion ( NPRN 302696), Bron-y-foel (NPRN 302754) et le cairn sud à Carneddau Hengwm (NPRN 302786) ». Le Journal of Antiquities comprend également une entrée pour la chambre funéraire Dyffryn Ardudwy, Gwynedd, au nord du Pays de Galles, qui comprend une photographie, un plan du site, des instructions pour trouver ces dolmens, des informations générales et une liste de sources de référence pour plus d'informations » : https://thejournalofantiquities.com/2017/08/24/dyffryn-ardudwy-burial-chamber-gwynedd-north-wales
Bon anniversaire à Llaume Gui avec sa photo du dolmen qui prend l'ombre à … ??? Bah je sais pas, ce qui la fout mal :-( MERCI à ceux qui savent de ne rien dire, c'est un TEST 😊 !!! La Communauté d'Agglomération Saumur Val de Loire et/ou Destination Saumur Val de Loire sauront-elles me dire qui est-ce :-) ? (hum, j'espère pas me planter mais à priori c'est bien chez eux … ou alors sur Brissac Loire Aubance / Destination Anjou Vignoble et Villages : tu peux juste dire dans quelle agglo Guillaume stp ?! ;-) )
Feliz cumpleaños a Angel Márquez avec sa photo de la Table des Marchand (An Daol Varchant en breton), un vaste dolmen situé sur le site mégalithique non loin de la Mairie de Locmariaquer (le Groh), dans le Golfe du Morbihan, au centre des Mégalithes de Carnac et des Rives du Morbihan : https://www.megalithes-morbihan.fr/les-sites/ensemble-des-sites-der-grah-la-table-des-marchands-et-du-grand-menhir.html (y) Le site des mégalithes de Locmariaquer est situé sur la parcelle appelée Er Groh (qui peut se traduire par « la grotte »). L'appellation toponymique locale de ce mégalithe est An Dol March'hand (ce qui se traduit par « Table de l'allée du cheval »).
La construction du dolmen et du cairn remonte au début du -IVe millénaire ; la datation retenue se situe entre -3900 et -3800. Le monument a été utilisé pendant plusieurs siècles, avant de servir de carrière de pierres, notamment pour un théâtre gallo-romain tout proche, si bien que le cairn disparaît au début de l'ère chrétienne. Les premières fouilles remontent à 1811, sous la direction du Comte Maudet de Penhouët. À l’époque, le monument avait l'aspect d'une dalle plate reposant sur trois piliers : https://www.facebook.com/PrehistoireCarnacLeRouzic/photos/a.1871885756173549/2358889477473172/. Il fut restauré en 1883, et à nouveau étudié et consolidé par Zacharie Le Rouzic, en 1937. Après les recherches de 1985 et la restauration de 1991 (https://www.facebook.com/PrehistoireCarnacLeRouzic/photos/a.1718441614851298/2367752223253564), l'ensemble prend la forme d’un cairn. 
À l'origine, le cairn à double parement mesure 30 m sur 25 m, et 6 à 8 m de hauteur. Il est maintenu par deux murailles circulaires maçonnées à sec, la seconde, de 18 m à 20 m de diamètre, tangente au mur extérieur au niveau de l'entrée. Il adopte le modèle ramassé à plan subcirculaire caractéristique du mégalithisme armoricain. Ce cairn protège une tombe à couloir complétée par une chambre funéraire. D’une orientation nord-sud, le tertre actuel est long d'environ 12 m. Le couloir une longueur de 7 m pour une hauteur à l’entrée de 1,4 m (orientée au sud-est, vers l'entrée du golfe du Morbihan) ; la chambre polygonale a une hauteur de 2,5 m.
En 1994, les fouilles d'une équipe d'archéologues dirigée par Jean L'Helgouac'h ont mis au jour 19 fosses de calage correspondant à une ligne de stèles alignées sur 55 m, en décroissant vers le nord. La stèle la plus grande correspond au grand menhir brisé, la plus petite à la dalle de chevet qui constitue le fond de la chambre funéraire de la Table des Marchand. Ces stèles ont été débités pour servir en réemploi dans les monuments mégalithiques de Locmariaquer. Une de ces stèles demeurée dans sa position d'origine, est ainsi devenue la dalle de chevet de la Table des Marchand, appelée la « stèle aux crosses ». La fosse de calage et les traces d'érosions montrent en effet que cette dalle a été érigée à ce même emplacement en plein air durant près de cinq siècles. Les deux faces de la « stèle aux crosses » en grès ladère sont ornées de gravures. Sur son dos, est gravé un double arc radié (arc-en-ciel), une figure quadrangulaire (une terre ou une habitation) et une portion de disque représentant, selon Cassen, le ciel, l'habitat-monde et un bateau. La face interne de la chambre représente, selon l'interprétation du préhistorien C.-T. Le Roux, une déesse-mère à la chevelure rayonnante et sous forme humaine schématisée un écusson. Cet écusson présente quatre registres de crosses, symétriquement opposées, symboles de pouvoir, orientées à gauche et symétriquement. L’ensemble du mégalithe a été construit par la suite, à partir et autour de cette première stèle qui fait face à la rivière d'Auray. Les crosses étant un augmentatif de puissance, elles délivrent probablement un message d'avertissement à l'attention de ceux qui abordent la presqu'île. 
