Big & Old StoneS

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CULTURES MÉGALITHIQUES

  1. Paléolithique supérieur jusqu’au Pré-Poterie Néolithique : Avant le -IXè millénaire

  1. Pré-Poterie Néolithique jusqu’à la fin du Néolithique ancien : Entre le -IXè et le début du -Vè millénaire

  1. Néolithique Moyen I : Entre -5 000 et -4 500

  1. Néolithique Moyen II : Entre -4 500 et -3 500

  1. Néolithique Récent : Entre -3 500 et -3 000

  1. Néolithique Final (ex Chalcolithique) : Entre -3 000 et -2 500

  1. Campaniforme : Entre -2 500 et -2 000

  1. Âges du Bronze : Entre -2 000 et -1 000

  1. Âges du Fer : Entre -1 000 et le début de l’ère commune

  1. Du temps des Romains à celui des Vikings : Entre le début de l’ère commune et l’an 1 000

  2. Des Amérindiens au subcontemporain africain/indonésien/polynésien : Entre l’an 1 000 et aujourd’hui

 
 
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Bon anniversaire à Guillaume Fremont avec la très belle poterie d'Inspiration Sauvage à décor de cordons, qui évoquent une ceinture à frange, de la culture Chambon (post original avec d'autres photos en bas de post) 
La culture de Chambón occupe une place originale dans le Néolithique de la Loire moyenne et le Sud-Ouest du Bassin parisien. Les formes des poteries et leurs ornementations n’appartiennent pas aux influences de la civilisation danubienne. Elles attestent, en revanche, une influence méridionale ou venue du Centre-Ouest de la France, antérieurement au développement des civilisations du Néolithique moyen (Chasséen). Les habitats sont encore très mal connus. Les sépultures représentent l’essentiel des documents actuellement disponibles. Il s’agit de tombes à inhumation en fosse ou en petit coffre de pierre, regroupant parfois plusieurs individus. La répartition géographique des sites est assez large : Touraine, Anjou, Poitou, Vendée et côte méridionale de l’Armorique. Les ressemblances de la poterie de la culture de Chambón avec celle de la culture de Cerny dans le Bassin Parisien et avec certaines céramiques de la fin du Néolithique ancien en Espagne, Languedoc et Aquitaine, permettent de supposer que les découvertes présentées ici se situent vers les débuts du IVe millénaire avant notre ère. La connaissance de la Culture de Chambon jette des lumières nouvelles sur les relations entre le Nord et le Sud de la France dans la période intermédiaire entre le Néolithique ancien et moyen : https://books.openedition.org/editionscnrs/1191?lang=fr
{Photo issue de https://www.facebook.com/inspirationsauvage/posts/pfbid02pE1dT78Tk3eT5ZCutXfaZRc5P5JLM5HUFczcG44HRdAKjTE33D6vSzgLQ8W7m3i1l?__cft__[0]=AZWwgLELykbeHMnKYbQjnX7TqMMvI-coqCBu9uuu573YGzKs_dkWIt8MLnCa9txuoTJEobnw-y7_ulQKPSURZPsLEY8X3Hz0qxPRBeWSDDrZRCWfb36AafwZtltLXIIZK551p9ZnLT03CaoXsAxIqMGVqDe6w0OmZVdqz4vTPjZCS4JL0mDBytIEEVEkW7HEnr4&__tn__=%2CO%2CP-R}
Buon compleanno a Pietrino Mele avec sa très belle photo d'un nurarghe sarde (https://fr.wikipedia.org/wiki/Nuraghe) de la culture nuragique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_nuragique) : which one is it please ? :-)
Je ne suis pas tout à fait sûr mais il y a de fortes chances que ces peintures soient liés aux (méga)litheurs sahariens du "désert" encore vert 🧐 Can Fliegel Jezerniczky Expeditions and the great expert Jean-Loic Le Quellec tell us more about who and when/where painted this please :-) ? Picture coming from somewhere in https://www.fjexpeditions.com/frameset/past.htm and compiled in https://www.facebook.com/mahdi.arfa.3/posts/pfbid09ZiSxjr68DThqwJ6W2SXNMxhday6c3VRafUMwQQfr8ghs8wTQiy4yL1SBogz2hQKl
Gelukkige verjaardag voor Michel Siebes avec sa photo d'outils préhistoriques exposés au Rijksmuseum van Oudheden : https://www.rmo.nl/en/exhibitions/permanent-exhibitions/archaeology-of-the-netherlands
Alles Gute zum Geburtstag Andreas Tostig Bähler avec cette collection de lames de haches de pierre du Archäologisches Museum du Kanton Solothurn, au même endroit (mais qui n'a pas le droit à une page fb :-( ) que le Historisches Museum Olten, dans la Stadt Olten : https://hausdermuseen.ch/archaeologisches-museum/sammlung 
