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Travaux des métaux : les métallos (h)au(t) fourneau

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Bon anniversaire à Harald Haldrada avec sa photo qui tombe pile poils car j'avais justement besoin d'une illustration pour https://www.facebook.com/photo/?fbid=135267032661110&set=a.103964225791391 de métalleux … proto mais bon Viking ça marche pareil ;-) On peut juste svp me confirmer que le soufflet existait déjà au Cuivre/Bronze/Fer ?, et question fringues c'est à peu près raccord ??, plutôt de quelle époque ??? :-)
Feliz cumpleaños a Jodok Lackinger qui a encadré à l'Alfar de Cartuja (cf. https://patrimonio.ugr.es/bien-inmueble/alfar-romano-de-cartuja de l'Área de Patrimonio de la Universidad de Granada) un groupe d'étudiants de la 3e année du diplôme d'archéologie dans la coulée d'une hache argarique dans un moule en grès, dans le cadre des cours en ethnoarchéologie et archéologie expérimentale (y). Photos de Auxilio Moreno dans https://www.facebook.com/departamentodeprehistoriayarqueologiaugr/posts/pfbid023EhTuz8fgfBYasRgUDtDUFB5FD35HJVKbU46CmBj9h4P94qe4wyeiaPZFFP77gyMl du Departamento de Prehistoria y Arqueología. Universidad de Granada (y)
Happy birthday to David Watson de Moorforge Viking Settlement, qui a l'Art de Völund/Völunðr, un dieu forgeron dans la mythologie nordique, tout comme Wieland dans la mythologie des Saxons de Grande-Bretagne, qui a joui d'une grande célébrité au Moyen Âge sous le nom de Galan en ancien français : https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%B6lund Do not hesitate to Share your photos with the Community of the Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths :-)
Честит рожден ден на Добрин Добрев :-) Comme il n'y a rien de mégalithique par chez lui dans cette partie de la Bulgaria Travel (but elsewhere yes, do not hesitate to Share picture with the Community of the Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths :-) ), qu'on avait discuté de l'arrêt des fouilles, et qu'ARTE diffuse le très bn docu « L’or, entre mythe et réalité » (https://www.arte.tv/fr/videos/102992-002-A/l-or-entre-mythe-et-realite), voici enfin VISIT Varna, qui fait partie des plus anciennes villes d'Europe. L'ancienne « Odessos » a été fondée vers -570 par les colonisateurs de Milet. Mais la région était déjà peuplée depuis longtemps par les Thraces mégalitheurs, dès le -IIe millénaire, et même avant, par la mystérieuse « Culture Varna », qui date du Chalcolithique, qui a développé la poterie et l'orfèvrerie ; cette civilisation nous a laissé les plus vieux bijoux en or du monde, l'or de Варна сега, qui a été daté du -Ve millénaire. L'or a été découvert par hasard, dans la deuxième moitié du XXe siècle, et fait partie de la très riche nécropole de Варна. La nécropole de Varna est un groupement de nombreuses tombes à l'Est de la Bulgaria Tourism, au bord de la mer Noire. Cet ensemble de sépultures contient les objets d'or les plus anciens jamais découverts à ce jour, entre -4 600 et -4 200 :-oIl y a été retrouvé de nombreux vestiges de l’époque préhistorique (Néolithique, Chalcolithique) sur une surface de 3 500 m². La nécropole est découverte en 1972 à côté du lac de Varna ; des fouilles y ont été menées par M. Lazarov et I. Ivanov de 1972 à 1979, mettant au jour près de 280 tombes et conduisant à la découverte de nombreuses pièces : bijoux (bracelet, colliers de perles, diadèmes, parures raffinées, les deux parties d’une ceinture), monnaies, armes et outils (sceptres en or, haches et pointes de javelot), céramiques finement décorées, notamment un réchaud. En 2016, 293 tombes sont répertoriées. Des plaques à l’effigie d’animaux ont été retrouvées, qui sont sans doute des objets d'un culte lié à l’élevage, ainsi que des applications convexes demi-rondes ou rondes pour le culte du soleil. Plus de 3000 objets furent inventoriés, représentant plus de 6 kg d'or. On a aussi découvert des lames de silex de 45 cm. Leur excellent état montre qu'il ne s'agissait pas d'outils mais plutôt