La seconde dalle de couverture constitue le plafond de la chambre ; elle mesure 6 mètres de long, 4 de large et 0,80 d’épaisseur, son poids est estimé à 40 tonnes. Cette dalle en orthogneiss est ornée d’une hache emmanchée (avec sa lame triangulaire insérée sur un manche crossé à extrémité recourbée, et muni d'une lanière de préhension), d’une crosse superposée par la crosse de la hache et, dans la partie inférieure, du train avant d'un caprin, caractérisé par un mufle large, la nuque courte, l'échine droite et la croupe anguleuse. C’est une partie d’un bloc tabulaire cassé (issu d'une stèle à côté du grand menhir, dressée en troisième position dans l'alignement) dont une autre partie a été transportée par voie maritime sur le tumulus de Gavrinis, distant d'environ 5 kilomètres (on retrouve sur la dalle de couverture les cornes et l'échine du caprin, ainsi qu'un bovidé avec ses encornures parallèles se terminant de manière divergent, et au-dessus un cachalot), et l’autre sur le tumulus d'Er Grah situé juste à quelques mètres de la Table des Marchand, car les motifs de décoration se complètent parfaitement : https://fr.wikipedia.org/wiki/Table_des_Marchand
χρόνια πολλά στον Evi Margaritis de The Cyprus Institute avec le site de Sotira / Teppés, près du Rotary Club of Limassol Kourion et de la Larnaca & Famagusta Districts Development Agency du Cyprus Tourism / Cyprus Tourism News :-) Une des plus grandes tholoi (construction monumentale de forme circulaire, construites primitivement en pisé avec soubassement de pierres d'importance variable), contenait 25 squelettes de jeunes enfants. Certains avaient été inhumés au-dessus de corps d'adultes, d'autres dans de petites tombes entourées de pierres ou couvertes de dalles !
Voyez le rapport de fouilles de 1948 par Mr. P. Dikaios du Cyprus Museum (offer it a fb page Υπουργείο Μεταφορών, Επικοινωνιών και Έργων !!! :-( ) et sponsorisées par Brock University Department of Classics and Archaeology et le Τμήμα Αρχαιοτήτων Κύπρου/ Department of Antiquities Cyprus dans https://www.penn.museum/sites/bulletin/3071 de Penn Museum
Feliz cumpleaños a Carlos Jiménez Orozco avec ses photos du Dolmen de Alberite dans https://www.facebook.com/carlos.jimenezorozco.397/posts/pfbid0ZaGyARNhGJDGGv2gcDRULbTYV1Z68bgkAjfeY9u6JQ5dKC9oNk73tTmWbEkeT3P3l (y) Vous ne pouvez pas les voir :-o ??? C'est ballot ;-) … meuh non, je ne suis pas comme ça !!!
C'est un dolmen situé dans la Ayuntamiento Villamartin, dans le Turismo de la provincia de Cádiz. Situé au sein de la nécropole mégalithique Alberite I, il n'a été découvert qu'en 1993 :-o et c'est l'un des plus anciens de la péninsule ibérique puisqu'il a environ 6 000 ans <3 (pfff, ptit jeune par rapport aux atlantiques français :-p ). 