La majeure partie des vestiges préhistoriques découverts à Olten et ses environs datent de l'Âge de la Pierre, ce qui s'explique surtout par la présence de gisements de silex, principale matière première pour la fabrication d'outils en pierre. Dans la carrière néolithique de Chalchofen, à la limite de Wangen bei O., Theodor Schweizer a découvert des fosses, pouvant atteindre 2 m de diamètre et de profondeur, creusées dans le calcaire par les chercheurs de rognons de silex. On a retrouvé des silex provenant d'O. dans de nombreux endroits du Plateau et du nord-ouest de la Suisse. Le Néolithique est représenté par les sites de Chalchofen, Hardwald, Säliacker, Dickenbännli, Born oberhalb der Enge et Born-Kapuzinerboden, auxquels s'ajoutent de nombreux vestiges isolés, sur tout le territoire communal. Le matériel comprend des couteaux, pointes de flèche, haches et grattoirs en silex, des haches en pierre polie et des pointes du type Dickenbännli, caractéristiques du nord-ouest de la Suisse (fin du -Ve millénaire). La rareté de la céramique rend les datations difficiles : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/001168/2010-09-16
Dans le canton de Soleure, Les vestiges néolithiques les plus anciens sont des outils en silex du -VIe millénaire découverts près du château de Burgäschi (Hintere Burg), ainsi qu'une fosse à Biberist (Spitalhof) remplie de pierres de chauffe et de charbon de bois daté au carbone 14 de -4660/-4480. Les tombes en ciste de Däniken sont sans doute du -Ve millénaire, car elles ont livré un gobelet du Wauwilermoos typique de la civilisation d'Egolzwil. L'habitat terrestre découvert en 2002 à Dornach (Landskronstrasse) doit être attribué aux phases ancienne et classique de la civilisation de Cortaillod (-3962/-3711 selon le carbone 14). Les habitats lacustres mis au jour sur les rives du lac de Burgäschi appartiennent au Cortaillod classique (-3835/-3830 selon la dendrochronologie pour Burgäschi-Ost), tout comme ceux de l'île du lac d'Inkwil. L'habitat de hauteur du Dickenbännli à Olten a donné son nom à un type de perçoirs en silex répandus dans tout le nord de la Suisse vers -4 000. Les sites de la civilisation de Horgen (-3 300/-2 800), tels Egerkingen-Ramelen et Trimbach-Frohburg, sont tous sur des hauteurs, tout comme ceux de la Céramique cordée (-2 750/-2 450), à l'exception de Burgäschi-Nord : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/007386/2017-05-22 du très bon Dictionnaire Historique de la Suisse de la Schweizerische Akademie der Geistes- und Sozialwissenschaften (y)
عيد ميلاد سعيد ل
Sayed El Rekaby 
du Ministry of Tourism and Antiquities  وزارة السياحة والآثار :-) Uan Muhugiag, la "momie" noire de l'Acacus libyen a un(e) confrère/consœur . Embaumé bien avant la civilisation égyptienne (l'embaumement et la momification sont deux techniques différentes, la momification nécessitant beaucoup plus de préparations et de gestes mortuaires actifs), ce jeune saharien faisait partie de la culture qui a érigé le cromlech et ensemble mégalithique astronomique de Nabta Playa (https://www.facebook.com/photo/?fbid=120312170831526&set=a.113685604821230), à une époque où le Sahara était encore vert : https://www.dailymotion.com/video/x4pdoh
J'en profite pour corriger, avec les infos validées d'Amandine Marshall (MERCI à elle (y) ), l'article de National Geographic dans https://www.nationalgeographic.fr/histoire/les-egyptiens-ont-commence-a-embaumer-leurs-morts-2-500-ans-plus-tot-que-ce-que-lon-pensait
Datée de -4 600, la "momie" Fred du Museo Egizio, Torino (on n'a AUCUNE intervention active sur le corps, si ce n'est des bandelettes trempées dans un baume et dont on aurait enveloppé le corps : s'il y a manifestement une volonté de protéger le cadavre, on est loin de pouvoir parler de momification artificielle ; là, le corps s'est spontanément momifié comme d'autres et ça s'arrête là !!!) était positionnée repliée dans le sable brûlant non loin du Nil en Égypte. Environ 2 500 ans avant l'apogée de la momification dans la région [les preuves scientifiques de l’utilisation ancienne de résines dans la momification artificielle sont présentes dès le Prédynastique, à partir de -3 600, et bien d'autres à l'Ancien Empire ; il n'y a pas de hausse d'utilisation des baumes au Moyen Empire], cette première recette est remarquablement similaire aux derniers baumes utilisés dans le cadre de rituels élaborés destinés à aider les nobles, à l'instar de Toutânkhamon, à passer dans l'au-delà. Le baume renfermait des huiles de plantes, mélangées avec de la gomme végétale ou des sucres, de la résine de conifère chauffée et des extraits de plantes aromatiques. Les deux derniers ingrédients cités sont particulièrement importants, puisqu'ils empêchent la prolifération microbienne. 