de marques d’un statut social élevé. Avec ce site, les pratiques funéraires de l’époque ont pu être étudiées ; on note notamment la présence : *** des tombes symboliques, dites cénotaphes, ne contenant pas de squelette mais différents objets avec dans trois cas une tête d'argile, *** de tombes à inhumation allongée sur le dos (généralement pour les hommes), *** de tombes plus classiques pour l’époque avec des corps en position repliée.Ces tombes sont des fosses rectangulaires à même la terre, sans aménagements particuliers. Seuls leurs angles sont arrondis. Elles mesurent près de deux mètres, contre un seul mètre dans les sites connus de même époque, et sont tournées suivant deux directions principales. La présence de grandes richesses dans certaines tombes indique que quelques individus devaient détenir des pouvoirs politiques ou commerciaux importants ; l’un d’eux portait un sceptre. Dans sa tombe, dite du chef, furent retrouvés 1,5 kg d’or et bien d’autres objets. Ceci tend à montrer que la culture de Varna était hiérarchisée, avec des revenus inégalitaires. Cette société paraît très en avance pour l'époque par rapport au reste de l'Europe : elle maîtrisait le travail des métaux (l’or et le cuivre) là où d'autres cultures d'Europe étaient encore dans une phase de Néolithique, voire de néolithisation. De plus, le fait de trouver l’or en grande quantité et en qualité est la preuve que cette activité était organisée, ainsi que des échanges de longues distances pour l'approvisionnement en minerai. Une partie de cette production était tournée vers des activités commerciales de type troc, comme le montre la présence de parures en coquillages sur le site. Les archéologues rattachent habituellement la nécropole de Varna à la culture de Gumelnița-Karanovo VI, culture archéologique chalcolithique du -Ve millénaire du Nord-Est des Balkans. Elle se caractérise par un développement remarquable de la métallurgie et par une importante hiérarchisation de la société. Elle est précédée par la culture de Hamangia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_de_Hamangia) et suivie par celle de Cernavodă (https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_de_Cernavod%C4%83). Cette culture s'est développée dans le bassin du bas-Danube dans ce qui est aujourd'hui la Roumanie méridionale (Valachie, Dobrogée), le Boudjak ukrainien, la Bulgarie et le nord de la Grèce jusqu'à la mer Égée, avec par exemple le site de Sitagroi. La culture de Gumelnița-Kodjadermen-Karanovo se caractérise par un développement exceptionnel de la métallurgie. Les artisans étaient en mesure de faire fondre le cuivre et de réaliser de gros objets, comme les haches. Outre le cuivre, cette culture se caractérise par les plus anciens objets en or d'Europe : il s'agit exclusivement d'éléments de parure et d'apparat, par exemple des plaquettes, des boucles, des bracelets et même des petites plaques recouvrant un sceptre dans une des tombes de Varna. Des figurines en os de bovin domestique sont présentes dans les habitats ; elles représentent des femmes dont les bras sont à peine marqués. Des figurines équivalentes sont présentes dans certaines sépultures, mais elles sont réalisées en os d'aurochs. Des ateliers spécialisés dans leur réalisation sont connus dans certains sites, par exemple à Hotnica. Des figurines sont également réalisées en terre-cuite. Leur morphologie est très variée. La parure en coquillage est relativement fréquente. Au moins une partie des coquillages utilisés proviennent des régions égéennes, par exemple les spondyles et les dentales.Les pratiques funéraires sont très mal connues en dehors de quelques cimetières concentrés dans le nord-est de la Bulgarie et le sud-est de la Roumanie. L'absence des défunts malgré l'importance des recherches archéologiques suggèrent que les pratiques funéraires de l'époque conduisaient presque systématiquement à la disparition totale des dépouilles. La découverte du cimetière de Varna en 1972 a permis de montrer que la société était très hiérarchisée