La fouille du dolmen a été réalisée par une équipe composée de professionnels du projet de recherche archéologique de Guadalete et de la Préhistoire de l'Universidad de Cádiz, sous la direction de Fran Giles de The Gibraltar National Museum et ERA Cultura et de José Ramos Muñoz. Il se compose d'un couloir d'environ 23 mètres de long segmenté de jambages et d'une entrée monumentale à deux orthostates libres. Sur certaines de ces énormes pierres, il y a des peintures schématiques à l'ocre et des gravures d'armes, de lunes, de soleils et même d'anthropomorphes. Les restes de deux individus dont les os ont été saupoudrés d'ocre ont été retrouvés à l'intérieur. Les objets funéraires de ces sépultures comprenaient des outils en pierre polie, des perles de collier en pierre, de l'ambre et des coquillages, et un grand cristal de quartz d'environ 20 cm de long : https://es.wikipedia.org/wiki/Dolmen_de_Alberite
Voyez aussi https://www.visit-andalucia.com/dolmen-alberite-villamartin de Visit Andalucia, https://www.dipucadiz.es/provincia/cadizQR/Villamartin-DolmenAlberite de la Diputación de Cádiz, https://journees-archeologie.fr/c-2022/lg-es/Espana/fiche-initiative/13858/Dolmen-de-Alberite de l'Inrap pour les Journées européennes de l'archéologie, l'article généraliste de Mira Jerez dans https://www.elmira.es/articulo/cultura/la-cultura-megalitica-nacio-en-andalucia/20180307073345217045.html, les vues 3D de Laurent Lescop dans http://www.keris-studio.fr/blog/?p=1888 et même le documentaire de RTVE dans https://www.rtve.es/play/videos/arqueomania/el-dolmen-de-alberite/4662242 (y) :-) <3
Feliz aniversário para António Batarda Fernandes de la Direção Regional de Cultura do Centro avec ses photos des fouilles de l'Anta 1 du Val da Lage, témoignage préhistorique dans une région du Tage moyen où ce type de structure n'est pas courant (y) Il nous instruit aussi sur « Anta 1 de Val da Laje - la première vue directe de l'alimentation, des pratiques laitières et des aspects socio-économiques de l'utilisation de la poterie au néolithique final du centre du Portugal » : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1040618220300586 de Darko Stojanovski (Universidade de Trás-os-Montes e Alto Douro), Mélanie Roffet-Salque, Emmanuelle Casanova, Richard P. Evershed et Timothy Knowles de University of Bristol, Luiz Oosterbeek [IPT . Instituto Politécnico de Tomar (página oficial), Universidade de Coimbra,  ITM - Instituto Terra e Memória], Ana Cruz (TECHN&ART et COST - European Cooperation in Science and Technology), Laurens Thissen et Marta Arzarello de Università degli Studi di Ferrara (y)
Vale da Laje est un dolmen ou anta situé à Casalinho, une petite ville du centre du Portugal située dans la Município de Tomar dans le Santarém Turismo. Ce monument est le plus ancien dolmen connu situé sur la rive nord du Tage, construit il y a environ 7500 ans ( :-o a little bit to old no ??? atlantic's french ones first ;-), aournd -4 800 :-p ). 
*** 1ère phase : La chambre pentagonale était à l'origine formée de cinq grands piliers, l'accès se faisait par un couloir excentré, étroit et court qui était composé de plusieurs piliers en pierre avec deux grandes dalles supérieures. De nos jours, un seul est en place. Tout autour de la tombe était aligné un cercle couché de dalles d'environ 5m de diamètre. À partir de celles-ci ont été construites des rampes faites de pierres plus petites. Ensuite, ces rampes ont été entièrement recouvertes de terre et ce n'est qu'alors que les dalles supérieures ont été placées, pour fermer la chambre de la tombe et le couloir. Finalement, le monument fut à nouveau entièrement recouvert de terre. À l'extérieur, il a été construit un patio fait de petites pierres sur lequel a été construit un petit autel circulaire. Les raisons de la construction de cet autel sont encore inconnues. 
*** 2ème phase : Le monument a finalement été abandonné, mais il y a environ 6500 ans, il a été reconstruit et réutilisé. Tout autour était construit un cercle (kern) de petites dalles entrecoupées de gros galets de quartz et de quartzite. Grâce à cette mise à niveau, ce dolmen brillait lorsque le soleil brillait, se démarquant encore plus dans le paysage de la vallée. 