L'utilisation des baumes lors de la momification servaient (1°) à pérenniser et à stabiliser les tissus épidermiques et à limiter les effets de la putréfaction, même sur un corps momifié (2°) à assouplir la peau qui était toute "cartonnée" après son traitement par le natron (3°) à masquer les relents de mort qui continuaient à émaner du corps momifié et (4°) ces baumes participaient de la régénération du défunt. Ils avaient donc une fonction magique indéniable que l'on retrouve indiquée dans les Papyrus Boulaq III et Musée du Louvre 5158 (« Ô Osiris Untel ! Pour toi vient l’huile précieuse afin de régénérer ton corps ! Elle achèvera de séparer ta chair de tes os, mais elle fera tenir solidement tes bandelettes à leur place et tes tampons aux endroits où ils doivent être. Quant à l’huile régénérante, elle solidifiera la surface de tes emmaillotages, elle régénérera ton corps en l’huilant ».
Les bandelettes analysées lors de la première étude provenaient d'une région de l'Égypte située à 160 km au nord de l'endroit où a certainement été embaumée la "momie" de Turin. Quand le Sahara s'est désertifié, le peuple de cette "momie" s'est déplacé vers la riche vallée du Nil, se mélangeant aux locaux et donnant naissance plus tard à l’Égypte antique.
Feliz aniversário para Mauricio de Paiva de Revista National Geographic Portugal, DBA Editora, LAAAE - Laboratório de Arqueologia e Antropologia Ambiental e Evolutiva et Sesc São Paulo avec sa photo prise dans la réserve technique et la collection de Núcleo de Pesquisas Arqueológicas do IEPA : voyez en d'autres dans https://www.facebook.com/mauricio.depaiva.12/posts/pfbid02kRkxhVegEipuqxqTEGppPzZ5LLo7ArQ1cgJySmuPLzzfxk5F5aPFP1dUewsuGpYZl (y) Je vous ai dit que samedi ARTE diffuse « Amazonie, les civilisations oubliées de la forêt » avec Stéphen Rostain du CNRS : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=125654390297304&set=pb.100085582290808.-2207520000.&type=3
Il s'agit ici d'une urne anthropomorphe de la phase archéologique nommée « Aristé », datée entre le Ier et le IXe siècle jusqu'à la période coloniale ; ce sont des céramiques polychromes élaborées dans le style EnferPolychrome, associées à des univers funéraires dans des contextes à la fois mondains et sacrés, ainsi qu'à l'idée d'ingérence dans le paysage d'occupations humaines anciennes (dans des structures mégalithiques ou des grottes funéraires, etc.). Il y a une dispersion géographique complète d'Aristé. Les archéologues Mariana Cabral de l'UFMG - Universidade Federal de Minas Gerais et João Saldanha de l'Universidade de Évora (auteur de « Émergence de la monumentalité à l'embouchure de l'Amazone » : https://www.facebook.com/photo/?fbid=114193118103812&set=a.113036488219475) parlent d'éléments décoratifs d'autres traditions telles que Koriabo et Marajoara sur la céramique Aristé, cette dernière avec une possible continuité spatio-temporelle avec les groupes indigènes du Palikur, du nord d'Amapá. La distribution céramique de l'Aristé peut s'étendre de l'embouchure du fleuve Amazone à la rivière Aprouague, en Guyane Amazonie - Tourisme CTG / Yana Infos Tourisme - Comité du Tourisme de la Guyane.