au moins dans certaines régions. Quelques individus étaient en mesure de concentrer des richesses très variées, notamment des objets en or et en cuivre. La présence d'un sceptre-hache dans la tombe la plus riche suggère que l'individu inhumé était un chef important. Les tombes très riches sont limitées au seul cimetière de Varna, même si des tombes riches sont présentes dans d'autres cimetières de la même région. Dans l'habitat, il n'y a pas la moindre trace de maisons pouvant être interprétées comme celles de chefs. D'autre part, en dehors de la zone côtière au nord de la Bulgarie et au sud de la Roumanie, il n'y a pas d'indice de hiérarchisation puisque les pratiques funéraires n'ont laissées aucune trace. Le seul argument suggérant une hiérarchisation importante de la société sur l'ensemble du territoire est le développement important des différentes activités artisanales dans toutes les régions pour des productions dont la diffusion était très probablement inégale au sein de la population (par exemple gros outils en cuivre, très longues lames de silex, etc.). La culture de Gumelnița-Kodjadermen-Karanovo est assez repliée sur elle-même. La quasi-totalité de la culture matérielle, y compris les productions artisanales les plus spectaculaires sont réalisées dans des matériaux des régions occupées par cette culture (cuivre, or) ou des régions immédiatement voisines (coquillages de l’Égée, cuivre de Serbie). Les haches en jadéite venue du sud-ouest des Alpes constituent à ce titre une des principales exceptions. La présence d'une petite lamelle d'obsidienne dont l'origine n'a pas encore été déterminée témoigne aussi d'échanges plus lointains. Inversement, les productions très spécifiques de cette culture ne se retrouvent qu'exceptionnellement au-delà de ses limites géographiques. Il n'y a aucun indice d'une influence des autres régions. La culture de Vinča, en partie contemporaine, qui se développe dans le centre-nord des Balkans semble très largement indépendante. L'influence de cette culture sur les cultures suivantes est également marginale ; ainsi, dès la fin du -Ve millénaire, les productions artisanales spectaculaires s'effondrent, la métallurgie du cuivre se limite alors à des petits objets, il n'y a quasiment plus aucun objet en or. Certains scientifiques pensent que cette civilisation florissante a été dispersée par la montée drastique et très rapide (de 1 m à 1,5 m) du niveau des mers et particulièrement de la mer Noire autour du -Vè millénaire, événement qui aurait provoqué de gigantesques inondations dans la région et chassé plus de 150 000 personnes. Fondé en 1901, le musée archéologique de Varna du Национален археологически институт с музей - БАН a ouvert ses portes au public en 1906. La collection actuelle comprend plus de 60 000 artefacts témoignant de toutes les occupations du territoire depuis le Paléolithique (dès 100 000 ans avant le présent) jusqu'en l'an 1700 : https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9cropole_de_Varna et https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_de_Gumelni%C8%9Ba-Kodjadermen-Karanovo{Illustration de Earthly Mission dans https://earthlymission.com/varna-chalcolithic-necropolis-oldest-gold-buried-6500-years-ago}
Bon anniversaire à Yves Lombard avec ses photos d'une extraordinaire cape celtique en or de Wales au British Museum (do you please have further infos about it ? :-) ) : https://www.facebook.com/yves.lombard/posts/pfbid0CvrRii5BBr6THTrcuzdpJD1WAMN7BpZAMDZnJiGcV3mRFRbF5cp6a92SqnN62rY1l (y) :-) <3 Regardez avec plaisir le super docu d'ARTE « L’or, entre mythe et réalité » : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=162158086646934&set=pb.100085582290808.-2207520000.&type=3 (y) :-) <3