Pendant près de 3000 ans ont été enterrés environ 90 morts à cet endroit. Les corps ont été retrouvés accompagnés de plaques de schiste décorées, de poteries en forme de cloche (campaniforme j'imagine, seconde moitié du -IIIè millénaire), d'un pendentif tubulaire à forage conique, d'une boule de couleur verte à forage tubulaire, de microlithes trapézoïdaux allongés, d'une hache polie, de poterie cuite réduite, de pointes de flèches, d'abondants matériaux lytiques polis, d'éléments de faucille, bandes et plaques. Une bonne partie de ces objets peut être visitée au Centro de Pré-História do IPT . Instituto Politécnico de Tomar (página oficial) : infos de The Megalithic Portal dans https://www.megalithic.co.uk/article.php?sid=37623
Voir aussi https://santaremdistrito.bloco.org/content/ainda-o-atentado-em-curso-anta-do-vale-da-lage, dolmen victime de la connerie humaine lors d'une attaque décrite dans https://tomarnarede.pt/destaque/atentado-contra-o-patrimonio-na-anta-do-vale-da-lage de Tomar na Rede
Buon compleanno a Daniele Barili qui a fouillé, ou est lié aux fouilles, avec Andrea Polcaro de l'Università degli Studi di Perugia et Juan Ramon Muñiz Alvarez du Department of Antiquities of Jordan - دائرة الآثار العامة الأردنية la nécropole mégalithique de Jebel al-Mutawwaq en Jordanie Tourisme (KO :-( ) / Visit Jordan / Jordan Tourism Board News
Lire aussi https://www.academia.edu/656954/Jebel_Mutawwaq_Dolmens_Cult_of_Ancestors_in_EB_I_Wadi_Az-Zarqa_Valley
{Photo de http://www.qreisanproject.org/2012_results.html}
Bon anniversaire à Philippe Romillat avec sa photo du Dolmen Beg an Dorchenn qui s'élève sur une éminence naturelle dominant la baie d'Audierne, sur la presqu'île dite pointe de la Torche (traduction impropre de Beg an Dorchenn, qui signifie « pointe du coussin »), en Plomeur La Torche, Destination Pays Bigouden, dans le Finistère. Il comporte deux cairns superposés. Le cairn supérieur contient deux monuments mégalithiques : 
un dolmen du Néolithique moyen, à couloir et à chambre compartimentée ; 
une allée couverte du Néolithique final, qui prolonge sur le versant oriental le couloir du dolmen.
Écrêté, le cairn supérieur laisse aujourd'hui apparaître les deux monuments. Des ossements trouvés dans le dolmen sont datés de -4 500 à -4 090. Beg an Dorchenn, ou la pointe de la Torche, est une presqu'île séparant la baie d'Audierne (au nord), de l'anse de Pors Carn (au sud). D'environ 500 mètres de long et 100 mètres de large, la presqu'île s'élève en une butte de 16 mètres d'altitude sur laquelle repose le tumulus. 
Le site est occupé dès le Mésolithique final (https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_2010_num_107_2_13929), comme l'atteste la présence d'un amas coquillier daté de -5640 à -5550. Le niveau de la mer étant alors plus bas, le promontoire offrait un point de vue de premier ordre sur la baie d'Audierne. Le dolmen apparaît au Néolithique moyen, et l'allée couverte au Néolithique final. En 1919, Charles Bénard Le Pontois voit dans ce lieu un possible « centre de rayonnement » pour les constructeurs des nombreux monuments mégalithiques des environs : il observe par exemple que les 600 ou 700 menhirs qui s'alignaient jadis sur quatre rangées à Lestriguiou, à 3 km de là, se dirigeaient « exactement, géométriquement » vers le sommet du tumulus !
Pour en savoir beaucoup plus, lisez https://fr.wikipedia.org/wiki/Dolmen_de_la_pointe_de_la_Torche, https://plomeur.com/wp-content/uploads/2019/01/La-Torche-Beg-An-Dorchenn.pdf et https://www.conservatoire-du-littoral.fr/include/viewFile.php?idtf=6555&path=f2%2F6555_584_TUMULUS-DE-BEG-AN-DORCHENN.pdf du Conservatoire du littoral
Bon anniversaire à Joachim Sicard :-) Si je tenais le con qui, non pas a fait sauter le pont, mais qui a décrété que la cité phocéenne était grecque, alors que l'Inrap retrace 8000 ans de présence humaine autour de découvertes remarquables et d'opérations de fouilles passionnantes dans la Ville de Marseille : https://multimedia.inrap.fr/atlas/marseille/archeo-marseille !!! Les premiers vestiges de présence humaine dans le bassin Marseillais remontent à environ -60 000 […] D'autres vestiges datant du Néolithique (période d'agriculture et élevage) ont été retrouvées par Max Escalon de Fonton dans les grottes de L'Estaque durant les années 1940 : une céramique décorée (datée de -6 000) ainsi que la sépulture d'un adolescent en position repliée. À proximité, dans la grotte Crispine du quartier Les Riaux, furent retrouvés un foyer, des poteries néolithiques en terre noire, des petits grattoirs et de nombreux coprolithes de canidés (excréments fossiles) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marseille#Histoire
En 2007, les archéologues ont dégagé ce qui pourrait être des murs en terre crue, des trous de poteaux, ainsi que des outils en silex et des objets en coquillages. Sur la colline Saint-Charles, les groupes néolithiques ont construit leurs habitations en briques crues ou en pains de terre modelée. La découverte d'une telle architecture de terre constitue un élément capital pour l'histoire de l'architecture de l'Ouest méditerranéen et une première en France. Les coquillages marins semblent ici représenter une ressource alimentaire quasi-exclusive. L’occupation semble se poursuivre jusqu’à la fin du -IIIe millénaire, mais de manière plus anecdotique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marseille_de_la_Pr%C3%A9histoire_%C3%A0_sa_fondation#N%C3%A9olithique_(6_000_av._J.-C._-_3_000_av._J.-C.)