Happy birthday to ArcheoLucia Sardina, goddess of Visit Sardinia with ArcheoLucia <3, and Silvio Jaegoor because he is a pro of the sling (y) avec cet article ressuscité de mon blog écrasé sur « Des Languedociens échangeant puis s’installant en Sardaigne et aux Baléares » : https://web.archive.org/web/20181110220538/http://atraverslesages.over-blog.com/2014/04/des-languedociens-echangeant-puis-s-installant-en-sardaigne-et-aux-baleares.html
Feliz cumpleaños a Javier Sánchez Martínez de l'Universitat Autònoma de Barcelona avec sa photo d'une poterie minoenne de style maritime, d'environ -1 800 (y) De l'art de faire rentrer des ronds dans des carrés :-p car j' <3 ce vase so Incredible Crete (y) : les tombes en ciste sont relativement rares en Crète et se trouvent principalement dans le nord-est où l'influence des Cyclades était la plus forte (coffres surtout présents sur les côtes de la mer Égée). Le type ne se poursuit pas au-delà de la période EM (-3 650 / -2 150), et est sans doute une facette de l'influence cycladique forte détectable dans plusieurs médias différents dans le Minoen ancien de Crète (EM II : -2 900 / -2 300).
Les cistes, semblant imiter la forme des habitations, servaient à des inhumations collectives. Elles étaient construites avec de grandes dalles verticales, ou, partiellement, avec des pierres de moindre dimensions : https://books.google.fr/books?id=9q-9Qx1XYeAC&pg=PA136 et http://web.archive.org/web/20111128090312/http://projectsx.dartmouth.edu/history/bronze_age/lessons/les/6.html
Bon anniversaire à Grégory Compagnon du Groupe de Recherche Archéologique de Tournus (GRAT : https://saast.fr/le-grat-section-archeologie) avec les Menhirs de Sanguignis, alias La Pierre-Fiche et la Palet du Diable (y) MERCI à Jean Duriaud pour https://books.openedition.org/artehis/664, et je veux bien des infos svp sur « Le menhir des Sanguignis à Boyer » :-) , qui n'existe pas pour la Mairie de Boyer dans http://www.boyer71.fr/tourisme-patrimoine-culture/patrimoine-monuments-et-vestiges-de-boyer (mais elle ne connaît pas non plus le concept de page par défaut :-( ) Deux menhirs sont dressés l'un à côté de l'autre, au milieu d'un champ. Le plus grand se nomme la Pierre Fiche ; il est haut d'environ 4,5m et a toujours été dressé. Ce n'est pas le cas du second menhir, nommé le Palet du Diable, qui gisait longtemps couché à proximité. Il a été redressé en 1990, à quelques mètres de son emplacement initial, après une fouille de ses abords. Cette fouille réalisée par le groupe de recherches archéologiques de Tournus a permis la découverte de silex et de tessons de céramique, datés du Néolithique final, ainsi qu'une structure funéraire plus récente : http://t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?Projet=France&IDSite=MSSANG-4
Le Tournugeois du Tournus Sud Bourgogne Tourisme regroupe une trentaine de communes dont l’activité économique est tournée vers la Ville de Tournus. Il est constitué de deux ensembles géomorphologiques très différents séparés par la Saône. La rive droite est un pays de collines où la roche affleure dans les zones sommitales. Les chaînons calcaires s’ordonnent en trois lignes parallèles qui culminent à 500 m près de la Roche d’Aujoux. La rive gauche appartient déjà au domaine bressan caractérisé par ses sols argilo-sableux humides. Dans ce contexte, l’îlot rocheux de Lacrost-Chateau de Prety, isolé des Monts du Mâconnais par la rivière, fait figure de curiosité géologique.
Bien qu’entrecoupée par de nombreux gués, la Saône a longtemps joué le rôle de frontière naturelle entre l’Est et l’Ouest. Mais cet axe fluvial a également été le fil d’Ariane des migrations nord-sud. Tournus demeure encore aujourd’hui le passage obligé des grandes voies de communication qui relient la France septentrionale au Midi. Le Tournugeois se situe de nos jours à un carrefour climatique où s’interpénètrent notamment les influences médio-européennes, subméditerranéennes et, dans une moindre mesure, atlantiques.