Feliz aniversário para Sofia Borges de Ammaia avec la photo, où Eduardo Cesar l'a taguée, du Casco de Leiro avec son comm' : « Ouriveria castrexa (voir https://www.academia.edu/813578/_2002_Achega_ao_estudio_contextual_da_ouriver%C3%ADa_castrexa de Lois Ladra), Coque très délicate et d'une grande pureté. Elle met en valeur la décoration avec des motifs authentiques de notre civilisation » (y)Le casque de Leiro est un casque ou une coupe en or, probablement de la fin de l'Âge du bronze tardif. Il a été trouvé par hasard par José Vicente Somoza le 7 avril 1976, au lieu-dit Corruncho dos Porcos , une zone rocheuse près de la plage de Leiro du Concello de Rianxo, à l'intérieur d'un récipient en argile. Il est de forme hémisphérique et se termine par un petit cône tronqué à base étroite. Son diamètre maximum est de 195 mm et la hauteur est de 150 mm plus les 23 mm de la finition. Son poids est de 270 grammes. Il est actuellement conservé au Musée Archéologique et Historique du Château de San Antón, dans le Concello da Coruña : https://museos.xunta.gal/en/arqueoloxico-corunaIl présente des parallèles avec d'autres spécimens de la péninsule ibérique, tels que les bassins d'Axtroki et de Villena, et du nord de l'Europe. L'image de pièces similaires d'Europe centrale peut avoir été d'abord un bol, utilisé pour une sorte de rituel, puis, avec l'ajout du fleuron, utilisé comme un "casque d'arrêt", symbole d'autorité au sein d'une hiérarchie, puisque la minceur de la lame rejette toute application défensive.Le casque a été fabriqué à partir d'une seule pièce. Ils ont d'abord fait fondre une calotte, puis par un travail de battage, la feuille d'or a été soulevée (en utilisant une technique appelée levage). Le fleuron supérieur faisait déjà partie de cette pièce initiale, on ne peut donc pas considérer qu'il a été ajouté plus tard. À l'intérieur de l'objet, vous pouvez voir un léger effet de dépression de la fonte initiale avec cette finition solide.La pièce est décorée sur toute sa surface, réalisée selon la technique du gaufrage. Les motifs, bolos, sont disposés en bandes horizontales séparées par des groupes de trois sillons parallèles (jusqu'à six bandes) qui disparaissent à la fin. Il comporte des gâteaux simples et des gâteaux entourés de quatre fils circulaires concentriques encadrés entre quatre gâteaux. Dans certains gisements européens de l'âge du bronze tardif, comme celui de Generalard en France, des poinçons à matrice complexe avec lesquels ce type de décoration a été obtenu sont conservés. Ces poinçons complexes, parfois avec un côté positif et un côté négatif, sont généralement fabriqués en bronze par la technique de la fonte à la cire perdue, il est donc considéré comme typique de l'orfèvrerie.du Bronze Final et, plus spécifiquement, de la zone technologique appelée Villena-Estremoz. À l'heure actuelle, nous ne connaissons pas d'objets de ce type dans la région de la péninsule ibérique.Partout en Europe on trouve des références à l'utilisation de ce type d'objets, certains ressemblant à des chapeaux (par exemple les cônes d'Avanton en France, ou Ezelsdorf ou Berlin en Allemagne : https://www.facebook.com/photo/?fbid=154498824079527&set=a.113830431479700) et d'autres à des tasses ou de la vaisselle (comme Villena ou les parallèles irlandais). En tout cas, il doit être considéré pour son unicité en tant qu'objet rituel : https://gl.wikipedia.org/wiki/Casco_de_Leiro
Bon anniversaire à Pierre Darnault de La Nouvelle Scène de la Communauté de Communes de l'EST de la SOMME, ex du Tourisme Baie de Somme et de Samara Parc Archéologique, d'où provient j'imagine sa photo d'une coulée de moulage des protos métallos (y) N'hésitez pas à Partager vos photos pierreuses avec la Communauté des Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths :-)
Bon anniversaire à Guillaume Parpaite - Largier du Musée de la Préhistoire du Grand-Pressigny et de Koruc, que l'on voit ici en train de couler un joli bronze :-o … désolé, j'étais obligé de la faire :-p Hésite pas à Partager tes photos de mégalithes proches du musée avec la Communauté des Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths, et pour les infos pros c'est avec plaisir chez l'International MegalithicFriend's Association (y)