En 1994, c’est lors d’un sondage préventif puis d’une fouille menée sur l’emplacement d’une future route dans le quartier non loin de l'Office de Tourisme et des Congrès de Marseille qu’ont été découverts deux coffres en calcaire identiques, entourés d’un empilement sphérique de pierres, d’un diamètre d’environ 11 m. Les fouilles ont révélé la présence de céramiques telles que des écuelles, des coupes ou des récipients sans ornements, attestant l’appartenance de cette découverte au Néolithique moyen (-4 400 à -3 800). Même si ce monument est très certainement funéraire, aucun ossement ni dalle de couverture des coffres n’ont été retrouvés. Ils ont probablement été dégradés ou déplacés par la présence humaine ou par des éléments naturels. 
Ce site funéraire est singulier pour la zone provençale et pour le Néolithique moyen. Il constitue une découverte intéressante pour la compréhension des rites d’inhumation et l’évolution architecturale des monuments funéraires (cf. 3 autres exemple dans https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10213647151640076&set=a.1058553191055.2010793.1442648596)
{Photo et infos dans http://www.archeologiesenchantier.ens.fr/spip.php?article116 de l'École normale supérieure - PSL / Université PSL et du CNRS}
Bon anniversaire à David Constantin avec sa photo du dolmen de … ??? Qui qui sait qui c'est ?, près de Tours Val de Loire Tourisme en Touraine Val de Loire :-)
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Bon anniversaire à Sylvain Gailloud avec sa photo de l'un des groupes de l'alignement sud dans la Ville d'Yverdon-les-Bains de MyVaud, qui donne envie de Visit Switzerland (y) N'hésitez pas à Partager vos photos avec la Communauté des Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths :-)
Je laisse évidemment la parole à son très bon site <3 : L’ensemble de menhirs de Clendy est le plus important site mégalithique de Suisse. Le site se trouve actuellement dans une clairière, près du lac. Les 45 menhirs ont été découverts vers 1878, mais ils ne furent dégagés qu’en 1975 et restaurés en 1986.
La taille des menhirs est variée, le plus petit a 35 centimètres de haut est le plus grand a 4,5 mètres. Pour des raisons de conservation, les plus petits blocs ont été déplacés dans le Musée d'Yverdon et région (château d’Yverdon) et des copies en béton sont visibles sur place. La plupart des blocs ont été taillés pour leur donner une forme humaine ou géométrique. Les blocs les plus anciens ont été datés du néolithique moyen (4500-4000 ans avant notre ère) après comparaison avec les menhirs gravés de Bretagne. L’ensemble est composé de deux alignements de 50 mètres et de quatre groupes formant un arc de cercle : http://www.archeoplus.ch/fr/archeo/yverdon/yver-fr-index.htm (y) :-) <3
Commune de l'Etat de Vaud, chef-lieu du district du Jura-Nord vaudois en Suisse., à l’extrémité ouest du lac de Neuchâtel, à l'embouchure de la Thielle et au bout de la plaine de l'Orbe, la continuité de l'occupation du site d'Yverdon-les-Bains Region depuis la Préhistoire résulte de sa position remarquable au carrefour des voies terrestres et des voies navigables, sur le lac et sur la Thielle. Au travers de la plaine marécageuse, la voie conduisant du Moyen Pays aux contreforts du Jura pouvait emprunter les formations naturelles des cordons littoraux, lignes de rivage formées au gré des variations du niveau du lac.