Une trentaine de sites ont été repérés qui s’inscrivent dans un rectangle d’environ 10 sur 20 km. Certaines stations s’étendent sur plusieurs hectares alors que d’autres n’occupent que quelques ares seulement. De nombreuses trouvailles isolées viennent compléter ces grands ensembles. Des fouilles de sauvetage qui ont rencontré des lambeaux de couches en place associant de précieux témoins céramiques aux outils en pierre (Bois-Derrière vers le Le Relais d'Ozenay, Beauvois à Plottes beau petit village de Bourgogne, La Croix Léonard à Tournus). Un important matériel lithique a ainsi été recueilli en surface des labours : plus de 100 000 silex taillés dont pas moins de 600 armatures de flèches et 50 haches polies entières ou fragmentées. 
La néolithisation de la bourgogne.tourisme méridionale reste encore dans le flou. Il y a 15 ans, elle était attribuée aux Chasséens. Depuis, la prise en compte d’éléments céramiques originaux présentant de fortes affinités avec les industries de l’Épicardial et découverts tant en Chalonnais (A Chalon Tourisme Evenements / Office de Tourisme "Entre Saône et Grosne" / Office de Tourisme Saône Doubs Bresse / Office de Tourisme Sud Côte Chalonnaise) que dans le Nord de la Bourgogne ou en En Bourgogne-Franche-Comté, tendrait à accréditer l’hypothèse d’une probable extension du Néolithique ancien méditerranéen jusque dans le Bassin parisien. Placé sur une des voies naturelles de progression Sud-Nord, le Tournugeois devrait normalement conserver des traces du passage des tout-premiers paysans. La reconnaissance du Néolithique ancien est essentiellement tributaire de la céramique. Malheureusement, les stations de la région ne livrent que de très rares tessons de poterie et, qui plus est, celles qui sont considérées comme les plus anciennes en sont totalement dépourvues (Champ-Villars, La Grange).
Le gisement néolithique classé à ce jour comme le plus ancien est celui de Champ-Villars au Villars qui, du haut de sa terrasse, domine la Saône de 25 m. Les traditions lithiques chasséennes sont encore manifestes, même si le débitage laminaire accuse déjà une très forte régression. Le silex mis en œuvre est pour l’essentiel étranger à la région, tout comme les roches vertes, apportées sur le site pour la confection de l’outillage poli, et le quartz hyalin, dont la fonction reste conjecturale. Les armatures de flèches appartiennent au seul type à tranchant transversal et, ici, la proportion de pièces à retouche bifaciale atteint le taux le plus élevé jamais noté en Tournugeois. 
La présence d’éclats de quartz par exemple constitue un indice des plus intéressants. Cinq stations du Tournugeois en ont fourni ; quatre d’entre elles, riches en armatures de flèches, appartiennent sans conteste au Néolithique moyen : Champ-Villars, Beauvois, Bois-Derrière, Julienne. La cinquième, en l’occurrence celle de La Grange à Tournus, n’a pas encore donné un lot suffisant de pièces pour une diagnose précise de son industrie lithique. Dans ce cas, la présence de quartz a joué un rôle déterminant pour son attribution au Néolithique moyen. Une série lithique récoltée par de Longuy au Villars et conservée à Le Panoptique d'Autun Musée Rolin d’Autun Morvan Tourisme renferme des éléments laminaires d’excellente venue et des armatures tranchantes qui, à une exception près, sont traitées selon la technique chasséenne. Ces éléments trahissent la proximité d’un gisement néolithique antérieur à celui de Champ-Villars et qui serait installé sur les bords mêmes de la Saône, au lieu-dit Les Evasas, dans un secteur actuellement impossible à prospecter. Calé entre les gisements chasséens des Ordeliers vers la Mairie de Cormoranche-sur-Saône et du Moulin de Droux vers la Mairie de Lux, le Villars a sûrement constitué un point de fixation pour des colons appartenant à l’une des vagues migratrices qui ont remonté l’axe Rhône-Saône vers le milieu du -Ve millénaire.