Bon anniversaire à Antonin Cnl de Viatores (« les petits pédestres » pour les amateurs de Kaamelott :-p ) N'hésite pas à Partager tes clichés avec la Communauté des Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths :-)Le casque d'Amfreville, exposé au Musée d'Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, a été trouvé fortuitement à la fin du XIXe siècle dans un ancien lit de la Seine sur le territoire du petit village d'Amfreville-sous-les-Monts, en Seine Eure Tourisme de l'Eurêka, Agence d'Attractivité de l'Eure, à 30 km en amont de Rouen Tourisme de Normandie Tourisme. C'est un casque d'apparat à couvre-nuque qui date du milieu du -IIIe siècle constitué d'une calotte d'alliage cuivreux recouverte de bandes de bronze et décoré de motifs géométriques en bandes parallèles typiques de l'art celte. Un plaquage d'or repoussé en faible relief figure une alternance de bandes parallèles figurant de petits cercles, des cornes opposées, des triskells, et un émaillage rouge réalisé sur une résille de fer (imitant du corail) représente une frise de méandres et d'esses. Le décor de ce casque est typique du style végétal continu. Longtemps considéré comme unique et œuvre d'un artisan local, le casque est désormais comparé à celui d'Agris qui est en meilleur état et a conservé une de ses protège-joues. Leur similarité évidente fait penser à un modèle plus répandu et diffusé dans toute la Gaule : https://fr.wikipedia.org/wiki/Casque_celtique#Le_casque_d'Amfreville-sous-les-MontsOn peut trouver une continuité de forme entre les différents casques celtes et les casques de type Negau d'origine étrusques. Le casque d'Agris est un casque gaulois en fer, bronze, or, argent, et corail, découvert en mai 1981 dans la grotte des Perrats dans la Commune d'AGRIS (non loin de l'Office de tourisme La Rochefoucauld Porte du Périgord des Infiniment Charentes), près de la La Rochefoucauld en Angoumois - 16 sur le territoire d'un peuple celte dont le nom reste inconnu (désigné par commodité Écolismiens, d'après le nom de sa capitale Ecolisma sous le Bas-Empire romain). Sa fabrication est datée du second quart du -IVe siècle. Légèrement restauré, il est exposé au musée d'Angoulême. Les techniques mises en œuvre, les matériaux et procédés de décoration et leur mise en forme, font du casque d'Agris une illustration des solides relations à longue distance et des courants d'échanges traversant l'Europe, le monde balkanique et le monde étrusque et grec, échanges qui constituèrent les moteurs de mutations affectant l'extrême occident de l'Europe pendant l'Âge du fer. Le casque est proche d'un très petit nombre d'autres casques d’apparat celtiques, dont le plus célèbre est celui d'Amfreville-sous-les-Monts, trouvé en Normandie, dans l'Eure ; il est cependant plus ancien que ce dernier. Vu la richesse des matériaux employés et le travail d'ornementation (décors végétaux avec palmettes, lotus et motifs géométriques indéfiniment répétés), il s'agit d'un casque d'apparat, qui ne connaît aucun équivalent dans les tombes celtiques, même les plus munificentes. Le casque constitue un des chefs-d’œuvre de l'art celtique, l'analyse de l'or employé indiquant probablement un métal extrait dans le Sud-Ouest de la France, ce qui permet, en sus des éléments stylistiques, d'écarter l'hypothèse traditionnelle d'une fabrication étrusco-italique comme c'est souvent le cas pour une partie de la vaisselle métallique découverte dans les sépultures celtiques en Gaule. Il est d'ailleurs à souligner qu'à part le casque de Canosa, de fabrication celtique mais trouvé dans une tombe non celtique des Pouilles en Italie, tous les autres casques d'apparat celtiques utilisant plusieurs métaux associés à du corail ou de l'émail viennent tous de Gaule occidentale (Saint-Jean-Trolimon, Agris, Amfreville) ou du sud (Montlaurès). Les quatre registres décorés de la calotte, la bordure inférieure et le couvre-nuque ont été chacun revêtus de feuilles d'or après l'application d'une feuille de bronze sur la coque en fer ; ces feuilles d'or ont été fixées par simple pression au brunissoir (en bois ou en os, par exemple). La feuille d'or