Sur le cordon le plus ancien, daté de la fin du IXe millénaire av. J.-C., les populations néolithiques ont érigé, au IVe millénaire av. J.-C., le plus grand ensemble de mégalithes de Suisse (Promenade des Anglaises, 45 menhirs anthropomorphes), dont les alignements avaient probablement une fonction cultuelle. Aux alentours, plusieurs stations littorales ont été découvertes; les premières occupations remontent à 3860 av. J.-C. (Néolithique moyen) et les dernières au début du Ier millénaire av. J.-C. (Bronze final). L’ensemble des sites de la Baie de Clendy fait partie des 56 stations littorales de Suisse inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/002659/2019-04-03
Le vaste ensemble de sites littoraux de la Baie de Clendy se trouve proche de la ville d’Yverdon-les-Bains. Il s’agit de l’un des complexes palafittiques les plus importants de Suisse occidentale: pas moins de six villages furent occupés entre le Néolithique moyen et l’âge du Bronze ancien, avec des interruptions dues à la remontée du niveau des eaux. Les premières découvertes de vestiges d’habitats palafittiques n’intervinrent que dans les années 1960, soit près d’un siècle après la première correction des eaux du Jura (1868-1891). Ce retard est dû à l’enfouissement considérable des niveaux archéologiques et à l’absence de structures apparentes dans la zone lacustre immergée.
La première fouille eut lieu en 1962, à l’Avenue des Sports, sur une surface de 200 m², avant la construction d’un garage. A la suite de ces découvertes, des fouilles systématiques furent entreprises, qui se poursuivirent lors de plusieurs campagnes entre 1969 et 1975, réalisées en collaboration avec l'Archäologisches Museum Colombischlössle. Au total, neuf phases furent mises en évidence et révélèrent une stratigraphie exceptionnelle, du Néolithique moyen à la fin du Néolithique final, qui représente depuis lors une séquence de référence, basée sur la typologie de la céramique, pour le Néolithique du Jura & Trois-Lacs.
La stratigraphie globale du site témoigne de la superposition des occupations humaines, entre le Néolithique moyen tardif et le Bronze ancien. Plusieurs interruptions de l’habitat sont documentées et interprétées comme des transgressions du lac. Ainsi, à un premier habitat du Cortaillod tardif interrompu par une inondation violente succéda un établissement de la culture de Lüscherz, qui a livré un très riche outillage de bois de cerf. Le village se déplaça ensuite vers le lac, à la fin du Néolithique final, mais il fut à son tour abandonné à cause d'une forte inondation. Enfin, au Bronze ancien, un nouveau village s'implanta exactement à l’emplacement du site du Cortaillod tardif.
D’une part, plusieurs cordons littoraux, anciennes lignes de rivage qui s’échelonnent du lac vers la ville ancienne, jalonnent les différentes phases d’habitat et marquent une quasi continuité dans l’occupation du territoire. Le plus ancien cordon littoral, côté lac, est daté du 4e millénaire av. J.-C. C’est sur cette formation riveraine qu’a été érigé l’un des plus grands sites mégalithiques de Suisse occidentale. Ce lieu cultuel et symbolique, regroupant 45 mégalithes anthropomorphes à la Promenade des Anglaises, est apparemment en relation avec les premiers établissements littoraux, soit ceux du Néolithique moyen, vers 3860 av. J.-C. La Baie de Clendy connut des occupations palafittiques jusqu’à l’âge du Bronze final, soit vers 1000 av. J.-C.
D’autre part, la situation géographique de cet ensemble de sites, au carrefour de plusieurs domaines culturels, entre le bassin lémanique, la région des Trois-Lacs et le Jura qui donne accès à la plaine de la Saône, vit se diversifier de nombreux groupes de peuplements qui ont fait la richesse de l’ensemble de la Préhistoire du Plateau suisse, dont certains objets sont exposés/conservés au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire/Lausanne : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/058023/2019-04-03
Bon anniversaire à Anouk Mathieu, ex de l'Université Paul Valéry - Montpellier, avec le seul mégalithe restant en Visit Luxembourg, ici le menhir de Beisenerbierg, de 3 mètres de haut au sommet d'une colline. Comme https://www.mersch.lu/sport-tourisme/mersch-et-ses-alentours de l'Administration communale de Mersch et https://www.visitguttland.lu/fr/fiche?entity=menhir de Visit Guttland sont courts en infos malgré l'importance de ce monument pour le grand duché, voici de quoi améliorer leur page ;-)
Le menhir de Reckingen (aussi dénommé menhir de Beisenerbierg) situé près de la localité de Reckange est le plus ancien monument et l'unique mégalithe authentifié au Luxembourg à ce jour. Pendant plusieurs siècles, le monolithe était enseveli en position couchée à 30 mètres au sud-ouest de sa position actuelle. La chute du monolithe peut s'expliquer par sa forme asymétrique et une structure de calage inadéquate. Il fut dégagé et dressé en 1978 sur son emplacement actuel. Des fouilles menées en 2001 et la découverte d'une structure de calage ont permis de démontrer qu'il était à l'origine dressé à l'endroit de sa découverte initiale. 