Les fouilles menées sur les habitats de hauteur à Bois-Derrière (Ozenay) et Beauvois (Plottes) ont retrouvé des témoins marquant la progression des Néolithiques dans le domaine des collines. Le silex local est maintenant largement exploité pour une production d’éclats servant de supports à une multitude de grattoirs. Perçoirs et burins tendent à disparaître alors que l’utilisation du quartz devient anecdotique. À Beauvois, où ils sont les plus nombreux, les éclats de quartz se concentrent à la base de la couche archéologique. Quelques lames de très bonne facture sont de toute évidence des produits d’importation. Le microdenticulé, de fabrication locale quant à lui, équipe désormais les agriculteurs de la région qui utilisent également quelques outils de technique campignienne. Plus d’une hache polie sur trois est tirée d’une éclogite qui provient certainement de la Ligurie occidentale par un courant méridional. Le Néolithique moyen II du Tournugeois se démarque nettement du Néolithique Moyen Bourguignon dont l’emprise vers le Sud ne s’étendrait pas aux collines du Mâconnais. Toutefois, l’arrivée d’éléments nouveaux, comme les armatures perçantes et les haches taillées ou tranchets, témoigne de contacts avec les voisins du Nord. Le peu de céramique exhumé confirme les tendances annoncées par le lithique : évolution sur fonds chasséen allant vers une simplification des formes. Le décor se limite à quelques appliques, boutons placés parfois juste sous la lèvre ou cordons arciformes qui renvoient au groupe d’Augy. Un foyer culinaire de Beauvois a été daté de 5110 + 150 BP par le carbone 14 (Lyon 3743). C’est la seule date disponible pour le Néolithique du Tournugeois.
Le Néolithique final parachève la colonisation des collines en s’appropriant les sommets les plus élevés. L’armature tranchante continue de conserver la préférence des chasseurs, mais ses dimensions diminuent et la retouche des bords tend à devenir exclusivement abrupte. Le grattoir domine toujours fortement les lots d’outils d’où le perçoir et le burin ont pratiquement disparu, mais qui comptent maintenant un faible nombre de microlithes géométriques de tradition mésolithique. La fouille de sauvetage réalisée à la Croix-Léonard (Tournus) sur un site campaniforme est venue confirmer de belle manière la contemporanéité entre microlithes et pointes à pédoncule et ailerons.
Le lit majeur de la Saône et ses terrasses de la rive gauche, délaissés au Néolithique moyen, connaissent au cours du Néolithique final une période de peuplement sans précédent. Les points hauts de la zone inondable sont systématiquement occupés et de nombreux foyers signalent autant de stationnements sur les berges de la rivière. L’industrie recueillie marque une rupture totale avec les traditions technologiques des autochtones confinés dans les collines. Le débitage produit des enlèvements longs et réguliers et l’outillage comprend des artefacts inconnus en rive droite comme les racloirs à encoches ou les flèches losangiques à coches basilaires. Les poignards en silex du Musée de la Préhistoire du Grand-Pressigny, les pointes de flèches très effilées témoignent d’échanges à longue distance, tant avec l’Ouest de la France qu’avec la zone méditerranéenne. Avec ses armatures perçantes archaïques et sa poterie présentant des affinités Néolithique Moyen Bourguignon, le site de Charette (Tournus) s’avère un maillon important pour la compréhension de la genèse du groupe Saône et Loire Tourisme.
La fouille du monolithe qui gisait à proximité du menhir de la Pierre Fiche à Boyer a livré une industrie à tendance laminaire mêlée à une céramique à fond plat. Ces vestiges pourraient illustrer une phase précoce du Néolithique final, encore empreinte de traditions Néolithique moyen.
Dans l’état actuel de la recherche, la population du Tournugeois semble avoir été particulièrement stable au cours du Néolithique. Depuis le Chasséen, elle évolue sur place en s’enracinant dans la région, sans jamais perdre tout à fait les traditions culturelles de ses ancêtres venus du Midi. Il faut attendre la fin de l’Âge de la Pierre polie pour voir de nouveaux migrants s’installer pacifiquement dans les zones basses de la plaine alluviale jusque-là dédaignées par les indigènes.
Feliz cumpleaños a Amelia Perez Trujillo du Ministerio de Cultura Cusco et ex du Ministerio de Cultura del Perú avec la civilisation de Caral ou Caral-Supe ou encore de Norte Chico, une société précolombienne complexe qui comprenait trente centres majeurs de population dans ce qui est aujourd'hui la région de Norte Chico au centre de la côte nord du Pérou, à environ 200 kilomètres de Lima. C'est la plus ancienne civilisation connue d'Amérique dont l'âge d'or se situe entre le -XXXè et le -XVIIIè siècles, près de deux millénaires avant les Olmèques (https://fr.wikipedia.org/wiki/Olm%C3%A8ques), et ils ont dressé des pierres .