fine a épousé étroitement chaque aspérité des décors en relief, ceux-ci facilitant sans doute cette bonne adhérence du placage. La grotte des Perrats, site occupé au cours du Mésolithique, du Néolithique et de l'Âge du bronze, fut pendant la période gauloise et au début de la période romaine un sanctuaire chthonien où ont été également trouvées des poteries, des pièces d'armement et des outils du second Âge du fer. La fragmentation des décors externes du casque est le résultat d'une pratique volontaire de destruction bien connue dans les sanctuaires celtiques : https://fr.wikipedia.org/wiki/Casque_d%27Agris
Bon anniversaire à Thierry Chantegros avec une de ses photos d'une exposition temporaire du Musée d'Archéologie & du Patrimoine Marius Vazeilles (https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=pfbid02aLadkEDqdNVyyrUMJaAQfV37ypTZqMSvcjaHx9YMiuBqgdGDfkiHxXtiGg7Tn5Rjl&id=100009444568539), non loin de la Mairie de Meymac, montrant ici le casque d'Agris, dont je vous avais déjà un peu parlé en présentant celui d'Amfreville-sous-les-Monts, en Seine Eure Tourisme de l'Eurêka, Agence d'Attractivité de l'Eure, à 30 km en amont de Rouen Tourisme de Normandie Tourisme, exposé au Musée d'Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye : https://www.facebook.com/photo/?fbid=170484592480950&set=a.113756704820406N'hésite pas à Partager tes photos avec la Communauté des Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths :-)Le casque d'Agris est un casque gaulois en fer, bronze, or, argent, et corail, découvert en mai 1981 dans la grotte des Perrats dans la Commune d'AGRIS (non loin de l' Office de tourisme La Rochefoucauld Porte du Périgord des Infiniment Charentes), près de La Rochefoucauld en Angoumois - 16 sur le territoire d'un peuple celte dont le nom reste inconnu (désigné par commodité Écolismiens, d'après le nom de sa capitale Ecolisma sous le Bas-Empire romain). Quasiment intact, il fut restauré au Leibniz-Zentrum für Archäologie, spécialisé dans l'armement antique. Propriété de l’État, qui a racheté les droits du propriétaire du terrain, le casque d’Agris est aujourd’hui exposé au Musée d'Angoulême. Il s'agit ici d'une copie voyageuse, l'original ne sort jamais du coffre, sous clé dans un endroit secret, l'autre copie étant celle d'Agris.On peut trouver une continuité de forme entre les différents casques celtes et les casques de type Negau d'origine étrusques. Sa fabrication est datée du second quart du -IVe siècle. Légèrement restauré, il est exposé au musée d'Angoulême. Les techniques mises en œuvre, les matériaux et procédés de décoration et leur mise en forme, font du casque d'Agris une illustration des solides relations à longue distance et des courants d'échanges traversant l'Europe, le monde balkanique et le monde étrusque et grec, échanges qui constituèrent les moteurs de mutations affectant l'extrême occident de l'Europe pendant l'Âge du fer. Le casque d’Agris est constitué d’une coque en fer martelé. Toute la surface est recouverte de bandes ornementales de bronze dont le décor, en léger relief, a été entièrement revêtu de feuilles d’or pur à 99 %, le pourtour et la calotte sont ornés de nombreux cabochons de corail fixés par une colle et des rivets d'argent. Les récentes recherches menées au Laboratoire de restauration et de recherches des Musées de France (C2RMF) au Musée du Louvre ont montré que, contrairement à ce qui était jusque-là présumé, le couvre nuque ne serait pas riveté, mais ferait partie de la même feuille de fer que le reste du timbre. Le casque est proche d'un très petit nombre d'autres casques d’apparat celtiques, dont le plus célèbre est celui d'Amfreville-sous-les-Monts, trouvé en Normandie, dans l'Eure ; il est cependant plus ancien que ce dernier. Il a conservé la base de son cimier et un des deux protège-joues mobiles (paragnathides) ajouré et décoré d'un serpent à tête de monstre - sans doute un carnassier - à cornes bélier. Vu la richesse des matériaux employés et le travail d'ornementation (décors végétaux avec