Composé de grès avec une haute teneur en oxyde de fer et provenant sans doute d'un gisement local, long d'environ 3 mètres et présentant une masse d'environ 3,5 tonnes, le menhir possède une forme anthropomorphe ou à silhouette humaine et est dépourvu d'inscription. Une copie du menhir est en exposition au Musée national d'histoire et d'art Luxembourg (MNHA) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Menhir_de_Reckingen
Cette pierre de 3 m de longueur est en grès de Luxembourg, roche exogène dont les affleurements les plus proches sont à près de 2,5 km. Sa forme évoque une silhouette humaine, suggérée par un rétrécissement à la taille et par deux épaulements dégageant une tête, morphologie obtenue par l’enlèvement intentionnel de gros éclats alternes. Des rapprochements morphologiques peuvent être tentés avec certaines pierres dressées anthropomorphes non gravées et à tête dégagée du Centre-Ouest français ou certaines statues-menhirs des alignements et hémicycles de Clendy dans la Ville d'Yverdon-les-Bains dans le canton de Vaud en Suisse. Dans le premier cas, il s’agit d’alignements courts datés, par le mobilier associé et des datations radiocarbone, du début du Néolithique récent (fin du -IVè millénaire). Pour le second site, une attribution chronologique au Néolithique moyen II (première moitié du -IVè millénaire) a été proposée. Dans un autre contexte, funéraire cette fois, d’autres rapprochements peuvent être établis avec des stèles anthropomorphes, présentes dans les monuments mégalithiques armoricains considérés comme les plus anciens (Guennoc, Kercado), constituées de blocs dont la silhouette est sommairement ébauchée par un épaulement séparant le corps de la tête. Ces dernières représentations sont attribuées à la première moitié du -Vè millénaire.
Si ce type de monument est connu dans les régions voisines (Lorraine, Rheinland-Pfalz, Sarre et Wallonie), il s’agit du premier menhir découvert sur le territoire luxembourgeois : infos de François Valotteau dans https://www.academia.edu/2454735/Origine_et_d%C3%A9veloppement_du_m%C3%A9galithisme_de_l_ouest_de_l_Europe_800p
Voir aussi les photos du Museumsfreak und Hobbyfotograf dans https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1763163254024148&type=3
{Photos de Jean-Marie Ottelé dans https://www.industrie.lu/menhir.html chez industrie.lu - D'Industriegeschicht vu Lëtzebuerg}
Buon compleanno a Giulia Ricci avec sa photo de la table … du mont d'Accoddi, un site archéologique mégalithique situé en Sardaigne entre Sassari et Porto Torres. Do not hesitate to Share your photos with the Community of the Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths :-)
La première phase de construction est sans doute contemporaine de la culture d'Ozieri, entre -4 300 et -3 700.
Le site est unique en son genre dans le bassin méditerranéen. Précédé par des traces de fréquentation se rapportant à l'époque néolithique, il faisait partie d'un ensemble d'époque pré nuragique qui a été développé sur le lieu à partir de la deuxième moitié du -IVe millénaire. 
La première phase a vu l'établissement de villages composés de cabanes quadrangulaires appartenant à la culture d'Ozieri, d'une nécropole constituée de tombes à hypogée à domus de janas, un probable sanctuaire avec menhir, des plaques en pierre pour les sacrifices ainsi que des sphères en pierre. 
Par la suite, des individus appartenant toujours à la culture d'Ozieri ont construit une ample plateforme surélevée à forme de tronc de pyramide de 27 × 27 m et d'une hauteur avoisinant 5,5 m accessible par une rampe. Sur la plateforme a été érigée une vaste pièce rectangulaire mesurant 12,5 × 7,2 m qui a été identifiée par les archéologues comme une structure templière, connue comme « Temple Rouge » pour la simple raison que la majeure partie de sa surface est de couleur rouge ocre. Néanmoins il y a aussi des traces de couleur jaune et noire. 