Sur près de 1000 ans d’histoire, ils ont bâti un large site consistant en 6 pyramides, 1 amphithéâtre, 1 temple et plusieurs habitations dans la plateforme laissée vierge au centre des pyramides. Les archéologues n'ont trouvé trace d'aucune fortification ni d'aucune arme. La société de Caral a prospéré autour d’une économie de commerce complexe, axée sur le troc avec les pêcheurs de la côte avec lesquelles ils échangeaient des filets de pêche tissés avec le coton qu’ils produisaient contre du poisson. Des vestiges de flûte en os et de coquille d'escargot utilisées dans la fabrication de collier ont été retrouvés sur le site, cependant ce genre de marchandise ne pouvait provenir de cette région et venait donc du commerce effectué avec d’autres parties du continent. 
L’aménagement de canaux provenant des nombreuses rivières permettait l’agriculture. De nombreuses rivières descendant des Andes vers la mer passant par le site créaient une oasis propice à l’agriculture. Le coton avait une importance toute particulière puisqu'il servait non seulement à la confection de vêtement, mais était aussi un élément important du troc qu’ils pratiquaient à plus de 300 km à la ronde. Les flûtes sont en os de condor. Elle démontrent un intérêt pour la musique et les rituels de la part des membres de la civilisation de Caral. Les flûtes reflètent également une partie importante de leurs vies, soit le commerce qu’ils faisaient à grande échelle. En effet, les flûtes sont sculptées dans des os de condor et proviennent de la forêt amazonienne. 
En 2015, des chercheurs découvrent, sur le site archéologique de Vichama, des statuettes de boue peintes représentant des figurines humaines. Leur age est estimé à de 3800 ans : https://fr.wikipedia.org/wiki/Civilisation_de_Caral
Le site archéologique de Caral, situé dans le désert près de la côte du Pérou, à 180 km au nord de Lima, est le vestige de la plus ancienne cité précolombienne d'Amérique connue à ce jour. Les analyses au carbone 14 de roseaux retrouvés en son sein datent sa construction entre -2 600 et -2 000, ce qui fait d'elle la plus vieille ville américaine. La population locale d'alors est estimée entre 5 000 et 10 000 habitants répartis sur une quarantaine de sites (18 répertoriés à cette date, qui se situent dans la vallée de Supe, de part et d'autre du rio Supe et des quatre vallées adjacentes. Ils sont distants les uns des autres de quelques kilomètres). Au-dessus des rives du rio Supe, sur une surface de 65 000 mètres carrés se dressent six pyramides témoignant de cette culture antérieure aux Incas. 
Elle pourrait correspondre à un type de « cité-mère », ou foyer de civilisation. Dans ces lieux, les familles se sont unies pour passer de petits groupes à des groupes organisés et hiérarchisés, centrés sur la politique et la religion, première étape vers la civilisation en tant que telle. Parmi les objets retrouvés par les archéologues, on compte des instruments de musique, fabriqués à base d’os de pélicans et de condors, ainsi que des éléments laissant penser que cette civilisation utilisait des drogues, peut-être même des aphrodisiaques. Par contre, aucune poterie n'a été retrouvée. Des recherches du docteur Shady Solis ressorte la conclusion que les habitants de la cité de Caral auraient vécu dans la paix : https://fr.wikipedia.org/wiki/Caral, https://whc.unesco.org/fr/list/1269, voir aussi en espagnol l'article https://www.nacion.com/ciencia/medio-ambiente/primera-ciudad-sostenible-de-america-nacio-hace-5-000-anos/G6HR4FI5HZHGTOO34F77E2AAHE/story de nacion.com
{Photo de Zona Arqueológica Caral et Diario Expreso du site de Miraya présenté dans https://www.zonacaral.gob.pe/news-2/miraya-another-ancient-city-of-north}
Happy birthday to Leslie Noel Phillips de St. Augustine Lighthouse & Maritime Museum avec presque sa photo d'une poterie découverte à Durrington Walls (https://fr.wikipedia.org/wiki/Durrington_Walls ; fouilles menées par une équipe de The University of Sheffield) et exposée au The Salisbury Museum, issue de « What Was Stonehenge For? The Answer Might Be Simpler Than You Thought » du The New York Times dans https://www.nytimes.com/2022/02/17/arts/design/stonehenge-british-museum.html