palmettes, lotus et motifs géométriques indéfiniment répétés), il s'agit d'un casque d'apparat, qui ne connaît aucun équivalent dans les tombes celtiques, même les plus munificentes. Le casque constitue un des chefs-d’œuvre de l'art celtique, l'analyse de l'or employé indiquant probablement un métal extrait dans le Sud-Ouest de la France, ce qui permet, en sus des éléments stylistiques, d'écarter l'hypothèse traditionnelle d'une fabrication étrusco-italique comme c'est souvent le cas pour une partie de la vaisselle métallique découverte dans les sépultures celtiques en Gaule. Il est d'ailleurs à souligner qu'à part le casque de Canosa, de fabrication celtique mais trouvé dans une tombe non celtique des Pouilles en Italie, tous les autres casques d'apparat celtiques utilisant plusieurs métaux associés à du corail ou de l'émail viennent tous de Gaule occidentale (pour Vivre ensemble à Saint-Jean-Trolimon en Destination Pays Bigouden, Agris, Amfreville) ou du sud (Montlaurès près de la Ville de Narbonne de la Côte du Midi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Montlaur%C3%A8s). Du point de vue de la technique de mise en forme de la décoration, les chercheurs de Mayence et du C2RMF s'étant livré à l'observation optique et aux analyses physico-chimiques de l'objet ont formulé plusieurs conclusions : les quatre registres décorés de la calotte, la bordure inférieure et le couvre-nuque ont été chacun revêtus de feuilles d'or après l'application d'une feuille de bronze sur la coque en fer ; ces feuilles d'or ont été fixées par simple pression au brunissoir (en bois ou en os, par exemple). La feuille d'or fine a épousé étroitement chaque aspérité des décors en relief, ceux-ci facilitant sans doute cette bonne adhérence du placage. La grotte des Perrats, site occupé au cours du Mésolithique, du Néolithique et de l'Âge du bronze, fut pendant la période gauloise et au début de la période romaine un sanctuaire chthonien où ont été également trouvées des poteries, des pièces d'armement et des outils du second Âge du fer. La fragmentation des décors externes du casque est le résultat d'une pratique volontaire de destruction bien connue dans les sanctuaires celtiques, mais la dispersions de ses éléments (et sans doute la disparition de certains) sont la conséquence de la fréquentation ultérieure de la grotte à l'époque médiévale et de l'activité des animaux fouisseurs ayant perturbé les sédiments dans lesquels le casque se trouvait enfoui. « Le Casque d'Agris » [https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Casque_d%27Agris_(bande_dessin%C3%A9e)], bande dessinée historique scénarisée par Silvio Luccisano, dessinée par Laurent Libessart et Claire Bigard, publiée en quatre tomes entre 2005 et 2016 par l'association Assor BD, imagine l'histoire mouvementée du casque et de ses tribulations : https://fr.wikipedia.org/wiki/Casque_d'Agris Lire aussi https://www.sudouest.fr/charente/agris/charente-l-incroyable-recit-de-la-decouverte-du-casque-d-agris-3527654.php de SudOuest.fr Charente / SudOuest.fr
Buon compleanno a Alberto Rossi d'Officina Temporis, que l'on voit en VIDEO de Giulio Ranaldi en train de souffler sur les braises à l'aide de soufflets à bras (https://www.facebook.com/giulio.ranaldi/videos/548005917108422) avant de pouvoir faire sa coulée de métal en fusion (y) Do not hesitate to Share your photos with the Community of the Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths, and pros infos with the International MegalithicFriend's Association :-)
Alles gute zum Geburtstag Bernd Gaul, ex d'Archäologisches Freilichtmuseum Oerlinghausen, avec mon combo de ses photos d'Otto Haamann en pleine action d'alimentation en air du chaudron magique qui crache le feu à haute température … et d'une pièce d'orfèvrerie qui n'a rien à voir mais qui est jolie (does the Museum für Franken, Würzburg have infos about it please ? :-) )Do not hesitate to Share your photos with the Amis des Mégalithes // Mates of Megaliths (y)
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