Au début du -IIIe millénaire le lieu a été probablement abandonné, des traces d'incendie ont été relevées. Vers l'an -2 800 la structure a été complètement recouverte de remblais constitués de couches alternées de terre, de pierres ainsi que de marne en poudre tassée. Le remblai est retenu par un revêtement extérieur réalisé à l'aide de grands blocs calcaires créant de fait une seconde plateforme pyramidale à gradins de 36 × 29 × 10 m accessible à l'aide d'une seconde rampe de 41,80 m de long, construite au-dessus de l'ancienne. Ce deuxième sanctuaire, connu sous le nom de « temple à Gradins » qui rappelle les ziggurats mésopotamiennes contemporaines est attribué à la culture d'Abealzu-Filigosa.
L'édifice a conservé sa fonction religieuse durant des siècles et a fini par être abandonné à l'âge du bronze antique. Vers l'an -1 800 en ruine, il a été utilisé accessoirement pour des inhumations : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_d%27Accoddi
Bon anniversaire à Loïc Androuin :-) N'hésitez pas à Partager vos photos avec la Communauté des Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths :-) L'Alignement du Camp de la Justice à Vivre à Autun / Autun Morvan Tourisme est un ensemble de trente menhirs (plus important ensemble mégalithique connu en Bourgogne, aligné au Nord-Est sur 250 m à partir de ces 3 pierres visibles, cf. plan dans le pdf, p. 22) de 1 à 2,50 m de hauteur, dont il paraît très difficile de dire s’ils étaient alignés avant d’être relevés, puis réenfouis au XIXè siècle à la demande du propriétaire du terrain. Ces monolithes semblent avoir formé trois rangées sur une longueur de 200 mètres environ et 15 à 20 mètres de large. Les premiers affleurements de granite seraient distants de huit kilomètres et les blocs observés sur le site présenteraient des cupules. Le Néolithique moyen (-4 400 / -3 600) reste la période la plus souvent évoquée : https://www.persee.fr/doc/linly_1160-641x_1885_num_4_1_11720, https://shs.hal.science/halshs-00664686/file/TAP_Martineau_et_alii.pdf du CNRS, Université de Bourgogne, Université de Franche-Comté, http://t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?NumSite=9135
Yannick Labaune précisait qu'un géologue allait sonder en juillet 2019 ces vestiges probablement miniers longtemps pris pour des tumulus néolithiques et situés à proximité des mégalithes du Champs de la Justice : https://journals.openedition.org/rae/5925
L’ensemble mériterait une réétude même si la stratigraphie a semble-t’il été bien bouleversée avec cette opération de relevage puis re enfouissement des pierres au XIXe s. (Merci M. Rigollot 😬) suite au coup de gueule du proprio du terrain à qui on avait rien demandé... Un coup de géophysique ne serait pas idiot si jamais une méthode permet la mise en évidence de la position des mégalithes re enfouis. Bref un super site avec un ensemble important d’outils lithiques. Et éloigné d’à peine 3 km d’une belle enceinte néolithique finale fouillée le même été ! Enceinte à côté de laquelle s’élevait aussi un menhir dit de Pierrefitte (récupéré au XIXe s. pour intégrer une maçonnerie dans une ferme du coin).
Bon anniversaire à Hervé Chauvin :-) N'hésitez pas à Partager vos photos avec la Communauté des Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths (y)
Les menhirs de Kernars sont deux menhirs situés à Saint-Barthélemy, en Baud Communauté. Sis sur une terrasse alluviale à environ 500 m au nord-est de la rivière du Blavet (encore elle, cf. https://www.facebook.com/photo/?fbid=179438198252256&set=a.115755531287190), ces menhirs sont distants d'environ 6 m. 
Le plus grand des deux menhirs mesure environ 4,20 m, pour une largeur maximale de 2,90 m et une épaisseur à la base de 0,75 m. Le deuxième mesure environ 3,20 m de hauteur, 2,30 m de largeur maximum et 0,70 m d'épaisseur. Ils sont orientés nord-ouest/sud-est mais légèrement désaxés l'un par rapport à l'autre : https://fr.wikipedia.org/wiki/Menhirs_de_Kernars et https://valleedublavet.bzh/decouvrir/geants-de-pierres-menhirs-et-dolmens/291-menhirs-de-kernars-a-saint-barthelemy.html de la Vallée du Blavet, l'échappée verte
Une voie romaine menant à la Mairie de Pluméliau-Bieuzy / Castennec, l'ancienne Sulim, traverse la commune en passant par Talforêt, à Tylosquet et au Henven : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Barth%C3%A9lemy_(Morbihan)#Histoire
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