Feliz aniversário para Patricia Hackbart de l'Universidade Federal de Pelotas (UFPel) avec des photos issues de « New evidences of Stone and Earth Engineering at the Mouth of the Amazon And their Contribution for the Debate of Socio-Political Hierarquies in the Precolonial Period of the Region » par João Saldanha de l'Universidade de Évora dans https://www.academia.edu/83252537/New_evidences_of_Stone_and_Earth_Engineering_at_the_Mouth_of_the_Amazon_And_their_Contribution_for_the_Debate_of_Socio_Political_Hierarquies_in_the_Precolonial_Period_of_the_Region
Pour info, « Amazonie, les civilisations oubliées de la forêt » est encore dispo sur le site d'ARTE jusqu'au 30/11, cf. https://www.facebook.com/photo/?fbid=125654390297304&set=a.114634354726355 (y) :-) <3
{Photos de l'Instituto de Pesquisa Científicas e Tecnológicas do Estado do Amapá}
Bon anniversaire à Daniel Auberson et comme j'avais promis de traiter des dolmens de type Schwörstadt j'en profite :-) Ils se trouvent dans le sud du Bade-Wurtemberg, en Franche-Comté et dans le Jura en Suisse romande. Ces systèmes apparus pour la première fois dans la seconde moitié du -IVe millénaire sont peu nombreux et peu documentés, car ils ont souvent été fouillés dès le XIXe siècle. Ils portent le nom du Heidenstein (« Pierre de Sorcière »), un complexe de Schwörstadt dans le Landkreis Lörrach dans le Schwarzwald Tourismus et sont attribués à la culture Horgen (-3 400/-2 800 : https://en.wikipedia.org/wiki/Horgen_culture). Les dolmens sont au-dessus du sol et sont recouverts sur trois côtés par un tumulus. Son plan au sol est rectangulaire, carré. Ils sont relativement petits, construits en calcaire plat et ont un « trou d'âme » comme accès. Destination 70 car les implantations des tumuli de formes trapézoïdales appartiennent au type Aillevans dans La Haute-Saône.com : https://de.wikipedia.org/wiki/Dolmen_vom_Typ_Schw%C3%B6rstadt
Feliz cumpleaños a Pedro Quintero de l'Agencia de Medio Ambiente y Agua de Andalucía avec sa photo d'une hallebarde ou d'un poignard en cristal de roche du secteur PP4-Montelirio du village de l'Âge du Cuivre de Valencina de la Concepción (Séville) : lisez https://mymodernmet.com/fr/dague-prehistorique-en-cristal de My Modern Met France. 
Valencina de la Concepción possède un grand gisement chalcolithique, l’un des plus grands d’Espagne. A Valencina se trouvent deux dolmens célèbres, le dolmen de Matarrubilla et le dolmen de la Pastora. Le site contient notamment une sépulture datée entre -2 875 et -2 700. Il s'agit d'un grand tumulus avec une chambre sépulcrale. Un individu est positionné sur le côté droit avec les jambes repliées. Il a une orientation Est-Ouest avec un poignard de silex et est recouvert de pigment rouge à base de cinabre. Cette sépulture rappelle par plusieurs points les sépultures des cultures Yamna et de la céramique cordée, toutes deux indo-européennes. Dans la sépulture étaient présentes une plaque d'ivoire Africain ovale et une feuille d'or décorée, les deux en forme de sandale. Ces artefacts ressemblent fortement aux formes de sandale gravées sur des stèles anthropomorphes associées à des kourganes de la culture Yamna : https://fr.wikipedia.org/wiki/Valencina_de_la_Concepci%C3%B3n#Histoire
Bon anniversaire à Germaine Depierre :-) La plupart des sites sépulcraux connus dans Dijon Métropole sont des réutilisations de coffres mégalithiques datés du Néolithique moyen ou final. Les inhumations campaniformes viennent dans ce cas se superposer aux inhumations précédentes. Il s'agit ici aux Quétignières dans la Ville de Longvic d'une sépulture en fosse quadrangulaire de petites dimensions (1,3 m de longueur pour 0,45 m de largeur et 0,1 m de profondeur), comportant le squelette d'une femme âgée de 45 ans ou plus, déposée sur le côté droit avec les membres inférieurs fléchis. Le squelette est orienté nord-est - sud-ouest, la tête est au nord-est. La partie inférieure de la sépulture est recoupée par une réduction postérieure au niveau des jambes de la défunte. Le corps de la défunte était contenu dans une enveloppe souple. Le mobilier accompagnant cette sépulture est constitué d'un vase de type gobelet très érodé, de 4 coquilles provenant de bivalves de la famille des glycyméridés percées par frottement au niveau du crochet de la coquille, et d'un éclat de silex de bonne qualité, vraisemblablement contenu dans les mains du sujet. Le mobilier est comparable à celui de la tombe des Bourroches dans la Ville de Dijon, notamment en ce qui concerne la parure : https://www.persee.fr/doc/galip_0016-4127_2005_num_47_1_2047
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